CORRESPONDANCE avec D'ALEMBERT - Partie17

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DE VOLTAIRE.

 

A Ferney, 19 de Mars 1761.

 

 

          Mon très digne et ferme philosophe, vrai savant, vrai bel esprit, homme nécessaire au siècle, voyez, je vous prie, dans mon Epître à madame Denis (1), une partie de mes réponses à votre énergique lettre.

 

          Mon cher archidiacre et archi-ennuyeux Trublet est donc de l’Académie ! Il compilera un beau discours de phrases de La Motte. Je voudrais que vous lui répondissiez, cela ferai un beau contraste. Je crois que vous accusez à tort Cicéron-d’Olivet ; il n’est pas homme à donner sa voix à l’aumônier d’Houdard et de Fontenelle. Imputez tout au surintendant de la reine (2).

 

          Ce qu’il y a de désespérant pour la nature humaine, c’est que ce Trublet est athée comme le cardinal de Tencin, et que ce malheureux a travaillé au Journal chrétien, pour entrer à l’Académie par la protection de la reine. Les philosophes sont désunis, le petit troupeau se mange réciproquement, quand les loups viennent à le dévorer ; c’est contre votre Jean-Jacques que je suis le plus en colère. Cet archi-fou, qui aurait pu être quelque chose s’il s’était laissé conduire par vous, s’avise de faire bande à part ; il écrit contre les spectacles, après avoir fait une mauvaise comédie (3) ; il écrit contre la France qui le nourrit ; il trouve quatre ou cinq douves pourries du tonneau de Diogène, il se met dedans pour aboyer ; il abandonne ses amis ; il m’écrit, à moi, la plus impertinente lettre que jamais fanatique ait griffonnée (4). Il me mande, en propres mots : « Vous avez corrompu Genève pour prix de l’asile qu’elle vous a donné, » comme si je me souciais d’adoucir les mœurs de Genève, comme si j’avais besoin d’un asile, comme si j’en avais pris un dans cette ville de prédicants sociniens, comme si j’avais quelque obligation à cette ville. Je n’ai point fait de réponse à sa lettre ; M. de Ximenès a répondu pour moi, et a écrasé son misérable roman (5). Si Rousseau avait été un homme raisonnable, à qui on ne pût reprocher qu’un mauvais livre, il n’aurait pas été traité ainsi. Venons à Pancrace-Colardeau (6). C’est un courtisan de Pompignan et de Fréron ; il n’est pas mal de plonger le museau de ces gens-là dans le bourbier de leurs maîtres.

 

          Mon digne philosophe, que deviendra la vérité ? que deviendra la philosophie ? Si les sages veulent être fermes, s’ils sont hardis, s’ils sont liés, je me dévoue pour eux ; mais s’ils sont divisés, s’ils abandonnent la cause commune, je ne songe plus qu’à ma charrue, à mes bœufs, et à mes moutons. Mais, en cultivant la terre, je prierai Dieu que vous l’éclairiez toujours, et vous me tiendrez lieu de public. Que dites-vous du bonnet carré (7) de Midas-Omer ? Je vous embrasse tendrement.

 

 

1 – Sur l’Agriculture. (G.A.)

 

2 – Le président Hénault. (K.)

 

3 – Narcisse. (G.A.)

 

4 – Celle du 17 Juin 1760. (G.A.)

 

5 –Voyez les Lettres sur la nouvelle Héloïse. (G.A.)

 

6 – Voyez l’Epître à Daphné. (G.A.)

 

7 – Voyez l’Epître à madame Denis. (G.A.)

 

 

 

 

 

DE D’ALEMBERT.

 

A Paris, ce 9 d’Avril 1761.

 

 

          Je vous remercie, mon cher maître, de m’avoir envoyé votre charmante Epître sur l’Agriculture, qui ne parle guère d’agriculture, et qui n’en vaut que mieux. C’est, à mon avis, un des plus agréables ouvrages que vous ayez faits. Des gens de votre connaissance, qui en ont pensé comme moi, et qui ne sont pas descendus d’Ismaël, car

 

 

Ils servent et Ball et le Dieu d’Israël,

 

 

l’ont trouvée si bonne, qu’ils ont voulu la lire à la reine ; mais il y avait deux vers malsonnants et offensant les oreilles pieuses, qu’il a fallu corriger pour mettre votre épître en habit décent, et pour la rendre propre à être portée au pied du trône ; et croiriez-vous que c’est moi qui ai fait cette correction ? J’ai donc mis le bon mari d’Eve au lieu du sot mari, qui était pourtant la vraie épithète ; et au lieu de manger la moitié de sa pomme, qui est plaisant, j’ai mis goûter de la fatale pomme, qui est bien plat ; mais cela est encore trop bon pour Versailles.

 

          Riez, si vous voulez, de cette petite anecdote ; mais s’il vous plaît, riez-en tout seul, et n’allez pas en écrire à Paris, comme vous avez fait de ce que je vous ai mandé au sujet des parrains de l’archidiacre. L’abbé d’Olivet me dit l’autre jour à l’Académie, d’un ton cicéronien : « Vous êtes un fripon, vous avez écrit à Genève que j’avais molli dans l’affaire de Trublet. » Je niai le fait, à la vérité assez faiblement. Il me répondit qu’il en avait la preuve dans sa poche, et je ne lui demandai point à la voir. Je craignais d’être trop confondu. Peu m’importe d’avoir des tracasseries avec d’Olivet  et même avec d’autres ; mais il vaut encore mieux n’en pas avoir. C’est pourquoi, si vous voulez savoir les nouvelles de l’école, promettez-moi que vous ne me vendrez plus, et commencez par ne pas parler de ceci, même à d’Olivet.

 

          Je suis sûr, au moins autant qu’on le peut être, que le surintendant de la reine (1) a nommé Saurin ; mais il est vrai que je ne lui ai parlé que la veille de l’élection, et il se pourrait bien qu’avant ce temps-là il en eût servi un autre ; c’est ce que je ne sais pas assez positivement pour pouvoir vous l’assurer. Après tout, c’est ce qu’il est fort peu important d’approfondir ; par malheur, le vin et Trublet sont tirés, il faut les boire.

 

          Nous recevons aujourd’hui l’évêque de Limoges (2) qui ne sait pas lire, et Batteux (3) qui ne sait pas écrire ; mais en revanche nous avons un directeur (4) qui sait lire et écrire, qui s’en pique du moins. Je m’attends à un grand déluge d’esprit, et je crois qu’il faudra qu’on me tienne, comme à Rémond de Saint-Marc, la tête bien ferme. A lundi prochain la réception de l’archidiacre, qui évoquera sûrement l’ombre de Fontenelle, et à qui le directeur fera apparemment compliment sur ses bonnes fortunes ; car il prétend en avoir eu beaucoup par le confessionnal et par la prédication.

 

          Nous avons encore une place vacante à l’Académie ; mais ce ne sera pas, je crois, pour Marmontel. M. le juge d’Aumont fait peur à ces messieurs (5). Vous devez juger par là qu’il ne sont pas fort braves. Ainsi nous aurons eu sept places vacantes à la fois, et nous n’aurons pas choisi le seul homme qu’il nous convenait de prendre. Je ne ferai qu’en rire (car il n’y a que cela de bon), tant qu’ils n’iront pas jusqu’à l’avocat sans cause (6), auteur des Cacouacs ; car pour lors cela passerait la raillerie, et je pourrais bien les prier de nommer Chaumeix ou Omer à ma place, surtout si vous vouliez en même temps donner la vôtre à frère Berthier.

 

          Je viens à Jean-Jacques, non pas à Jean-Jacques Le Franc de Pompignan, qui pense être quelque chose (7), mais à Jean-Jacques Rousseau, qui pense être cynique, et qui n’est qu’inconséquent et ridicule. Je veux qu’il vous ait écrit une lettre impertinente, je veux que vous et vos amis vous ayez à vous en plaindre ; malgré tout cela, je n’approuve pas que vous déclariez publiquement contre lui comme vous faites, et je n’aurai sur cela qu’à vous répéter vos propres paroles : Que deviendra le petit troupeau, s’il est désuni et dispersé ? Nous ne voyons point que ni Platon, ni Aristote, ni Sophocle, ni Euripide, aient écrit contre Diogène, quoique Diogène leur ait dit à tous des injures. Jean-Jacques est un malade de beaucoup d’esprit, et qui n’a d’esprit que quand il a la fièvre. Il ne faut ni le guérir ni l’outrager.

 

          A propos, j’oubliais de vous demander si vous avez reçu un mémoire que j’ai fait sur l’inoculation, et dans lequel je crois avoir prouvé, non que l’inoculation est mauvaise, mais que ses partisans ont assez mal raisonné jusqu’ici, et ne se sont pas doutés de la question. Ce mémoire, très clair, à ce que je crois, et très impartial, a été lu il y a six mois à une assemblée publique de l’Académie des sciences, et m’a paru avoir fait beaucoup d’impression sur les auditeurs. On vient d’imprimer dans une gazette (à la vérité assez obscure) qu’un médecin de Clermont en Auvergne ayant inoculé son fils, le fils est mort de l’inoculation, et que le père est mort de chagrin. Ce fait, s’il est vrai, serait très fâcheux contre l’inoculation, quoique au fond il ne soit pas décisif. Adieu, mon cher confrère ; je ne vous écrirai pourtant plus de l’Acédémie française ; je crains qu’il ne faille dire bientôt de ce titre-là ce que Jacques Roastbeef (8) dit du nom de monsieur : Il y a trop de faquins qui le portent. Adieu.

 

 

1 – Le président Hénault. (G.A.)

 

2 – Coetlosquet. (G.A.)

 

3 – Auteur des Beaux-arts réduits à un même principe,1745. (G.A.)

 

4 – Le duc de Nivernais. (G.A.)

 

5 – On a vu plus haut que Marmontel passait à tort pour être l’auteur d’un pamphlet contre ce duc. (G.A.)

 

6 – Moreau.

 

7 – Voyez la satire intitulée, la Vanité. (G.A.)

 

 

 

 

 

DE VOLTAIRE.

 

A Ferney, 20 d’Avril 1761.

 

 

          Je me hâte de vous répondre, mon grand calculateur de petite-vérole, plein d’esprit et de génie, et antipode des calculateurs, que diligo adhuc Ciceronianum-Olivetum quia optimus grammaticus, quia il fut mon maître, et qu’il me donnait des claques sur le cul quand j’avais quatorze ans. Je ne dirai pas qu’il en a menti, mais il a dit la chose qui n’est pas. Qu’il vous montre ma lettre, s’il l’ose. Certainement votre nom n’y est pas. Il peut avoir quelque finesse, ayant été jésuite. Il a voulu se jouer de votre vivacité parisienne, et vous arracher votre secret. Vous avez peut-être donné dans le panneau. Soyez très sûr que je ne vous compromettrai jamais, et que vous pouvez donner l’essor avec moi à votre très plaisante imagination en toute sûreté.

 

          Vous me paraissez bien honnête de dire qu’un homme de trente ans peut en espérer trente autres. La vie commune ne s’étend qu’à vingt-deux ans sur la masse totale. Je n’ai pas encore bien examiné votre compte ; je vais vous relire : à Paris on ne relit point. Vive la campagne, où le temps est à nous ! En général, je vois que vous en savez plus que notre sourdaud (2). Je vous remercie de votre bon mari. Il faut avouer que la reine est bien bonne, et que si elle était la maîtresse, nous aurions un siècle bien éclairé. Je vous donne mon blanc-seing pour ma place à l’Académie, à la première fantaisie que vous aurez de résigner ; cela sera assez plaisant, et c’est une facétie qu’il ne faut pas manquer. Faites la lettre de remerciement, et je vous réponds de la signer. A l’égard de Jean-Jacques, s’il n’était qu’un inconséquent, un petit bout d’homme pétri de vanité, il n’y aurait pas grand mal ; mais qu’il ait ajouté à l’impertinence de sa lettre l’infamie de cabaler, du fond de son village, avec des pédants sociniens, pour m’empêcher d’avoir un théâtre à Tournay, ou du moins pour empêcher ses concitoyens, qu’il ne connaît pas, de jouer avec moi ; qu’il ait voulu, par cette indigne manœuvre, se préparer un retour triomphant dans ses rues basses (3) ; c’est l’action d’un coquin, et je ne lui pardonnerai jamais. J’aurais tâché de me venger de Platon s’il m’avait joué un pareil tour ; à plus forte raison du laquais de Diogène. Je n’aime ni ses ouvrages ni sa personne, et son procédé est haïssable. L’auteur de la Nouvelle Aloisia n’est qu’un polisson malfaisant. Que les philosophes véritables fassent une confrérie, et alors je me fais brûler pour eux. Cette académie secrète vaudrait mieux que l’académie d’Athènes et toutes celles de Paris ; mais chacun ne songe qu’à soi, et on oublie le premier des devoirs, qui est d’anéantir l’inf…..

 

          Je vous prie, mon grand philosophe, de dire à madame du Deffant combien je lui suis attaché ; je lui écrirai quelque jour une énorme lettre. J’aime à penser avec elle ; je voudrais y souper : je l’aime d’autant plus que j’ai les sots en horreur. Mes compliments à l’abbé Trublet ; j’attends sa harangue avec l’impatience du parterre qui a des sifflets en poche, et qui ne voit pas lever la toile.

 

          A propos, haïssez-vous toujours M. de Chimène, ou Ximenès ? Il vient d’acheter une maison, des prés, des vignes et des champs dans le pays de Gex. Voilà le fruit apparemment de l’Epître sur l’Agriculture. Je suis devenu un malin vieillard. Il y a longtemps que j’ai fait la Capilotade ; c’est un chant qui entre dans la Pucelle : il y aura toujours place pour les personnes que vous me recommanderez. J’ai souffert quarante ans les outrages des bigots et des polissons. J’ai vu qu’il n’y avait rien à gagner à être modéré, et que c’est une duperie. Il faut faire la guerre et mourir noblement

 

 

Sur un tas de bigots immolés à mes pieds.

 

 

          Riez et aimez-moi ; confondez l’inf….. le plus que vous pourrez.

 

 

N.B. -  J’ai lu le mémoire contre les jésuites banqueroutes (4). L’avocat a raison : aucun jésuite ne peut traiter sans engager ses supérieurs. Quand je les ai chassés d’un domaine qu’ils avaient usurpé, il a fallu que le provincial signât le désistement ; mais je les ai chassés sans bruit, je n’ai eu que la moitié du plaisir.

 

 

 

 

1 – Dans le Français à Londres, comédie de Boissy. (G.A.)

 

2 – La Condamine, grand apôtre de l’inoculation. (G.A.)

 

3 – Les rues basses de Genève, où habitait le petit peuple. (G.A.)

 

4 – Il s’agit de la plainte portée par la maison Lyoncy contre les jésuites de Marseille. Voyez le chapitre LXVIII de l’Histoire du Parlement de Paris. (G.A.)

 

 

 

 

 

DE VOLTAIRE.

 

7 ou 8 de Mai 1761.

 

 

          Monsieur le Protée, monsieur le multiforme, je crois que votre Discours sur l’Etude (1) est celui de vos ouvrages qui m’a fait le plus de plaisir, soit parce que c’est le dernier, soit parce que je m’y retrouve. Somme totale, vous êtres grand penseur et grand metteur en œuvre ; mais ce n’est pas assez de montrer qu’on a plus d’esprit que les autres. Allons donc, rendez quelque service au genre humain ; écrasez le fanatisme, sans pourtant risquer de tomber, comme Samson, sous les ruines du temple qu’il démolit ; faites sentir à notre siècle tout sa petitesse et tout son ridicule ; renversez ses idoles. Qui sont ces polissons qui ont fait brûler cette consultation de ce polisson qui a répondu à mademoiselle Clairon par du galimatias (2) ? a-t-on jamais rien vu de plus sot que le livre de cet avocat, et de plus impertinent que l’arrêt qui le condamne ? La séance contre l’Encyclopédie, et le réquisitoire aussi insolent qu’absurde de maître Aliboron-Omer, ne sont-ils pas du quatorzième siècle ? Faut-il qu’une troupe de convulsionnaires soit toute puissante ? et ne doit-on pas rougir, quand on est homme, de ne pas sonner le tocsin contre ces ennemis de l’humanité ? Ne détruisit-on pas dans Athènes la tyrannie des trente, et n’est-ce pas par le ridicule qu’il faut détruire dans Paris la tyrannie des cent quatre-vingts ? On se plaignait autrefois des jésuites ; mais saint Médard devient plus à craindre que saint Ignace. Rendons ces perturbateurs du repos public ridicules aux yeux des honnêtes gens. Qu’ils n’aient plus pour eux que le faubourg Saint-Marceau et les balles. Mon cher philosophe, vous vous déclarez l’ennemi des grands et de leurs flatteurs, et vous avez raison ; mais ces grands protègent dans l’occasion ; ils peuvent faire du bien ; ils méprisent l’infâme ; ils ne persécuteront jamais les philosophes, pour peu que les philosophes daignent s’humaniser avec eux. Mais pour vos pédants de Paris, qui ont acheté un office, pour ces insolents bourgeois, moitié fanatiques, moitié imbéciles, ils ne peuvent faire que du mal.

 

          Notre f….. Académie a donné pour sujet de son prix les louanges d’un chancelier janséniste, persécuteur de toute vérité, mauvais cartésien, ennemi de Newton, faux savant, et faux honnête homme (3). Passe pour le maréchal de Saxe, qui aimait les filles, et qui ne persécutait personne. Je suis indigné de ce qui m’est revenu de Paris. Je ne connais que vous qui puissiez venger la raison. Dites hardiment et fortement tout ce que vous avez sur le cœur. Frappez, et cachez votre main. On vous reconnaîtra ; je veux bien croire qu’on en ait l’esprit, qu’on ait le nez assez bon ; mais on ne pourra vous convaincre, et vous aurez détruit l’empire des cuistres dans la bonne compagnie : en un mot, je vous recommande l’infâme ; faites-moi ce plaisir avant que je meure ; c’est le point essentiel. L’Oracle des fidèles devrait faire une prodigieuse sensation ; mais la nation est trop frivole pour un livre qui demande de l’attention.

 

          A propos, je n’ai pas ici mes calculs de la vie humaine ; mais il est clair que nous autres animaux à deux pieds nous n’avons que vingt-deux ans dans le ventre, l’un portant l’autre. Expliquez-moi comment à trente ans on doit espérer soixante. J’en ai soixante et sept, et je suis bien malingre. Je voudrais vous voir avant de rendre mon corps et mon âme aux quatre éléments.

 

          Dites, je vous prie, à madame du Deffand combien je lui suis attaché. Elle pense et parle, et il y en a de par le monde qui ne savent pas même parler.

 

 

1 – Apologie de l’Etude, lue à l’Académie en Avril 1761. (G.A.)

 

2 – L’avocat Huerne de La Motte. (G.A.)

 

3 – Le chancelier d’Aguesseau. (G.A.)

 

 

 

 

 

 

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