POESIE : A Mademoiselle AISSE
A MADEMOISELLE AISSÉ. (1)
EN LUI ENVOYANT DU RATAFIA POUR L’ESTOMAC.
− 1732 −
Va, porte dans son sang la plus subtile flamme ;
Change en désirs ardents la glace de son cœur ;
Et qu’elle sente la chaleur
Du feu qui brûle mon âme.
1 – On connaît assez cette belle Circassienne que le père de d’Argental ramena, enfant, de Constantinople, et qui mourut, en 1733, des remords que lui causa son amour pour le chevalier d’Aydie. (G.A.)