DICTIONNAIRE PHILOSOPHIQUE : E comme EPOPEE - Partie 3

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E comme ÉPOPÉE.

 

 

 

- Partie 3 -

 

 

 

 

 

DE L’ARIOSTE.

 

 

 

          L’Odyssée d’Homère semble avoir été le premier modèle du Morgante, de l’Orlando innamorato, et de l’Orlando furioso, et, ce qui n’arrive pas toujours, le dernier de ces poèmes a été sans contredit le meilleur.

 

          Les compagnons d’Ulysse changés en pourceaux ; les vents enfermés dans une peau de chèvre ; des musiciennes qui ont des queues de poisson, et qui mangent ceux qui approchent d’elles ; Ulysse qui suit tout nu le chariot d’une belle princesse, qui venait de faire la grande lessive ; Ulysse déguisé en gueux qui demande l’aumône, et qui ensuite tue tous les amants de sa vieille femme, aidé seulement de son fils et de deux valets, sont des imaginations qui ont donné naissance à tous les romans en vers qu’on a faits depuis dans ce goût.

 

Mais le roman de l’Arioste est si plein et si varié, si fécond en beautés de tous les genres, qu’il m’est arrivé plus d’une fois, après l’avoir lu tout entier, de n’avoir d’autre désir que d’en recommencer la lecture. Quel est donc le charme de la poésie naturelle ! Je n’ai jamais pu lire un seul chant de ce poème dans nos traductions en prose.

 

Ce qui m’a surtout charmé dans ce prodigieux ouvrage, c’est que l’auteur, toujours au-dessus de sa matière, la traite en badinant. Il dit les choses les plus sublimes sans effort ; et il les finit souvent par un trait de plaisanterie qui n’est ni déplacé ni recherché. C’est à la foi l’Iliade, l’Odyssée, et don Quichotte (1) : car son principal chevalier errant devient fou comme le héros espagnol, et est infiniment plus plaisant. Il y a bien plus, on s’intéresse à Roland, et personne ne s’intéresse à Don quichotte, qui n’est représenté dans Cervantes que comme un insensé à qui on fait continuellement des malices.

 

Le fond du poème qui rassemble tant de choses est précisément celui de notre roman de Cassandre, qui eut tant de vogue autrefois parmi nous, et qui a perdu cette vogue absolument, parce qu’ayant la longueur de l’Orlando furioso, il n’a aucune de ses beautés ; et quand il les aurait en prose française, cinq ou six stances de l’Arioste les éclipseraient toutes. Ce fond du poème est que la plupart des héros, et les princesses qui n’ont pas péri pendant la guerre, se retrouvent dans Paris après mille aventures, comme les personnages du roman de Cassandre se retrouvent dans la maison de Polémon.

 

Il y a dans l’Orléando furioso un mérite inconnu à toute l’antiquité ; c’est celui de ses exordes. Chaque chant est comme un palais enchanté, dont le vestibule est toujours dans un goût différent, tantôt majestueux, tantôt simple, même grotesque. C’est de la morale, ou de la gaieté, ou de la galanterie, et toujours du naturel et de la vérité.

 

Voyez seulement cet exorde du quarante-quatrième chant de ce poème, qui en contient quarante-six, et qui cependant n’est pas trop long ; de ce poème qui est tout en stances rimées, et qui cependant n’a rien de gêné ; de ce poème qui démontre la nécessité de la rime dans toutes les langues modernes ; de ce poème charmant qui démontre surtout la stérilité et la grossièreté des poèmes épiques barbares dans lesquels les auteurs se sont affranchis du joug de la rime, parce qu’ils n’avaient pas la force de le porter, comme disait Pope, et comme l’a écrit Louis Racine, qui a eu raison alors.

 

 

Spesso in poveri alberghi, e in picciol tetti,

Nelle calamitadi e nei disagi,

Meglio s’aggiungo d’amicizia i petti,

Che fra ricchezze invidiose ed sospetti

Corti regali, e splendidi palagi,

Ove la caritade è in tutto estinta ;

Nè si vede amicizia, se non finta.

 

Quindi avvien che tra principi e signori,

Patti e convenzion sono si frali.

Fan lega oggi re, papi, imperatori,

Doman saran nemici capitali ;

Perchè, qual l’apparenze esteriori,

Non hanno i cor, non han gli animi tali,

Chè non mirando al torto, più ch’ al dritto,

Attendon solamente al lor profitto.

 

 

On a imité ainsi plutôt que traduit cet exorde :

 

 

L’amitié sous le chaume habita quelquefois ;

On ne la trouve point dans les cours orageuses,

Séjour des faux serments, des caresses trompeuses,

Des sourdes factions, des effrénés désirs ;

Séjour où tout est faux, et même les plaisirs.

Les papes, les césars, apaisant leur querelle,

Jurent sur l’Evangile une paix fraternelle ;

Vous les voyez demain l’un de l’autre ennemis ;

C’était pour se tromper qu’ils s’étaient réunis :

Nul serment n’est gardé, nul accord n’est sincère ;

Quand la bouche a parlé, le cœur dit le contraire.

Du ciel qu’ils attestaient ils bravaient le courroux ;

L’intérêt est le dieu qui les gouverne tous.

 

Il n’y a personne d’assez barbare pour ignorer qu’Astolphe alla dans le paradis (chant XXXIV) reprendre le bon sens de Roland, que la passion de ce héros pour Angélique lui avait fait perdre, et qu’il le lui rendit très proprement renfermé dans une fiole.

 

Le prologue du trente-cinquième chant est une allusion à cette aventure :

 

 

Chi salirà per me, Madonna, in cielo

A riportarne il moi perduto ingegno ?

Che poi ch’ usci da’ be’ vostri occhi il telo,

Che’l cor mifisse, ognor perdendo vegno ;

Nè di tanta jattura mi querelo,

Purchè non cresca, ma stia a questo segno.

Ch’hio dubito, se più si va scemando,

Di venir tal, qual ho descritto Orlando.

 

Per riaver l’ingegnio moi m’è avviso,

Che non bisogna che per l’aria io poggi

Nel cerchio dell aluna, o in paradiso,

Che’l mio non credo che tant’ alto allogi.

Ne’ bei vostri occhi, et nel sereno viso,

Nel sen d’avorio e alabastrini poggi

Se ne va errando ; ed io con queste labbia

Lo corro ; se vi par ch’io lo riabbia.

 

 

          Ceux qui n’entendent pas l’italien en peuvent se faire quelque idée de ces strophes par la version française :

 

 

Oh ! si quelqu’un voulait monter pour moi

Au paradis ! s’il y pouvait reprendre

Mon sens commun ! s’il daignait me le rendre !...

Belle Aglaé, je l’ai perdu pour toi ;

Tu m’as rendu plus fou que Roland même ;

C’est ton ouvrage : on est fou quand on aime.

Pour retrouver mon esprit égaré

Il ne faut pas faire un si long voyage.

Tes yeux l’ont pris, il en est éclairé,

Il est errant sur ton charmant visage,

Sur ton beau sein, ce trône des amours ;

Il m’abandonne. Un seul regard peut-être,

Un seul baiser peut le rendre à son maître,

Mais sous tes lois il restera toujours.

 

 

Ce molle et facetum de l’Arioste, cette urbanité, cet atticisme, cette bonne plaisanterie répandue dans tous ses chants, n’ont été ni rendus, ni même sentis par Mirabaud son traducteur, qui ne s’est pas douté que l’Arioste raillait de toutes ses imaginations. Voyez seulement le prologue du vingt-quatrième chant :

 

 

Chi mette il piè sul’ amorosa pania

Cerchi ritrarlo, e non v’inveschi l’ale ;

Chè non è in somma amor se non insania,

A giudicio de’ savi universale.

E sebben, come Orlando, ognum non smania,

Suo furor mostra a qualche altro segnale ;

E qual è di pazzia segno più espresso

Chè per altri voler perder se stesso ?

 

Varj gli effeti son ; ma la pazzia

E tutt’ una pero che li fa uscire.

Gli è come una grand selv, ove la via

Conviene a forza, a chi vi va, fallire ;

Chi sù, chi giù, chi quà, chi la travia.

Per concludere in somma, io vi vo’ dire :

A chi in amor s’invecchia, oltr’ ogni pena

Si convengono I ceppi, e la catena.

 

Ben misi potria dir : Frate, vu vai

L’altrui mostrando, e non vedi il tuo fallo.

Io vi rispondo che comprendo assai,

Or che di mente ho lucido intervallo ;

Ed ho grand cura (e spero farlo omai)

Di riposarmi, e d’uscir fuor di ballo.

Ma tosto far, come vorrei, nol posso ;

Che’l male è penetrato infin all’osso.

 

 

          Voici comme Mirabaud traduit sérieusement cette plaisanterie :

 

 

«  Que celui qui a mis le pied sur les gluaux de l’amour tâche de l’en tirer promptement, et qu’il prenne bien garde à n’y pas laisser aussi engluer ses ailes ; car, au jugement unanime des plus sages, l’amour est une vraie folie. Quoique tous ceux qui s’y abandonnent ne deviennent pas furieux comme Roland, il n’y en a cependant pas un seul qui ne fasse voir de quelque manière combien sa raison est égarée.

 

Les effets de cette manie sont différents, mais une même cause les produit ; c’est comme une épaisse forêt où quiconque veut entrer s’égare nécessairement ; l’un prend à droite, l’autre prend à gauche ; l’un marche en montant, l’autre en descendant. Sans compter enfin toutes les autres peines que l’amour fait souffrir, il nous ôte encore la liberté et nous charge de fers.

 

Quelqu’un me dira peut-être : Eh ! mon ami, prenez pour vous-même le conseil que vous donnez aux autres. C’est bien aussi mon dessein à présent que la raison m’éclaire ; je songe à m’affranchir d’un joug qui me pèse, et j’espère que j’y parviendrai. Il est pourtant vrai que le mal étant fort enraciné, il me faudra pour en guérir beaucoup plus de temps que je ne voudrais. »

 

 

          Je crois reconnaître davantage l’esprit de l’Arioste dans cette imitation faite par un auteur inconnu (2) :

 

 

Qui dans la glu du tendre amour s’empêtre,

De s’en tirer n’est pas longtemps le maître ;

On s’y démène, on y perd son bon sens ;

Témoin Roland et d’autres personnages,

Tous gens de bien, mais fort extravagants :

Ils sont tous fous ; ainsi l’ont dit les sages.

 

Cette folie a différents effet ;

Ainsi qu’on voit dans de vastes forêts,

A droite, à gauche, errer à l’aventure

Des pèlerins au gré de leur monture ;

Leur grand plaisir est de se fourvoyer,

Et pour leur bien je voudrais les lier.

 

A ce propos quelqu’un me dira : Frère,

C’est bien prêché ; mais il fallait te taire,

Corrige-toi sans sermonner les gens.

Oui, mes amis ; oui, je suis très coupable,

Et j’en conviens quand j’ai de bons moments ;

Je prétends bien changer avec le temps,

Mais jusqu’ici le mal est incurable.

 

 

          Quand je dis que l’Arioste égale Homère dans la description des combats, je n’en veux pour preuve que ces vers :

 

 

.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .

.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .

.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .

.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .

Suona l’un brando e l’altro, or basso or alto :

Il martel di Vulcano era più tardo

Nella spelonca affumicata, dove

Battea all’incude i folgori di Giove.

 

Cant. II, st.

 

Aspro concerto, orribile armonia

D’alte querele, d’ululi e di strida

Della misera gente, che peria

Nel fondo, per cagion della sua guida,

Istranamente concordar s’udia

Col fiero suon della fiamma omicida.

.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .

.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .

 

Cant. XIV, st.134.

 

 

L’alto rumor delle sonore trombe,

De’ timpani e de’ barbari stromenti

Giunti al continuo suon d’archi, di frombe,

Di macchine, di ruote e di tormenti,

Et quel di che più por che’l ciel rimbombe,

Gridi, tumulti, gemiti e lamenti,

Rendono un alto suon, ch’a quel s’accorda

Con che i vicin, cadendo, il Nilo assorda.

 

Cant. XVI, st. 56.

 

 

.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .

.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .

.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .

Alle squallide ripe d’Acheronte

Sciolta dal corpo, più freddo che ghiaccio,

Bestemmiando fuggi l’alma sdegnosa,

Chef u si altera al mondo si orgogliosa.

 

Cant. XLVI, st. 140.

 

 

          Voici une faible traduction de ces beaux vers :

 

Entendez-vous leur armure guerrière

Qui retentit des coups de cimeterre ?

Moins violents, moins prompts sont les marteaux

Qui vont frappant les célestes carreaux,

Quand, tout noirci de fumée et de poudre,

Au mont Etna Vulcain forge la foudre.

.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .

.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .

Concert horrible, exécrable harmonie

De cris aigus et de longs hurlements,

Du bruit des cors, des plaintes des mourants,

Et du fracas des maisons embrasées.

Que sous leurs toits la flamme a renversées !

Des instruments de ruine et de mort

Volant en foule et d’un commun effort,

Et la trompette organe du carnage,

De plus d’horreurs emplissent ce rivage,

Que n’en ressent l’étonné voyageur

Alors qu’il voit tout le Nil en fureur,

Tombant des cieux qu’il touche et qu’il inonde,

Sur cents rochers précipiter son onde.

.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .

.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .

Alors, alors, cette âme si terrible,

Impitoyable, orgueilleuse, inflexible,

Fuit de son corps et sort en blasphémant,

Superbe encore à son dernier moment,

Et défiant les éternels abîmes

Où s’engloutit la foule de ses crimes.

 

 

Il a été donné à l’Arioste d’aller et de revenir de ces descriptions terribles aux peintures les plus voluptueuses, et de ces peintures à la morale la plus sage. Ce qu’il y a de plus extraordinaire encore, c’est d’intéresser vivement pour les héros et les héroïnes dont il parle, quoiqu’il y en ait un nombre prodigieux. Il y a presque autant d’événements touchants dans son poème que d’aventures grotesques ; et son lecteur s’accoutume si bien à cette bigarrure, qu’il passe de l’un à l’autre sans en être étonné.

 

Je ne sais quel plaisant a fait courir le premier ce mot prétendu du cardinal d’Este : « Messer Lodovico, voe avete pigliato tante coglionerie ? » Le cardinal aurait dû ajouter : « Dove avete pigliato tante cose divine ? » Aussi est-il appelé en Italie il divino Ariosto.

 

Il fut le maître du Tasse. L’Armide est d’après l’Alcine. Le voyage des deux chevaliers qui vont désenchanter Renaud est absolument imité du voyage d’Astolphe. Et il faut avouer encore que les imaginations fantasques qu’on trouve si souvent dans le poème de Roland le furieux sont bien plus convenables à un sujet mêlé de sérieux et de plaisant qu’au poème sérieux du Tasse, dont le sujet semblait exiger des mœurs plus sévères.

 

Ne passons pas sous silence un autre mérite qui n’est propre qu’à l’Arioste ; je veux parler des charmants prologues de tous ses chants.

 

Je n’avais pas osé autrefois le compter parmi les poètes épiques ; je ne l’avais regardé que comme le premier des grotesques ; mais en le relisant je l’ai trouvé aussi sublime que plaisant, et je lui fais très humblement réparation. Il est très vrai que le pape Léon X publia une bulle en faveur de l’Orlando furioso, et déclara excommuniés ceux qui diraient du mal de ce poème. Je ne veux pas encourir l’excommunication.

 

C’est un grand avantage de la langue italienne, ou plutôt c’est un rare mérite dans le Tasse et dans l’Arioste, que des poèmes si longs, non-seulement rimés, mais rimés en stances, en rimes croisées, ne fatiguent point l’oreille, et que le poète ne paraisse presque jamais gêné.

 

Le Trissin, au contraire, qui s’est délivré du joug de la rime, semble n’en avoir que plus de contrainte, avec bien moins d’harmonie et d’élégance.

 

Spencer, en Angleterre, voulut rimer en stances son poème de la Fée reine ; on l’estima, et personne ne le put lire.

 

Je crois la rime nécessaire à tous les peuples qui n’ont pas dans leur langue une mélodie sensible, marquée par les longues et par les brèves, et qui ne peuvent employer ces dactyles et ces spondées qui font un effet si merveilleux dans le latin.

 

Je me souviendrai toujours que je demandai au célèbre Pope pourquoi Milton n’avait pas rimé son Paradis perdu, et qu’il me répondit : Because he could not ; parce qu’il ne le pouvait pas.

 

Je suis persuadé que la rime, irritant, pour ainsi dire, à tout moment le génie, lui donne autant d’élancements que d’entraves ; qu’en le forçant de tourner sa pensée en mille manières, elle l’oblige aussi de penser avec plus de justesse, et de s’exprimer avec plus de correction. Souvent l’artiste, en s’abandonnant à la facilité des vers blancs, et sentant intérieurement le peu d’harmonie que ces vers produisent, croit y suppléer par des images gigantesques qui ne sont point dans la nature. Enfin, il lui manque le mérite de la difficulté surmontée.

 

Pour les poèmes en prose, je ne sais ce que c’est que ce monstre. Je n’y vois que l’impuissance de faire des vers. J’aimerais autant qu’on me proposât un concert sans instruments. Le Cassandre de La Calprenède sera, si l’on veut, un poème en prose, j’y consens ; mais dix vers du Tasse valent mieux.

 

E comme EPOPEE - Partie 3

 

 

 

1 – « Nos poèmes sociaux, nos révélations révolutionnaires, dit encore P.-J Proudhon, qui avait aussi pour l’Arioste une grande admiration, sont Pantagruel, Roland furieux, Don Quichotte, Gil Blas, Candide, et, toute licence à part, la Pucelle. » (G.A.)

 

2 – Voltaire lui-même.

 

 

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