ESSAI SUR LES MŒURS ET L'ESPRIT DES NATIONS - Partie 17

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ESSAI SUR LES MŒURS ET L'ESPRIT DES NATIONS - Partie 17

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ESSAI

 

SUR LES MŒURS ET L’ESPRIT DES NATIONS

 

 

 

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(Partie 17)

 

 

 

 

 

 

 

 

XXIX.  DES MÉTAMORPHOSES CHEZ LES

GRECS RECUEILLIES PAR OVIDE.

 

 

 

 

          L’opinion de la migration des âmes conduit naturellement aux métamorphoses, comme nous l’avons déjà vu. Toute idée qui frappe l’imagination et qui l’amuse s’étend bientôt par tout le monde. Dès que vous m’avez persuadé que mon âme peut entrer dans le corps d’un cheval, vous n’aurez pas de peine à me faire croire que mon corps peut être changé en cheval aussi.

 

          Les métamorphose recueillies par Ovide, dont nous avons déjà dit un mot, ne devaient point du tout étonner un pythagoricien, un brame, un Chaldéen, un Egyptien. Les dieux s’étaient changés en animaux dans l’ancienne Egypte. Derceto était devenue poisson en Syrie ; Sémiramis avait été changée en colombe à Babylone. Les Juifs, dans des temps très postérieurs, écrivent que Nabuchodonosor fut changé en bœuf, sans compter la femme de Loth transformée en statue de sel. N’est-ce-pas même une métamorphose réelle, quoique passagère, que toutes les apparitions des dieux et des génies sous la forme humaine ?

 

          Un dieu ne peut guère se communiquer à nous qu’en se métamorphosant en homme. Il est vrai que Jupiter prit la figure d’un beau cygne pour jouir de Léda ; mais ces cas sont rares, et, dans toutes les religions, la Divinité prend toujours la figure humaine quand elle vient donner des ordres. Il serait difficile d’entendre la voix des dieux, s’ils se présentaient à nous en crocodiles ou en ours.

 

          Enfin, les dieux se métamorphosèrent presque partout  et dès que nous fûmes instruits des secrets de la magie, nous nous métamorphosâmes nous-mêmes. Plusieurs personnes dignes de foi se changèrent en loups : le mot de loup-garou atteste encore parmi nous cette belle métamorphose.

 

          Ce qui aide beaucoup à croire toutes ces transmutations et tous les prodiges de cette espèce, c’est qu’on ne peut prouver en forme leur impossibilité. On n’a nul argument à pouvoir alléguer à quiconque vous dira : « Un dieu vint hier chez moi sous la figure d’un beau jeune homme, et ma fille accouchera dans neuf mois d’un bel enfant que le dieu a daigné lui faire : mon frère, qui a osé en douter, a été changé en loup ; il court et hurle actuellement dans les bois. » Si la fille accouche en effet, si l’homme devenu loup vous affirme qu’il a subi en effet cette métamorphose, vous ne pouvez démontrer que la chose n’est pas vraie. Vous n’auriez d’autre ressource que d’assigner devant les juges le jeune homme qui a contrefait le dieu, et fait l’enfant à la demoiselle ; qu’à faire observer l’oncle loup-garou, et à prendre des témoins de son imposture. Mais la famille ne s’exposera pas à cet examen ; elle vous soutiendra, avec les prêtres du canton, que vous êtes un profane et un ignorant ; ils vous feront voir que puisqu’une chenille est changée en papillon, un homme peut tout aussi aisément être changé en bête ; et si vous disputez, vous serez déféré à l’inquisition du pays comme un impie qui ne croit ni aux loups-garous, ni aux dieux qui engrossent les filles.

 

 

 

 

 

XXX. DE L’IDOLÂTRIE

 

(1)

 

 

 

 

          Après avoir lu tout ce que l’on a écrit sur l’idolâtrie, on ne trouve rien qui en donne une notion précise. Il semble que Locke soit le premier qui ait appris aux hommes à définir les mots qu’ils prononçaient, et à ne point parler au hasard. Le terme qui répond à idolâtrie ne se trouve dans aucune langue ancienne ; c’est une expression des Grecs des derniers âges, dont on ne s’était jamais servi avant le second siècle de notre ère. C’est un terme de reproche, un mot injurieux : jamais aucun peuple n’a pris la qualité d’idolâtre : jamais aucun gouvernement n’ordonna qu’on adorât une image, comme le dieu suprême de la nature. Les anciens Chaldéens, les anciens Arabes, les anciens Perses, n’eurent longtemps ni images ni temples. Comment ceux qui vénéraient dans le soleil, les astres et le feu, les emblèmes de la Divinité, peuvent-ils être appelés idolâtres ? Ils révéraient ce qu’ils voyaient : mais certainement révérer le soleil et les astres, ce n’est pas adorer une figure taillée par un ouvrier ; c’est avoir un culte erroné, mais ce n’est point être idolâtre.

 

          Je suppose que les Egyptiens aient adoré réellement le chien Anubis et le bœuf Apis ; qu’ils aient été assez fous pour ne les pas regarder comme des animaux consacrés à la Divinité, et comme un emblème du bien que leur Isheth, leur Isis, faisait aux hommes ; pour croire même qu’un rayon céleste animait ce bœuf et ce chien consacrés ; il est clair que ce n’était pas adorer une statue : une bête n’est pas une idole.

 

          Il est indubitable que les hommes eurent des objets de culte avant que d’avoir des sculpteurs, et il est clair que ces hommes si anciens ne pouvaient point être appelés idolâtres. Il reste donc à savoir si ceux qui firent enfin placer les statues dans les temples, et qui firent révérer ces statues, se nommèrent adorateurs de statues, et leurs peuples, adorateurs de statues : c’est assurément ce qu’on ne trouve dans aucun monument de l’antiquité.

 

          Mais en ne prenant point le titre d’idolâtres, l’étaient-ils en effet ? était-il ordonné de croire que la statue de bronze qui représentait la figure fantastique de Bel à Babylone était le Maître, le Dieu, le Créateur du monde ? la figure de Jupiter était-elle Jupiter même ? n’est-ce pas (s’il est permis de comparer les usages de notre sainte religion  avec les usages antiques), n’est-ce pas comme si l’on disait que nous adorons la figure du Père éternel avec une barbe longue, a figure d’une femme et d’un enfant, la figure d’une colombe ? Ce sont des ornements emblématiques dans nos temples : nous les adorons si peu, que, quand ces statues sont de bois, on s’en chauffe dès qu’elles pourrissent, on en érige d’autres ; elles sont de simples avertissements qui parlent aux yeux et à l’imagination. Les Turcs et les réformés croient que les catholiques sont idolâtres ; mais les catholiques ne cessent de protester contre cette injure.

 

          Il n’est pas possible qu’on adore réellement une statue, ni qu’on croie que cette statue est le Dieu suprême. Il n’y avait qu’un Jupiter, mais il y avait mille de ses statures : or, ce Jupiter qu’on croyait lancer la foudre était supposé habiter les nuées, ou le mont Olympe, ou la planète qui porte son nom ; et ses figures ne lançaient point la foudre, et n’étaient ni dans une planète, ni dans les nuées, ni sur le mont Olympe : toutes les prières étaient adressées aux dieux immortels ; et assurément les statues n’étaient pas immortelles.

 

          Des fourbes, il est vrai, firent croire, et des superstitieux crurent que des statues avaient parlé. Combien de fois nos peuples grossiers n’ont-ils pas eu la même crédulité ? mais jamais, chez aucun peuple, ces absurdités ne furent la religion de l’Etat. Quelque vieille imbécile n’aura pas distingué la statue et le dieu : ce n’est pas une raison d’affirmer que le gouvernement pensait comme cette vieille. Les magistrats voulaient qu’on révérât les représentations des dieux adorés, et que l’imagination du peuple fût fixée par ces signes visibles ; c’est précisément ce qu’on fait dans la moitié de l’Europe. On a des figures qui représentent Dieu le père sous la forme d’un vieillard, et on sait bien que Dieu n’est pas un vieillard. On a des images de plusieurs saints qu’on vénère, et on sait bien que ces saints ne sont pas Dieu le père.

 

          De même, si on ose le dire, les anciens ne se méprenaient pas entre les demi-dieux, les dieux, et le maître des dieux. Si ces anciens étaient idolâtres pour avoir des statues dans leurs temples, la moitié de la chrétienté est donc idolâtre aussi ; et si elle ne l’est pas, les nations antiques ne l’étaient pas davantage.

 

          En un mot, il n’y a pas dans toute l’antiquité un seul poète, un seul philosophe, un seul homme d’Etat qui ait dit qu’on adorait de la pierre, du marbre, du bronze ou du bois. Les témoignages du contraire sont innombrables : les nations idolâtres sont donc comme les sorciers : on en parle, mais il n’y en eut jamais.

 

          Un commentateur, Dacier, a conclu qu’on adorait réellement la statue de Priape, parce qu’Horace, en faisant parler cet épouvantail, lui fait dire : « J’étais autrefois un tronc ; l’ouvrier, incertain s’il en ferait un dieu ou une escabelle prit le parti d’en faire un dieu, etc. » Le commentateur cite le prophète Baruch, pour prouver que du temps d’Horace on regardait la figure de Priape comme une divinité réelle : il ne voit pas qu’Horace se moque et du prétendu dieu et de sa statue. Il se peut qu’une de ses servantes, en voyant cette énorme figure, crût qu’elle avait quelque chose de divin ; mais assurément tous ces Priapes de bois dont les jardins étaient remplis pour chasser les oiseaux n’étaient pas regardés comme les créateurs du monde.

 

          Il est dit que Moïse, malgré la loi divine de ne faire aucune représentation d’hommes ou d’animaux, érigea un serpent d’airain, ce qui était une imitation du serpent d’argent que les prêtres d’Egypte portaient en procession : mais quoique ce serpent fût fait pour guérir les morsures des serpents véritables, cependant on ne l’adorait pas. Salomon mit deux chérubins dans le temple ; mais on ne regardait pas ces chérubins comme des dieux. Si donc, dans le temple des Juifs et dans les nôtres, on a respecté des statues sans être idolâtre, pourquoi tant de reproches aux autres nations ? ou nous devons les absoudre ou elles doivent nous accuser.

 

 

1 – Comparez l’article IDOLÂTRIE, Dictionnaire philosophique. (G.A.)

 

 

 

 

 

XXXI. DES ORACLES.

 

 

 

 

 

          Il est évident qu’on ne peut savoir l’avenir, parce qu’on ne peut savoir ce qui n’est pas ; mais il est clair aussi qu’on peut conjecturer un événement.

 

          Vous voyez une armée nombreuse et disciplinée, conduite par un chef habile, s’avancer dans un lieu avantageux contre un capitaine imprudent suivi de peu de troupes mal armées, mal postées, et dont vous savez que la moitié le trahit ; vous prédisez que ce capitaine sera battu.

 

          Vous avez remarqué qu’un jeune homme et une fille s’aiment éperdument ; vous les avez observés sortant l’un et l’autre de la maison paternelle ; vous annoncez que dans peu cette fille sera enceinte : vous ne vous trompez guère. Toutes les prédictions se réduisent au calcul des probabilités. Il y a donc point de nation chez laquelle on n’ait fait des prédictions qui se sont en effet accomplies. La plus célèbre, la plus confirmée, est celle que fit ce traître, Flavien Josèphe, à Vespasien et Titus son fils, vainqueurs des Juifs. Il voyait Vespasien et Titus adorés des armées romaines dans l’Orient, et Néron détesté de tout l’empire. Il ose, pour gagner les bonnes grâces de Vespasien, lui prédire, au nom du Dieu des Juifs (1), que lui et son fils seront empereurs : ils le furent en effet ; mais il est évident que Josèphe ; s’il est empereur, il le récompense ; et tant qu’il ne règne pas, il espère régner. Vespasien fait dire à ce Josèphe que, s’il est prophète, il devait avoir prédit la prise de Jotapat, qu’il avait en vain défendue contre l’armée romaine ; Josèphe répond qu’en effet il l’avait prédite ; ce qui n’était pas bien surprenant. Quel commandant, en soutenant un siège dans une petite place contre une grande armée, ne prédit pas que la place sera prise ?

 

          Il n’était pas bien difficile de sentir qu’on pouvait s’attirer le respect et l’argent de la multitude en faisant le prophète, et que la crédulité du peuple devait être le revenu de quiconque saurait le tromper. Il y eut partout des devins ; mais ce n’était pas assez de ne prédire qu’en son propre nom, il fallait parler au nom de la Divinité ; et, depuis les prophètes de l’Egypte, qui s’appelaient les voyants, jusqu’à Ulpius, prophète du mignon de l’empereur Adrien devenu dieu, il y eut un nombre prodigieux de charlatans sacrés qui firent parler les dieux pour se moquer des hommes. On sait assez comment ils pouvaient réussir : tantôt par une réponse ambiguë qu’ils expliquaient ensuite comme ils voulaient : tantôt en corrompant des domestiques, en s’informant d’eux secrètement des aventures des dévots qui venaient les consulter. Un idiot était tout étonné qu’un fourbe lui dît de la part de Dieu ce qu’il avait fait de plus caché.

 

          Ces prophètes passaient pour savoir le passé, le présent, et l’avenir ; c’est l’éloge qu’Homère fait de Calchas. Je n’ajouterai rien ici à ce que le savant Van Dale et le judicieux Fontenelle son rédacteur ont dit des oracles. Ils ont dévoilé avec sagacité des siècles de fourberie ; et le jésuite Baltus montra bien peu de sens, ou beaucoup de malignité, quand il soutint contre eux la vérité des oracles païens par les principes de la religion chrétienne. C’était réellement faire à Dieu une injure de prétendre que ce Dieu de bonté et de vérité eût lâché les diables de l’enfer pour venir faire sur la terre ce qu’il ne fait pas lui-même, pour rendre des oracles.

 

          Ou ces diables disaient vrai, et en ce cas il était impossible de ne les pas croire ; et Dieu, appuyant toutes les fausses religions par des miracles journaliers, jetait lui-même l’univers entre les bras de ses ennemis : ou ils disaient faux ; et en ce cas Dieu déchaînait les diables pour tromper tous les hommes. Il n’y a peut-être jamais eu d’opinion plus absurde.

 

          L’oracle le plus fameux fut celui de Delphes. On choisit d’abord de jeunes filles innocentes, comme plus propres que les autres à être inspirées, c’est-à-dire à proférer de bonne foi le galimatias que les prêtres leur dictaient. La jeune Pythie montait sur un trépied, posé dans l’ouverture d’un trou dont il sortait une exhalaison prophétique. L’esprit divin entrait sous la robe de la Pythie par un endroit fort humain ; mais depuis qu’une jolie Pythie fut enlevée par un dévot, on prit des vieilles pour faire le métier : et je crois que c’est la raison pour laquelle l’oracle de Delphes commença à perdre beaucoup de son crédit.

 

          Les divinations, les augures, étaient des espèces d’oracles, et sont, je crois, d’une plus haute antiquité ; car il fallait bien des cérémonies, bien du temps pour achalander un oracle divin qui ne pouvait se passer de temple et de prêtres, et rien n’était plus aisé que de dire la bonne aventure dans les carrefours. Cet art se subdivisa en milles façons ; on prédit par le vol des oiseaux, par le foie des moutons, par les plis formés par la paume de la main, par des cercles tracés sur la terre, par l’eau, par le feu, par de petits cailloux, par des baguettes, par tout ce qu’on imagina, et souvent même par un pur enthousiasme qui tenait lieu de toutes les règles. Mais qui fut celui qui inventa cet art ? ce fut le premier fripon qui rencontra un imbécile.

 

          La plupart des prédictions étaient comme celles de l’Almanach de Liège. Un grand mourra ; il y aura des naufrages. Un juge de village mourait-il dans l’année, c’était, pour ce village, le grand dont la mort était prédite ; une barque de pêcheur était-elle submergée, voilà les grands naufrages annoncés. L’auteur de l’Almanach de Liège est un sorcier, soit que ces prédictions soient accomplies, soit qu’elles ne le soient pas ; car, si quelque événement les favorise, sa magie est démontrée : si les événements sont contraires, on applique la prédiction à toute autre chose, et l’allégorie le tire d’affaire

 

          L’Almanach de Liège a dit qu’il viendrait un peuple du nord qui détruirait tout ; ce peuple ne vient point ; mais un vent du nord fait geler quelques vignes : c’est ce qui a été prédit par Matthieu Laensberg. Quelqu’un ose-t-il douter de son savoir, aussitôt les colporteurs le dénoncent comme un mauvais citoyen, et les astrologues le traitent même de petit esprit et de méchant raisonneur (2).

 

          Les Sunnites mahométans ont beaucoup employé cette méthode dans l’explication du Koran de Mahomet. L’étoile Aldebaran avait été en grande vénération chez les Arabes ; elle signifie l’œil du taureau ; cela voulait dire que l’œil de Mahomet éclairerait les Arabes ; et que, comme un taureau, il frapperait ses ennemis de ses cornes.

 

          L’arbre acacia était en vénération dans l’Arabie ; on en faisait de grandes haies qui préservaient les moissons de l’ardeur du soleil ; Mahomet est l’acacia qui doit couvrir la terre de son ombre salutaire. Les Turcs sensés rient de ces bêtises subtiles, les jeunes femmes n’y pensent pas ; les vieilles dévotes y croient ; et celui qui dirait publiquement à un derviche qu’il enseigne des sottises courrait risque d’être empalé. Il y a eu des savants qui ont trouvé l’histoire de leur temps dans l’Iliade et dans l’Odyssée ; mais ces savants n’ont pas fait la même fortune que les commentateurs de l’Alcoran.

 

          La plus brillante fonction des oracles fut d’assurer la victoire dans la guerre. Chaque armée, chaque nation avait ses oracles qui lui promettaient des triomphes. L’un des deux partis avait reçu infailliblement un oracle véritable. Le vaincu, qui avait été trompé, attribuait sa défaite à quelque faute commise envers les dieux, après l’oracle rendu ; il espérait qu’une autre fois l’oracle s’accomplirait. Ainsi presque toute la terre s’est nourrie d’illusion. Il n’y eut presque point de peuple qui ne conservât dans ses archives, ou qui n’eût, par la tradition orale, quelque prédiction qui l’assurait de la conquête du monde, c’est-à-dire des nations voisines ; point de conquérant qui n’ait été prédit formellement aussitôt après sa conquête. Les Juifs mêmes, enfermés dans un coin de terre presque inconnu, entre l’Anti-Liban, l’Arabie Déserte et la Pétrée, espérèrent, comme les autres peuples, d’être les maîtres de l’univers, fondés sur mille oracles que nous expliquons dans un sens mystique, et qu’ils entendaient dans le sens littéral.

 

 

1 – Josèphe, liv. III, ch. XXVIII.

2 – Une des plus célèbres prédictions du Matthieu Laensberg est assurément celle que hasarda le jeune homme chargé de la rédaction du livre pour l’année 1830 : « Juillet. Il y aura un grand remue-ménage. Une partie de l’Europe sera mise à feu et à sang…. Murmures des peuples subjugués, et insurrection. Les amis de la paix et des lois feront cesser ces horreurs. Le feu se changera en fumée, et bien des gens en sortiront noirs comme l’enfer. » (G.A.)

 

 

 

 

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