EPITRE : A l'empereur François Ier

Publié le par loveVoltaire

A-L-EMPEREUR-FRANCOIS-1er---1756.jpg

 

Photo de PAPAPOUSS

 

 

 

 

 

 

A L’EMPEREUR FRANÇOIS Ier,

 

ET L’IMPÉRATRICE, REINE DE HONGRIE,

SUR L’INAUGURATION DE L’UNIVERSITÉ DE VIENNE.

 

 

  1756 

 

 

 

Quand un roi bienfaisant, que ses peuples bénissent,

Les a comblés de ses bienfaits,

Les autres nations à sa gloire applaudissent ;

Les étrangers charmés deviennent ses sujets ;

Tous les rois à l’envi vont suivre ses exemples :

Il est le bienfaiteur du reste des mortels ;

Et, tandis qu’aux beaux-arts il élève des temples,

Dans nos cœurs il a des autels.

Dans Vienne à l’indigence on donne des asiles,

Aux guerriers des leçons, des honneurs aux beaux-arts,

Et des secours aux arts utiles.

Connaissez à ces traits la fille des Césars.

Du Danube embelli les rives fortunées

Font retentir la voix des premiers des Germains ;

Leurs chants sont parvenus aux Alpes étonnées,

Et l’écho les redit aux rivages romains.

Le Rhône impétueux et la Tamise altière

Répètent les mêmes accents.

Thérèse et son époux ont dans l’Europe entière

Un concert d’applaudissements.

Couple auguste et chéri, recevez cet hommage

Que cent nations ont dicté ;

Pardonnez cet éloge, et souffrez ce langage

En faveur de la vérité.

 

 

A L'EMPEREUR FRANCOIS 1er - 1756

 

 

 

Publié dans Epîtres

Commenter cet article