NOTES, REMARQUES ET PENSÉES - Mars 1773
Photo de PAPAPOUSS
DÉCLARATION DE M. DE VOLTAIRE.
- Mercure, mars 1773 -
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Celui qui a vendu la tragédie des Lois de Minos au libraire Valade, rue Saint-Jacques, n’a pas fait une action honnête, quoiqu’elle soit assez commune ; il a volé des comédiens à qui l’auteur avait abandonné, selon sa coutume, le petit honoraire qui peut revenir des représentations, et de l’édition honoraire qui peut revenir des représentations, et de l’édition de ses ouvrages passagers. C’est aujourd’hui un des plus petits inconvénients de la littérature. Mais l’éditeur des Lois de Minos (1) ayant entièrement défiguré cette pièce qui n’est pas reconnaissable, l’auteur est obligé d’en avertir le petit nombre de lecteurs qui pourraient l’acheter.
Il avertit aussi ceux qui lui écrivent des lettres anonymes, qu’il renvoie au rebut toutes les lettres des personnes qu’il n’a pas l’honneur de connaître.
1 - Voyez, au THÉÂTRE, notre Avertissement sur cette tragédie. (G.A.)