POÉSIE - La charité mal reçue
Photo de PAPAPOUSS
LA CHARITÉ MAL REÇUE.
- 1768 -
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Un mendiant poussait des cris perçants ;
Choiseul le plaint, et quelque argent lui donne.
Le drôle alors insulte les passants ;
Choiseul est juste : aux coups il l’abandonne.
Cher La Bletterie, apaise ton courroux ;
Reçois l’aumône et souffre en paix les coups.
[Voyez d’autres vers contre La Bletterie dans la lettre à d’Alembert, du 27 avril 1768, dans une lettre à Saurin du 1er juillet et dans une lettre à Marin du 19 août de la même année.] (G.A.)