ENTRETIENS PHILOSOPHIQUES - Le dîner du comte de Boulainvilliers - Partie 3

Publié le par loveVoltaire

ENTRETIENS PHILOSOPHIQUES - Le dîner du comte de Boulainvilliers - Partie 3

Photo de PAPAPOUSS

 

 

 

 

 

 

LE DÎNER DU COMTE DE BOULAINVILLIERS.

 

 

 

 

(Partie 3)

 

 

______

 

 

 

 

 

 

 

 

LA COMTESSE.

 

          Ma foi, mon cher abbé, je ne vous conseille pas non plus de parler des miracles de Jésus. Le créateur de l’univers se serait-il fait Juif pour changer l’eau en vin à des noces où tout le monde était déjà ivre ? aurait-il été emporté par le diable sur une montagne d’où l’on voit tous les royaumes de la terre ? aurait-il envoyé le diable, dans le corps de deux mille cochons dans un pays où il n’y avait point de cochons ? aurait-il séché un figuier pour n’avoir pas porté des figues, « quand ce n’était pas le temps des figues ? » Croyez-moi, ces miracles sont tout aussi ridicules que ceux de Moïse. Convenez hautement de ce que vous pensez au fond du cœur.

 

L’ABBÉ.

 

          Madame, un peu de condescendance pour ma robe, s’il vous plaît ; laissez-moi faire mon métier ; je suis un peu battu peut-être sur les prophéties et sur les miracles ; mais pour les martyrs, il est certain qu’il y en a eu ; et Pascal, le patriarche de Port-Royal des Champs, a dit : « Je crois volontiers les histoires dont les témoins se font égorger (1). »

 

M. FRÉRET.

 

          Ah ! monsieur, que de mauvaise foi et d’ignorance dans Pascal ! on croirait, à l’entendre, qu’il a vu les interrogatoires des apôtres, et qu’il a été témoin de leur supplice. Mais où a-t-il vu qu’ils aient été suppliciés ? Qui lui a dit que Simon Barjone, surnommé Pierre, a été crucifié à Rome, la tête en bas ? qui lui a dit que ce Barjone, un misérable pêcheur de Galilée, ait jamais été à Rome, et y ait parlé latin (2) ? Hélas ! s’il eût été condamné à Rome, si les chrétiens l’avaient su, la première église qu’il aurait bâtie depuis à l’honneur des saints aurait été Saint-Pierre de Rome, et non pas Saint-Jean de Latran ; les papes n’y eussent pas manqué ; leur ambition y eût trouvé un beau prétexte. A quoi est-on réduit, quand, pour prouver que ce Pierre Barjone a demeuré à Rome, on est obligé de dire qu’une lettre qu’on lui attribue datée de Babylone, était en effet écrite de Rome même ? sur quoi un auteur célèbre (3) a très bien dit que, moyennant une telle explication, une lettre datée de Pétersbourg devait avoir été écrite à Constantinople.

 

          Vous n’ignorez pas quels sont les imposteurs qui ont parlé de ce voyage de Pierre. C’est un Abdias, qui le premier écrivit que Pierre était venu du lac de Génézareth droit à Rome chez l’empereur, pour faire assaut de miracles contre Simon le Magicien ; c’est lui qui fait le conte d’un parent de l’empereur ressuscité à moitié par Simon, et entièrement par l’autre Simon Barjone ; c’est lui qui met aux prises les deux Simon, dont l’un vole dans les airs et se casse les deux jambes par les prières de l’autre ; c’est lui qui fait l’histoire fameuse des deux dogues envoyés par Simon pour manger Pierre. Tout cela est répété par un Marcel (4), par un Hégésippe. Voilà les fondements de la religion chrétienne. Vous n’y voyez qu’un tissu des plus plates impostures faites par la plus vile canaille, laquelle seule embrassa le christianisme pendant cent années.

 

          C’est une suite non interrompue de faussaires. Ils forgent des lettres de Jésus-Christ, ils forgent des lettres de Pilate, des lettres de Sénèque, des constitutions apostoliques, des vers des sybilles en acrostiches, des Evangiles au nombre de plus de quarante, des actes de Barnabé, des liturgies de Pierre, de Jacques, de Matthieu et de Marc, etc., etc., etc. (5). Vous le savez, monsieur, vous les avez lues, sans doute, ces archives infâmes du mensonge, que vous appelez fraudes pieuses ; et vous n’aurez pas l’honnêteté de convenir, au moins devant vos amis, que le trône du pape n’a été établi que sur d’abominables chimères, pour le malheur du genre humain ?

 

L’ABBÉ.

 

          Mais comment la religion chrétienne aurait-elle pu s’élever si haut, si elle n’avait eu pour base que le fanatisme et le mensonge ?

 

LE COMTE.

 

          Et comment le mahométisme s’est-il élevé encore plus haut ? Du moins ses mensonges ont été plus nobles, et son fanatisme plus généreux. Du moins Mahomet a écrit et combattu (6) ; et Jésus n’a su ni écrire ni se défendre. Mahomet avait le courage d’Alexandre avec l’esprit de Numa ; et votre Jésus a sué sang et eau dès qu’il a été condamné par ses juges. Le mahométisme n’a jamais changé, et vous autres vous avez changé vingt fois toute votre religion. Il y a plus de différence entre ce qu’elle est aujourd’hui et ce qu’elle était dans vos premiers temps, qu’entre vos usages et ceux du roi Dagobert. Misérables chrétiens ! non, vous n’adorez pas votre Jésus, vous lui insultez en substituant vos nouvelles lois aux siennes. Vous vous moquez plus de lui avec vos mystères, vos agnus, vos reliques, vos indulgences, vos bénéfices simples, et votre papauté, que vous ne vous en moquez tous les ans, le cinq janvier, par vos noëls dissolus, dans lesquels vous couvrez de ridicule la vierge Marie, l’ange qu la salue, le pigeon qui l’engrosse, le charpentier qui en est jaloux, et le poupon que les trois rois viennent complimenter entre un bœuf et un âne, digne compagnie d’une telle famille.

 

L’ABBÉ.

 

          C’est pourtant ce ridicule que saint Augustin a trouvé divin ; il disait : « Je le crois, parce que cela est absurde ; je le crois, parce que cela est impossible. »

 

M. FRÉRET.

 

          Eh ! que nous importent les rêveries d’un Africain, tantôt manichéen, tantôt chrétien, tantôt débauché, tantôt dévot, tantôt tolérant, tantôt persécuteur ? Que nous fait son galimatias théologique ? Voudriez-vous que je respectasse cet insensé rhéteur quand il dit, dans son sermon XXII, que l’ange fit un enfant à Marie par l’oreille ? imprœgnavit per aurem.

 

LA COMTESSE.

 

          En effet je vois l’absurde ; mais je ne vois pas le divin. Je trouve très simple que le christianisme se soit formé dans la populace, comme les sectes des anabaptistes et des quakers se sont établies comme les prophètes du Vivarais et des Cévennes se sont formés, comme la faction des convulsionnaires prend déjà des forces (7). L’enthousiasme commence, la fourberie achève. Il en est de la religion comme du jeu :

 

On commence par être dupe,

On finit par être fripon (8).

 

M. FRÉRET.

 

          Il n’est que trop vrai, madame. Ce qui résulte de plus probable du chaos des histoires de Jésus, écrites contre lui par les Juifs, et en sa faveur par les chrétiens, c’est qu’il était un Juif de bonne foi, qui voulait se faire valoir auprès du peuple, comme les fondateurs des récabites, des esséniens, des saducéens, des pharisiens, des judaïtes, des hérodiens, des joanistes, des thérapeutes, et de tant d’autres petites factions élevées dans la Syrie, qui était la patrie du fanatisme. Il est probable qu’il mit quelques femmes dans son parti, ainsi que tous ceux qui voulurent être chefs de secte ; qu’il lui échappa plusieurs discours indiscrets contre les magistrats, et qu’il fut puni cruellement du dernier supplice. Mais qu’il ait été condamné, ou sous le règne d’Hérode-le-Grand, comme le prétendent les talmudistes, ou sous Hérode-le-Tétrarque, comme le disent quelques Evangiles, cela est fort indifférent. Il est avéré que ses disciples furent très obscurs jusqu’à ce qu’ils eussent rencontré quelques platoniciens dans Alexandrie qui étayèrent les rêveries des galiléens par les rêveries de Platon. Les peuples d’alors étaient infatués de démons, de mauvais génies, d’obsessions, de possessions, de magie, comme le sont aujourd’hui les sauvages. Presque toutes les maladies étaient des possessions d’esprits malins. Les Juifs de temps immémorial, s’étaient vantés de chasser les diables avec la racine barath, mise sous le nez des malades, et quelques paroles attribuées à Salomon. Le jeune Tobie chassait les diables avec la fumée d’un poisson sur le gril. Voilà l’origine des miracles dont les galiléens se vantèrent.

 

          Les gentils étaient assez fanatiques pour convenir que les galiléens pouvaient faire ces beaux prodiges ; car les gentils croyaient en faire eux-mêmes. Ils croyaient à la magie comme les disciples de Jésus. Si quelques malades guérissaient par les forces de la nature, ils ne manquaient pas d’assurer qu’ils avaient été délivrés d’un mal de tête par la force des enchantements. Ils disaient aux chrétiens : Vous avez de beaux secrets, et nous aussi ; vous guérissez avec des paroles, et nous aussi ; vous n’avez sur nous aucun avantage.

 

          Mais quand les galiléens, ayant gagné une nombreuse populace, commencèrent à prêcher contre la religion de l’Etat ; quand, après avoir demandé la tolérance, ils osèrent être intolérants ; quand ils voulurent élever leur nouveau fanatisme sur les ruines du fanatisme ancien, alors les prêtres et les magistrats romains les eurent en horreur ; alors on réprima leur audace. Que firent-ils ? ils supposèrent, comme nous l’avons vu, mille ouvrages en leur faveur ; de dupes ils devinrent fripons, ils devinrent faussaires ; ils se défendirent par les plus indignes fraudes, ne pouvant employer d’autres armes, jusqu’au temps où Constantin, devenu empereur avec leur argent, mit leur religion sur le trône. Alors les fripons furent sanguinaires. J’ose vous assurer que depuis le concile de Nicée jusqu’à la sédition des Cévennes, il ne s’est pas écoulé une seule année où le christianisme n’ait versé le sang.

 

L’ABBÉ.

 

          Ah ! monsieur, c’est beaucoup dire.

 

M. FRÉRET.

 

          Non ; ce n’est pas assez dire. Relisez seulement l’Histoire ecclésiastique (9) ; voyez les donatistes et leurs adversaires s’assommant à coups de bâton ; les athanasiens et les ariens remplissant l’empire romain de carnage pour une diphtongue. Voyez ces barbares chrétiens se plaindre amèrement que le sage empereur Julien les empêche de s’égorger et de se détruire. Regardez cette suite épouvantable de massacres ; tant de citoyens mourant dans les supplices, tant de princes assassinés, les bûchers allumés dans vos conciles, douze millions d’innocents, habitants d’un nouvel hémisphère, tués comme des bêtes fauves dans un parc, sous prétexte qu’ils ne voulaient pas être chrétiens ; et, dans notre ancien hémisphère, les chrétiens immolés sans cesse les uns par les autres, vieillards, enfants, mères, femmes, filles, expirant en foule dans les croisades des Albigeois, dans les guerres des hussites, dans celles des luthériens, des calvinistes, des anabaptistes, à la Saint-Barthélemy, aux massacres d’Irlande, à ceux du Piémont, à ceux des Cévennes ; tandis qu’un évêque de Rome, mollement couché sur un lit de repos, se fait baiser les pieds, et que cinquante châtrés lui font entendre leurs fredons pour le désennuyer. Dieu m’est témoin que ce portrait est fidèle, et vous n’oseriez me contredire.

 

L’ABBÉ.

 

          J’avoue qu’il y a quelque chose de vrai ; mais, comme disait l’évêque de Noyon (10), ce ne sont pas là des matières de table ; ce sont des tables des matières. Les dîners seraient trop tristes si la conversation roulait longtemps sur les horreurs du genre humain. L’histoire de l’Eglise trouble la digestion.

 

LE COMTE.

 

          Les faits l’ont troublée davantage.

 

L’ABBÉ.

 

          Ce n’est pas la faute de la religion chrétienne, c’est celle des abus.

 

LE COMTE.

 

          Cela serait bon s’il n’y avait eu que peu d’abus. Mais si les prêtres ont voulu vivre à nos dépens depuis que Paul, ou celui qui a pris son nom, a écrit : « Ne suis-je pas en droit de me faire nourrir et vêtir par vous, moi, ma femme, ou ma sœur ? » Si l’Eglise a voulu toujours envahir, si elle a employé toujours toutes les armes possibles pour nous ôter nos biens et nos vies, depuis la prétendue aventure d’Ananie et de Saphire, qui avaient, dit-on, apporté aux pieds de Simon Barjone le prix de leurs héritages, et qui avaient gardé quelques drachmes pour leur subsistance ; s’il est évident que l’histoire de l’Eglise est une suite continuelle de querelles, d’impostures, de vexations, de fourberies, de rapines, et de meurtres ; alors il est démontré que l’abus est dans la chose même, comme il est démontré qu’un loup a toujours été carnassier, et que ce n’est point par quelques abus passagers qu’il a sucé le sang de nos moutons.

 

L’ABBÉ.

 

          Vous en pourriez dire autant de toutes les religions.

 

LE COMTE.

 

          Point du tout : je vous défie de me montrer une seule guerre excitée pour le dogme dans une seule secte de l’antiquité. Je vous défie de me montrer chez les Romains un seul homme persécuté pour ses opinions, depuis Romulus jusqu’au temps où les chrétiens vinrent tout bouleverser. Cette absurde barbarie n’était réservée qu’à nous. Vous sentez, en rougissant, la vérité qui vous presse, et vous n’avez rien à répondre.

 

L’ABBÉ.

 

          Aussi je ne réponds rien. Je conviens que les disputes théologiques sont absurdes et funestes.

 

M. FRÉRET.

 

          Convenez donc aussi qu’il faut couper par la racine un arbre qui a toujours porté des poisons.

 

L’ABBÉ.

 

          C’est ce que je ne vous accorderai point ; car cet arbre a aussi quelquefois porté de bons fruits. Si une république a toujours été dans les dissensions, je ne veux pas pour cela qu’on détruise la république. On peut réformer ses lois.

 

LE COMTE.

 

          Il n’en est pas d’un Etat comme d’une religion. Venise a réformé ses lois, et a été florissante ; mais quand on a voulu réformer le catholicisme, l’Europe a nagé dans le sang ; et en dernier lieu, quand le célèbre Locke, voulant ménager à la fois les impostures de cette religion et les droits de l’humanité, a écrit son livre du Christianisme raisonnable, il n’a pas eu quatre disciples ; preuve assez forte que le christianisme et la raison ne peuvent subsister ensemble. Il ne reste qu’un seul remède dans l’état où sont les choses, encore n’est-il qu’un palliatif ; c’est de rendre la religion absolument dépendante du souverain et des magistrats.

 

M. FRÉRET.

 

          Oui, pourvu que le souverain et les magistrats soient éclairés, pourvu qu’ils sachent tolérer également toute religion, regarder tous les hommes comme leurs frères, n’avoir aucun égard à ce qu’ils pensent, et en avoir beaucoup à ce qu’ils font ; les laisser libres dans leur commerce avec Dieu, et ne les enchaîner qu’aux lois dans tout ce qu’ils doivent aux hommes. Car il faudrait traiter comme des bêtes féroces des magistrats qui soutiendraient leur religion par des bourreaux (11).

 

L’ABBÉ.

 

          Et si toutes les religions étant autorisées, elles se battent toutes les unes contre les autres ? si le catholique, le protestant, le grec, le turc, le juif, se prennent par les oreilles en sortant de la messe, du prêche, de la mosquée, et de la synagogue ?

 

M. FRÉRET.

 

          Alors il faut qu’un régiment de dragons les dissipe.

 

LE COMTE.

 

          J’aimerais mieux encore leur donner des leçons de modération que de leur envoyer des régiments ; je voudrais commencer par instruire les hommes avant de les punir.

 

L’ABBÉ.

 

          Instruire les hommes ! que dites-vous, monsieur le comte ? les en croyez-vous dignes ?

 

LE COMTE.

 

          J’entends ; vous pensez toujours qu’il ne faut que les tromper : vous n’êtes qu’à moitié guéri ; votre ancien mal vous reprend toujours (12).

 

LA COMTESSE.

 

          A propos, j’ai oublié de vous demander votre avis sur une chose que je lus hier dans l’histoire de ces bons mahométans qui m’a beaucoup frappée. Assan fils d’Ali, étant au bain, un de ses esclaves lui jeta par mégarde une chaudière d’eau bouillante sur le corps. Les domestiques d’Assan voulurent empaler le coupable. Assan, au lieu de le faire empaler, lui fit donner vingt pièces d’or. « Il  a, dit-il, un degré de gloire dans le paradis pour ceux qui paient les services, un plus grand pour ceux qui pardonnent le mal, et un plus grand encore pour ceux qui récompensent le mal involontaire. » Comment trouvez-vous cette action et ce discours ?

 

LE COMTE.

 

          Je reconnais là mes bons musulmans du premier siècle.

 

L’ABBÉ.

 

          Et moi, mes bons chrétiens.

 

M. FRÉRET.

 

          Et moi, je suis fâché qu’Assan l’échaudé, fils d’Ali, ait donné vingt pièces d’or pour avoir de la gloire en paradis. Je n’aime point les belles actions intéressées. J’aurais voulu qu’Assan eût été assez vertueux et assez humain pour consoler le désespoir de l’esclave, sans songer à être placé dans le paradis au troisième degré.

 

LA COMTESSE.

 

          Allons prendre du café. J’imagine que, si à tous les dîners de Paris, de Vienne, de Madrid, de Lisbonne, de Rome, et de Moscou, on avait des conversations aussi instructives, le monde n’en irait que mieux (13).

 

 

 

1 – Voyez les Remarques sur Pascal, dans la PHILOSOPHIE. (G.A.)

 

2 – Voyez dans le Dictionnaire philosophique, l’article VOYAGE DE SAINT PIERRE A ROME. (G.A.)

 

3 – Voltaire lui-même. (G.A.)

 

4 – Voyez, dans la Collection d’anciens Evangiles, la Relation de Marcel. (G.A.)

 

5 – Voyez sur tout cela, la Collection d’anciens Évangiles. (G.A.)

 

6 – Boulainvilliers, avons-nous dit plus haut est l’auteur d’une Vie de Mahomet, qu’il n’a pas achevée. Cette Vie est une apologie du prophète arabe. (G.A.)

 

7 – M. Beuchot fait remarquer avec raison qu’il y a ici un anachronisme. Les convulsions n’eurent lieu qu’à partir de 1727, et Boulainvilliers, devant qui on parle, était mort en 1722. (G.A.)

 

8 – Madame Deshoulières. (G.A.)

 

9 – De l’abbé Fleury. (G.A.)

 

10 – C’est ce Clermont-Tonnerre dont d’Alembert a fait la si singulière apologie. (G.A.)

 

11 – Voltaire veut parler ici de la bourgeoisie, pour laquelle il écrit. (G.A.)

 

12 – La tragédie d’Abbeville, c’est-à-dire l’exécution du chevalier La Barre, avait eu lieu l’année précédente. (G.A.)

 

13 – On en avait beaucoup de cette sorte en ce temps-là. Voyez, par exemple, les Mémoires de madame d’Épinay. (G.A.)

 

 

 

 

 

Commenter cet article