CORRESPONDANCE - Année 1742 - Partie 5

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à M. César de Missy

A Bruxelles, ce 1er Septembre 1742 (1).

 

 

         Je trouve, monsieur, à mon retour à Bruxelles, une lettre bien agréable de vous à laquelle je ne réponds qu’en vile prose ; mais, ce que vous ne croirez peut-être pas, c’est pour avoir plus tôt fait. Je ne sais si le pays, qui est devenu le vôtre, est l’ennemi de celui que le hasard de la naissance a fait le mien (2) ; mais je sais bien que les esprits qui pensent comme vous sont de mon pays, et sont mes vrais amis. Je vous supplie donc, monsieur, de vouloir bien me donner une marque de votre amitié en me faisant avoir tout ce qui s’est fait de l’Histoire universelle en anglais, depuis le chapitre y concernant les Juifs jusqu’à la captivité de Babylone, lequel finit dans la traduction française par ces mots : Etablit quelque temps après Saül pour être roi d’Israël. Il n’y a qu’à faire adresser le paquet à M. Van Cleve, banquier à Bruxelles, et tirer sur lui le montant du livre et des frais.

 

         On a imprimé depuis peu, à Paris, une petite édition de mes ouvrages, sous le titre d’édition de Genève, chez Bousquet ; c’est la moins fautive et la plus complète que j’aie encore vue. J’en ferai venir quelques exemplaires, et j’aurai l’honneur de vous en envoyer un.

 

         Si quelque libraire de Londres voulait les réimprimer, je lui enverrais un exemplaire corrigé et mis en meilleur ordre, accompagné de pièces assez curieuses qui n’ont point encore paru, et surtout de la tragédie de Mahomet ou du Fanatisme ; c’est Tartufe le Grand ; et les fanatiques en ont fait supprimer à Paris les représentations, comme les dévots étouffèrent l’autre Tartufe dans sa naissance. Cette tragédie est plus faite, je crois, pour des fêtes anglaises que pour des cœurs français. On l’a trouvée trop hardie à Paris, parce qu’elle n’est que forte, et dangereuse, parce qu’il y a du vrai. J’ai voulu faire voir par cet ouvrage à quels horribles excès le fanatisme peut entraîner des âmes faibles conduites par un fourbe. Ma pièce représente, sous le nom de Mahomet, le prieur des Jacobins, mettant le poignard à la main de Jacques Clément, encouragé de plus par sa maîtresse au parricide. On reconnaît là l’auteur de la Henriade mais il faut que l’auteur de la Henriade soit persécuté ; car il aime la vérité et le genre humain. Il n’est permis aux poètes d’être philosophes qu’à Londres.

 

         Je fais mille compliments à M. de Nancy, dont j’ai aussi reçu une lettre. Adieu, monsieur, comptez sur mon attachement et sur ma vive reconnaissance.

 

 

1 – Editeurs, de Cayrol et A. François. (G.A.)

 

2 – Le roi d’Angleterre s’apprêtait à rompre la neutralité. (G.A.)

 

 

 

 

 

à Madame de Solar (1)

A Bruxelles, le 2 septembre.

 

 

         Ce fut, madame, le 23 du dernier mois, que les troupes enfermées dans Prague (2) firent la plus vigoureuse sortie. Ils comblèrent une partie de la tranchée ; ils renversèrent des batteries, ils enclouèrent du canon. Le combat dura une heure ; on se battit de part et d’autre en désespérés. On dit le prince de Deux-Ponts blessé à mort, le duc de Brion prisonnier, un nombre à peu près égal de morts des deux côtés ; mais beaucoup plus d’officiers français que d’autrichiens, par la raison qu’il y a toujours plus d’officiers dans nos troupes que chez les étrangers, et qu’ainsi nous jouons des pistoles contre de la monnaie.

 

         Après cette sanglante action, il y eut une heure d’armistice pendant laquelle on agit et on se parla comme si tout le monde avait été du même parti. Les officiers français avouèrent aux Autrichiens qu’ils espéraient que l’armée de secours (3) arriverait le 28 Août. Leurs généraux leur avaient donné cette espérance. Les assiégeant les détrompèrent, et leur firent voir que cette armée ne pouvait arriver qu’à la fin de septembre ; mais nos troupes, loin d’en être découragées, protestent qu’elles périront plutôt que de se rendre. Jamais on n’a vu tant de zèle et tant d’intrépidité ; chaque soldat semble être responsable de la gloire de la nation ; c’est une justice que leur rend le prince Charles.

 

         J’ai mandé cette nouvelle à M. le président de Meinières, pour en orner le grand livre de madame Doublet (4) ; mais j’ai oublié de lui dire que nous avons pris Monti, ingénieur en chef de l’armée autrichienne. Puisse tant de courage être suivi d’une paix aussi prompte qu’honorable : Il paraît que les Hollandais temporisent. Il y a ici dix-huit mille Anglais avec du canon, vingt-deux mille nationaux ; et on attendait, il y a cinq jours, M. de Neuperg avec la déclaration de leurs hautes et lentes puissances. Seize mille Hanovriens devaient se joindre à toutes ces troupes, et commencer les opérations vers Thionville. Tous ces projets paraissent suspendus.

 

         Le roi de Prusse est à Aix-la-Chapelle, où il fait semblant de consulter des charlatans et de boire des eaux. Il traite les médecins comme les autres puissances. Je pars, dans l’instant, avec la permission du roi, pour aller faire un moment ma cour à ce prince. J’aimerais bien mieux partir pour venir manger la poule au riz. Permettez-moi, madame, de présenter mes respects à M. de Solar. Madame du Châtelet va vous écrire. J’ai écrit aux anges. Le baccio i piedi.

 

 

1 – Femme de l’ambassadeur de Sardaigne. (G.A.)

 

2 – Voyez les chapitres VI et VII du Précis du Siècle de Louis XV. (G.A.)

 

3 – Trente mille hommes commandés par Maillebois ; le 6 Septembre l’avant-garde n’était encore qu’à Furth. (G.A.)

 

4 – Grand’tante de la duchesse de Choiseul. C’est chez elle que se rédigeaient les Nouvelles à la main. (G.A.)

 

 

 

 

 

à M. le cardinal de Fleury

Le 10 Septembre 1742.

 

 

         Monseigneur, je commence par envoyer à votre éminence la première lettre que le roi de Prusse m’écrivit le 26 Août, qu’il date par mégarde du 26 Septembre. Votre éminence verra au moins par cette lettre que je n’ai point écrit celle (1) qui courut si malheureusement il y a un mois, et qui fut fabriquée à Paris par le secrétaire d’un ambassadeur, aussi bien qu’une prétendue réponse de sa majesté prussienne.

 

         J’ai donc quelque droit d’espérer que je serai justifié dans l’esprit du roi, comme dans celui de votre éminence, sur cette petite affaire.

 

         Je vais maintenant lui rendre compte, comme je le dois, de mon voyage à Aix-la-Chapelle.

 

         Je ne partis que le 2 de ce mois. Je rencontrai en chemin un courrier du roi de Prusse, qui venait me réitérer ses ordres. Le roi voulut que je logeasse près de son appartement, et passa, deux jours consécutifs, quatre heures de suite dans ma chambre, avec cette bonté et cette familiarité qui entrent, comme vous savez, dans son caractère, et qui n’abaissent point un roi, parce qu’on n’en abuse jamais. J’eus tout le temps de parler, avec beaucoup de liberté, sur ce que votre éminence m’avait prescrit, et le roi me parla avec une égale franchise.

 

         D’abord il me demanda s’il était vrai que la nation fût si piquée contre lui, si le roi l’était, si vous l’étiez. Je répondis qu’en effet tous les Français avaient ressenti vivement une défection si inespérée, qu’il ne m’appartenait pas de savoir comment pensait le roi, que je connaissais la modération de votre éminence, etc. Il daigna me parler beaucoup des raisons qui l’ont engagé à précipiter sa paix. Elles ne roulent point sur les prétendues négociations secrètes à la cour de Vienne (2), et desquelles votre éminence a bien voulu se justifier. Elles sont si singulières que j’ose douter qu’on en soit instruit en France. Cependant je n’ose les confier à cette lettre, sentant combien il me sied peu de toucher à des affaires si délicates.

 

         Tout ce que j’ose dire, c’est qu’il m’a semblé très aisé de ramener l’esprit de ce monarque, que la situation de ses Etats, son intérêt, et son goût, semblent rendre l’allié naturel de la France.

 

         Il m’a paru très affligé de l’opinion que cet événement a fait concevoir de lui aux Français ; il m’a dit qu’il avait commencé un manifeste, mais qu’il le supprimerait. Il ajouta qu’il souhaitait passionnément de voir la Bohême aux mains de l’empereur, qu’il renonçait de la meilleure foi du monde à Berg et à Juliers ; que, malgré les propositions avantageuses que lui faisait le comte de Stair (3), il ne songeait qu’à garder la Silésie ; qu’il savait bien qu’un jour la maison d’Autriche voudrait rentrer dans cette belle province, mais qu’il se flattait qu’il garderait sa conquête ; qu’il avait actuellement cent trente mille hommes de troupes ; qu’il allait faire de Neiss, de Glogau, et de Brieg, des places aussi fortes que Wesel ; que d’ailleurs il était très bien informé que la reine de Hongrie doit plus de quatre-vingt millions d’écus d’Allemagne, qui font environ trois cents millions de France ; que ses provinces épuisées et séparées les unes des autres ne pourront faire de longs efforts, et que de longtemps les Autrichiens ne seront redoutables par eux-mêmes.

 

         Il est indubitable qu’on avait donné à ce prince des idées aussi fausses sur la France qu’il en a de justes sur l’Autriche. Il me demanda s’il était vrai que la France fût épuisée d’hommes et d’argent, et entièrement découragée ; je répondis qu’il doit y avoir encore plus de douze cents millions d’espèces circulant dans le royaume, que les recrues ne se sont jamais faites si aisément, et qu’il n’y a jamais eu tant de bonne volonté.

 

         Milord Hindfort (4) lui avait parlé bien autrement, et milord Stair, dans ses lettres, lui représentait, il y a un mois, la France comme prête à succomber. Il n’a cessé de le presser encore pendant le voyage d’Aix.

 

         Malgré la déclaration que M. de Podewils (5) avait faite à La Haye, il y avait même encore, le 30 Août, à Aix, un Anglais, de la part de Milord Stair, qui vint parler au roi de Prusse dans un petit village nommé Boschet, à un quart de lieue d’Aix. On m’a assuré que l’Anglais s’en est retourné très mécontent. Cependant le général Schmettau, qui était avec le roi, envoya dans ce temps-là même acheter à Bruxelles cinq exemplaires des cartes du cours de la Moselle et des Trois-Evêchés.

 

         Voilà les principales choses dont j’ai cru devoir rendre un compte succinct à votre éminence, sans me hasarder à faire aucune réflexion, croyant avoir rempli mon devoir de Français, sans manquer à la reconnaissance que je dois aux bontés extrêmes dont le roi de Prusse m’honore.

 

         Votre éminence verra d’un coup d’œil le fond des choses dont je n’ai vu et dont je ne peux rendre que la superficie.

 

         Si ma lettre est jugée digne de votre attention, je vous supplie, monseigneur, de ne la regarder que comme le simple témoignage de mon zèle pour le roi et pour ma patrie. La confiance avec laquelle le roi de Prusse daigne me parler me mettrait peut-être quelquefois en état de rendre ce zèle moins inutile, et je croirais ne pouvoir jamais mieux répondre à ses bontés qu’en cultivant le goût naturel qu’il a pour la France. Je suis, etc.

 

 

1 – Celle de juillet, où Voltaire le félicita d’avoir fait la paix avec l’Autriche. (G.A.)

 

2 – Voyez le chapitre VII du Précis du Siècle de Louis XV. (G.A.)

 

3 – Ambassadeur d’Angleterre auprès des états-généraux, et commandant de l’armée anglaise en Flandre. (G.A.)

 

4 – Ambassadeur d’Angleterre auprès de Frédéric. (G.A.)

 

5 – Ministre de Prusse à La Haye. (G.A.)

 

 

 

 

 

à M. le marquis d’Argenson

A Bruxelles, le 10 Septembre 1742.

 

 

         Je vous en fais mon compliment, monsieur, et je le ferais encore avec plus de plaisir, s’il s’adressait à vous directement. J’ai vu ces jours-ci le roi de Prusse, et je l’ai vu comme on ne voit guère les rois, fort à mon aise, dans ma chambre ; au coin de mon feu, où ce même homme, qui a gagné deux batailles (1), venait causer familièrement, comme Scipion avec Térence. Vous me direz que je ne suis pas Térence, mais il n’est pas non plus tout à fait Scipion.

 

         J’ai appris des choses bien extraordinaires. Il y en a une qu’on débite sourdement, au moment que j’ai l’honneur de vous écrire ; on dit le siège de Prague levé ; mais Bruxelles est le pays des mauvaises nouvelles. M. de Neuperg est arrivé de Hollande ici ; mais il n’amène point de troupes hollandaises, comme on s’en flattait, et nous pourrions bien avoir incessamment une paix utile et glorieuse, malgré milord Staire et malgré M. Van Haren, qui est le poète Tyrtée des états généraux. L’un présente des mémoires, l’autre fait des odes, et, avec tant de prose et tant de vers, leurs grosses et lentes puissances pourraient bien rester tranquilles. Dieu le veuille, et nous préserve d’une guerre dans laquelle il n’y a rien à gagner, mais beaucoup à perdre !

 

         Les Anglais veulent nous attaquer chez nous, et nous ne pouvons leur en faire autant ; la partie, en ce sens, ne serait pas égale. Si nous les tuons tous, nous envoyons vingt mille hérétiques en enfer, et nous ne gagnons pas un château sur la terre ; s’ils nous tuent, ils mangent encore à nos dépens. Il vaut bien mieux n’avoir de querelles que sur Locke et sur Newton. Celle que j’ai sur Mahomet n’est heureusement que ridicule. On croit ici les Français gais et légers ; qui croirait qu’il y en ait de si tristes et de si pédants (2) !

 

         Vous, qui êtes si loin d’être l’un et l’autre, conservez moi, monsieur, des bontés qui me seront toujours bien précieuses, et protégez-moi un peu auprès de M. votre fils. Madame du Châtelet vous fait mille compliments.

 

 

1 – Celles de Molwitz et de Czaslau. (G.A.)

 

2 – Allusion à messieurs du Parlement qui protestèrent contre Mahomet. (G.A.)

 

 

 

 

 

à M. le cardinal de Fleury

A Bruxelles, le 24 Septembre 1742.

 

 

         Monseigneur, je regarde les lettres de votre éminence comme la faveur la plus flatteuse que puisse recevoir un citoyen, surtout dans un temps où la multiplicité de vos affaires semble devoir ne vous laisser aucun moment.

 

         Votre éminence se peint dans ses lettres ; on ne peut les lire sans sentir redoubler son attachement. Il n’y a que des Anglais que de tels charmes ne puissent pas apprivoiser. Je puis vous assurer que le roi de Prusse a été vivement touché de celles que vous lui avez écrites, et qu’il m’a parlé avec une extrême sensibilité de cette éloquence d’autant plus persuasive, que la modération lui donne un nouveau poids et un nouveau prix. Son goût l’attache personnellement à vous ; la manière dont ce monarque m’a fait l’honneur de me parler ne me permet pas d’en douter. Il ne croyait pas assurément que je dusse en rendre compte à votre éminence.

 

         Si je n’avais craint le sort que les lettres ont quelquefois sur les frontières, surtout dans un temps aussi orageux que celui-ci, j’aurais pris un peu plus de liberté, et je profiterais aujourd’hui de celle que votre éminence me donne de lui parler des raisons secrètes qui ont précipité la paix du roi de Prusse. Mais, supposé que ces allégations eussent quelque fondement, ce que je suis très éloigné de croire, et qu’il en fallût venir à quelques éclaircissements, le roi de Prusse pourrait penser alors que j’ai trahi sa confiance ; je perdrais sans fruit ses bonnes grâces et les occasions de vous marquer mon zèle.

 

         Me sera-t-il permis, monseigneur, de vous représenter que si vous ordonnez à M. de Valori de vous instruire de ces motifs secrets, il peut aisément vous satisfaire sans aucun risque, ayant un caractère qui le met à l’abri de tout reproche, et un chiffre qui assure du secret ?

 

         Je soupçonne que ce que votre éminence veut savoir est déjà connu de M. de Valori ; mais s’il ne l’était pas, il peut aisément l’apprendre du baron de Pœllnitz, chambellan du roi de Prusse. Je sais que ce chambellan est au fait, qu’il fut présent à un entretien que le roi de Prusse eut sur ce sujet avec son ministre. Il sera très facile à M. de Valori de faire parler M. de Pœllnitz sur ce chapitre.

 

         Oserai-je encore ajouter, monseigneur, en soumettant mes faibles conjectures à vos lumières, qu’il me paraît que le roi de Prusse allègue ces prétextes secrets, dont il est question, pour cacher la raison véritable, qu’il se repent peut-être d’avoir trop écoutée ? Votre éminence sait à quel point le parti anglais avait persuadé à ce prince que la France était incapable de soutenir la guerre en Bohême ; et, par tout ce qu’il m’a fait l’honneur de me dire, il est aisé de juger que, s’il vous eût cru plus puissant, il vous eût été plus fidèle. On l’assurait alors que le parti du Stathoudérat aurait le dessus en Hollande, et que les Anglais, avec la nouvelle faction hollandaise, pouvaient lui faire de grands avantages.

 

         Voilà sa véritable raison. Je ne doute pas que les Anglais n’aient appuyé cette raison de quelque calomnie, pour l’engager à se détacher de la France avec moins de scrupule ; et ces calomnies anglaises sont vraisemblablement les raisons secrètes dont il s’agit. Je souhaiterais bien qu’on pût découvrir que les Anglais lui en ont imposé grossièrement, et que cette manœuvre inique de leur part pût servir à vous attacher davantage un prince que son goût et son intérêt véritable détermineront toujours de votre côté.

 

         Pour moi, monseigneur, quand je ne serais pas Français, je ne m’en sentirais pas moins de dévouement pour votre personne. Il me semble que vous devez faire des Français de tous ceux qui vous entendent, ou à qui vous daignez écrire. J’ai été un peu Anglais avec Newton et avec Locke ; je pourrais bien tenir à leurs systèmes ; mais je suis infiniment partisan du vôtre, c’est celui de la grandeur de la France et de la tranquillité de l’Europe. Je me flatte qu’il sera mieux prouvé que tous ceux de philosophie.

 

         Il n’y a personne, monseigneur, à qui votre gloire soit plus précieuse qu’à moi. Je suis avec le plus profond respect et l’attachement le plus sincère, monseigneur, de votre éminence le très humble, etc.

 

 

CORRESPONDANCE 1742 - Partie 5

 

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