OPUSCULE : PENSEES SUR LE GOUVERNEMENT

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PENSÉES SUR LE GOUVERNEMENT.

 

 

 

– 1752 –

 

 

 

 

[« Cet écrit parut pendant le séjour de Voltaire à Berlin. En 1756, il l’inséra dans un volume de Mélanges après en avoir retranché sept articles, et lui avoir donné un titre moins compromettant : Pensées sur l’administration publique. Nous donnons en notes toutes les variantes.] (G.A.)

 

 

 

 

____________

 

 

     I.         Puffendorf, et ceux qui écrivent comme lui sur les intérêts des princes, font des almanachs défectueux pour l’année courante, et qui ne valent absolument rien pour l’année d’après. (1)

 

   II.         Qui eût dit, à la paix de Nimègue, qu’un jour l’Espagne, le Mexique, le Pérou, Naples, Sicile, Parme, appartiendraient à la maison de France (2) ?

 

 

 III.         Prévoyait-on, lorsque Charles XII gouvernait despotiquement la Suède, que ses successeurs n’auraient pas plus d’autorité que les rois n’en ont en Pologne (3) ?

 

IV.         Les rois de Danemark étaient des doges il y a un siècle ; ils sont à présent absolus.

 

 

   V.         Autrefois les Russes se vendaient eux-mêmes comme les Nègres : à présent ils s’estiment assez pour ne pas recevoir dans leurs troupes des soldats étrangers, et ils ont pour point d’honneur de ne déserter jamais ; mais il leur faut encore des officiers étrangers, parce que la nation n’a pas acquis autant d’habileté que de courage, et qu’elle ne sait encore qu’obéir.

 

VI.         Les animaux accoutumés au joug s’y présentent eux-mêmes. Je ne sais quel compilateur (4) des Lettres de la reine Christine a fait au genre humain l’outrage de justifier le meurtre de Monaldeschi, assassiné à Fontainebleau par l’ordre d’une Suédoise, sous prétexte que cette Suédoise avait été reine. Il n’y avait au monde que les assassins employés par elle qui pussent prétendre qu’il était permis à cette princesse de faire à Fontainebleau ce qui aurait été un crime dans Stockholm (5).

 

 

VII.         La liberté consiste à ne dépendre que des lois. Sur ce pied, chaque homme est libre aujourd’hui en Suède, en Angleterre, en Hollande, en Suisse, à Genève, à Hambourg ; on l’est même à Venise et à Gênes, quoique ce qui n’est pas du corps des souverains y soit avili (6). Mais il y a encore des provinces et de vastes royaumes chrétiens où la plus grande partie des hommes est esclave.

 

VIII.         Un temps viendra dans ces pays où quelque prince plus habile que les autres fera comprendre aux cultivateurs des terres qu’il n’est pas tout à fait à leur avantage qu’un homme qui a un cheval ou plusieurs chevaux, c’est-à-dire un noble, ait le droit de tuer un paysan en mettant dix écus sur sa fosse. Il est vrai que dix écus sont beaucoup pour un homme né dans un certain climat ; mais ils démêleront dans la suite des siècles que c’est fort peu pour un mort. Alors il pourra se faire que les communes aient part au gouvernement, et que l’administration anglaise et suédoise s’établisse dans le voisinage de la Turquie.

 

IX.         Un citoyen d’Amsterdam est un homme ; un citoyen à quelques degrés de longitude par delà est un animal de service.

 

   X.         Tous les hommes sont nés égaux ; mais un bourgeois de Maroc ne soupçonne pas que cette vérité existe.

 

XI.         Cette égalité n’est pas l’anéantissement de la subordination : nous sommes tous également hommes, mais non membres égaux de la société Tous les droits naturels appartiennent également au sultan et au bostangi : l’un et l’autre doivent disposer avec le même pouvoir de leurs personnes, de leurs familles, de leurs biens. Les hommes sont donc égaux dans l’essentiel, quoiqu’ils jouent sur la scène des rôles différents.

 

XII.         On demande toujours quel gouvernement est préférable. Si on fait cette question à un ministre ou à son commis, ils seront sans doute pour le pouvoir absolu ; si c’est à un baron, il voudra que le baronnage partage le pouvoir législatif. Les évêques en diront autant ; le citoyen voudra, comme de raison, être consulté, et le cultivateur ne voudra pas être oublié. Le meilleur gouvernement semble être celui où toutes les conditions sont également protégées par les lois.

 

XIII.         Un républicain est toujours plus attaché à sa patrie qu’un sujet à la sienne, par la raison qu’on aime mieux son bien que celui de son maître.

 

XIV.         Qu’est-ce que l’amour de la patrie ? Un composé d’amour-propre et de préjugés, dont le bien de la société fait la plus grande des vertus. Il importe que ce mot vague, le public, fasse une impression profonde.

 

XV.         Quand le seigneur d’un château ou l’habitant d’une ville accusent le pouvoir absolu, et plaignent le paysan accablé, ne les croyez pas. On ne plaint guère les maux qu’on ne sent point. Les citoyens, les gentilshommes, haïssent encore très rarement la personne du souverain, à moins que ce ne soit dans les guerres civiles. Ce qu’on hait, c’est le pouvoir absolu dans la quatrième ou cinquième main ; c’est l’anti-chambre d’un commis ou d’un secrétaire d’un intendant qui cause les murmures ; c’est parce qu’on a reçu dans un palais la rebuffade d’un valet insolent qu’on gémit sur les campagne désolées.

 

XVI.         Les Anglais reprochent aux Français de servir leurs maîtres gaiement Voici ce qu’on a écrit (7) en Angleterre de plus beau sur cette matière :

 

 

A nation here I pity and admire,

Whom noblest sentiments of glory fire ;

Yet taught by custom’s force, and bigot fear,

To serve with pride, and boast the yoke bear :

Whose nobles born to cringe and to command,

In courts a mean, in camps a gen’rous band,

From priest and stock-jobbers content receive

Those laws their dreaded arms to Europe give :

Whose people vain in want, in bondage blest ;

Tho’ plunder’d, gay ; industrious, tho’ opprest

With happy follies rise above their fate ;

The jest and envy of a wiser state.

 

 

On pourrait rendre ainsi le sens de ces vers :

 

Tel est l’esprit français ; je l’admire et le plains.

Dans son abaissement quel excès de courage !

La tête sous le joug, les lauriers dans les mains,

Il chérit à la foi la gloire et l’esclavage.

Ses exploits et sa honte ont rempli l’univers :

Vainqueur dans les combats, enchaîné par ses maîtres,

Pillé par des traitants, aveuglé par des prêtres ;

Dans la disette il chante, il danse avec ses fers.

Fier dans la servitude, heureux dans sa folie,

De l’Anglais libre et sage il est encor l’envie.

 

 

Voici la réponse à toutes ces déclamations dont les poésies anglaises, les brochures et les sermons sont remplis. Il est très naturel d’aimer une maison qui règne depuis près de huit cents années. Plusieurs étrangers et même des Anglais sont venus s’établir en France uniquement pour y vivre heureux.

 

XVII.         Un roi qui n’est point contredit ne peut guère être méchant.

 

XVIII.         Quelques Anglais de province, qui n’ont voyagé qu’à Londres, s’imaginent que le roi de France, quand il est de loisir, envoie chercher un président, et, pour s’amuser donne son bien à un valet de garde-robe.

 

XIX.         Il n’y a guère de pays au monde où les fortunes des particuliers soient plus assurées qu’en France. Le comte Maurice de Nassau, en partant de La Haye pour aller commander l’infanterie hollandaise, me demanda (8) si on lui confisquerait les rentes qu’il avait sur l’Hôtel-de-ville de Paris. On vous paiera, lui dis-je, précisément le même jour que le comte Maurice de Saxe (9) qui commande l’armée française ; et cela était vrai à la lettre (10).

 

XX.         Louis XI, pendant son règne, fit passer par la main du bourreau environ quatre mille citoyens ; c’est qu’il n’était pas absolu et qu’il voulait l’être. Louis XIV, depuis l’aventure du duc de Lauzun, n’exerça aucune rigueur contre personne de sa cour ; c’est qu’il était absolu (11). Sous Charles II il y eut plus de cinquante têtes considérables coupées à Londres.

 

XXI.         Du temps de Louis XIII, il n’y eut pas une année sans faction. Louis-le-Juste était cruel. Il avait commencé à seize ans par faire assassiner son premier ministre. Il souffrit que le cardinal de Richelieu, plus cruel que lui, fît couler le sang sur les échafauds.

 

Le cardinal Mazarin, dans les mêmes circonstances, ne fit périr personne. Etranger qu’il était, il n’eût pu se soutenir par la cruauté. Il était fourbe, et non méchant. Si Richelieu n’eût pas eu de factions à combattre, il eût mis le royaume au plus haut point de splendeur, parce que sa cruauté, qui tenait à la hauteur de son caractère, n’ayant pas de quoi s’exercer, eût laissé agir la noblesse de son génie dans toute son étendue.

 

XXII.         Dans un livre rempli d’idées profondes et de saillies ingénieuses (12), on a compté le despotisme parmi les formes naturelles de gouvernement. L’auteur, qui est fort bon plaisant (13), a voulu railler.

 

Il n’y a point d’Etat despotique par sa nature. Il n’y a point de pays où une nation ait dit à un homme : « Sire, nous donnons à votre gracieuse majesté le pouvoir de prendre nos femmes, nos enfants, nos biens et nos vies, et de nous faire empaler selon votre bon plaisir et votre adorable caprice. »

 

Le grand-seigneur jure sur l’Alcoran d’observer les lois. Il ne peut faire mourir personne sans un arrêt du divan et un fetta du muphti. Il est si peu despotique, qu’il ne peut changer ni le prix des monnaies, ni casser les janissaires. Il est faux qu’il soit le maître du bien de ses sujets Il donne des terres qu’on appelle des timariots, comme on donnait anciennement des fiefs (14).

 

XXIII.         Le despotisme est l’abus de la royauté, comme l’anarchie est l’abus de la république. Un prince qui, sans forme de justice et sans justice, emprisonne ou fait périr des citoyens, est un voleur de grand chemin qu’on appelle votre majesté (15).

 

XXIV.         Un auteur moderne (16) a dit qu’il y a plus de vertu dans les républiques et plus d’honneur dans les monarchies.

 

L’honneur est le désir d’être honoré ; avoir de l’honneur, c’est ne rien faire qui soit indigne des honneurs. On ne dira point qu’un solitaire a de l’honneur. Cela est réservé pour ce degré d’estime que dans la société chacun veut attacher à sa personne. Il est bon de convenir des termes, sans quoi bientôt on ne s’entendra plus.

 

Or, du temps de la république romaine, ce désir d’être honoré par des statues, des couronnes de laurier et des triomphes, rendit les Romains vainqueurs d’une grande partie du monde. L’honneur subsistait d’une cérémonie ou d’une feuille de laurier ou de persil.

 

Dès qu’il n’y eut plus de république, il n’y plus de cette espèce d’honneur.

 

XXV.         Une république n’est point fondée sur la vertu ; elle l’est sur l’ambition de chaque citoyen qui contient l’ambition des autres, sur l’orgueil qui réprime l’orgueil, sur le désir de dominer qui ne souffre pas qu’un autre domine. De là se forment des lois qui conservent l’égalité autant qu’il est possible : c’est une société où des convives, d’un appétit égal, mangent à la même table, jusqu’à ce qu’il vienne un homme vorace et vigoureux qui prenne tout pour lui et leur laisse les miettes.

 

XXVI.         Les petites machines ne réussissent point en grand, parce que les frottements les dérangent : il en est de même des Etats la Chine ne peut se gouverner comme la république de Lucques.

 

XXVII.         Le calvinisme et le luthéranisme sont en danger dans l’Allemagne : ce pays est plein de grands évêchés, d’abbayes souveraines, de canonicats, tous propres à faire des conversions. Un prince protestant se fait catholique pour être évêque ou roi, d’un certain pays, comme une princesse pour se marier.

 

XXVIII.         Si la religion romaine reprend le dessus, ce sera par l’appât des gros bénéfices, et par le moyen des moines. Les moines sont des troupes qui combattent sans cesse ; les protestants n’ont point de troupes.

 

XXIX.         On a prétendu (17) que les religions sont faites pour les climats ; mais le christianisme a régné longtemps dans l’Asie. Il commença dans la Palestine, et il est venu en Norvège. L’Anglais qui a dit que les religions étaient nées en Asie, et trouvaient leur tombeau en Angleterre, a mieux rencontré.

 

XXX.         Il faut avouer qu’il y a des cérémonies, des mystères qui ne peuvent avoir lieu que dans certains climats. On se baigne dans le Gange aux nouvelles lunes : s’il fallait se baigner en janvier dans la Vistule, cet acte de religion ne serait pas longtemps en vigueur, etc.

 

XXXI.         On a prétendu (18) que la loi de Mahomet qui défend de boire du vin est la loi du climat d’Arabie, parce que le vin y coagulerait le sang, et que l’eau est rafraîchissante. J’aimerais autant qu’on eût fait un onzième commandement en Espagne et en Italie de boire à la glace.

 

Mahomet ne défendit pas le vin parce que les Arabes aiment l’eau : il est dit dans la Sonna qu’il le défendit parce qu’il fut témoin des excès que l’ivrognerie fait commettre.

 

XXXII.         Toutes les lois religieuses ne sont pas une suite de la nature du climat.

 

Manger debout un agneau cuit avec des laitues, jeter ce qui en reste dans le feu ; ne point manger de lièvre, parce qu’il est dit qu’il n’a pas le pied fendu, et qu’il rumine ; se mettre du sang d’un animal à l’oreille gauche ; toutes ces cérémonie n’ont guère de rapport avec la température d’un pays.

 

XXXIII.         Si Léon X avait donné des indulgences à vendre aux moines augustins, qui étaient en possession du débit de cette marchandise, il n’y aurait point de protestants. Si Anne de Boulen n’avait pas été belle, l’Angleterre serait romaine. A quoi a-t-il tenu que l’Espagne n’ait été tout arienne, et ensuite toute mahométane ? A quoi a-t-il tenu que Carthage n’ait détruit Rome (19) ?

 

XXXIV.         D’un événement donné déduire tous les événements de l’univers, est un beau problème à résoudre ; mais c’est au maître de l’univers qu’il appartient de la faire.

 

 

 

 

 

OPUSCULE - PENSEE SUR LE GOUVERNEMENT

 

 

1 – Articles supprimés en 1756 :

 

                    I.         J’ai eu bien raison d’avancer, il y a vingt ans (*), qu’il faut dire d’un peuple, non pas quelle est la nature de son gouvernement et de ses intérêts, mais ce que sont ses intérêts et son gouvernement en telle année. Machiavel prétendait que la force des rois de France était dans leurs parlements. S’il vivait de nos jours, il dirait : La force des rois de France est dans une armée de deux cent mille hommes.

 

                  II.         Ceux qui ont écrit, il y a cinquante ans, que la maison de Prusse devait être toujours attachée à celle d’Autriche, seraient aujourd’hui un peu confondus.

 

 

                III.         Qui eût dit dans le siècle passé que les Russes feraient trembler l’empire ottoman, et qu’ils enverraient une armée de quarante mille hommes contre la France (**) ? Ils étaient soumis aux Tartares, il y a trois siècles ; et si jamais l’empire de Constantinople tombe, ce sera par leurs mains. Les Russes disciplinés vaincront les janissaires indisciplinables, qui les méprisent.

 

                IV.         Lorsqu’en Russie des czars effrayaient la nature par tant de supplices épouvantables, dont ils étaient autrefois les exécuteurs, prévoyait-on qu’il viendrait une impératrice (***) qui ferait vœu de ne condamner personne à la mort, et qui serait fidèle à ce serment ?

 

 

                  X.         Tout ce qu’on a écrit pour et contre (quel est le gouvernement préférable) se réduit à ceci : que dans les Etats mixtes, la confusion est à craindre ; dans les Etats monarchiques, l’abus du pouvoir.

 

         XXIII.           Le gouvernement républicain subsistera-t-il en Suède ? Oui, oui, jusqu’à ce qu’il naisse un Gustave-Adolphe.

 

         XXIV.           La religion luthérienne y substituera plus longtemps, parce que personne n’a intérêt à la changer.

 

 

2 – C’est-à-dire aux Bourbons. (G.A.)

 

3 – Ils sont revenus depuis à peu près au même point que les princes de la maison de Vasa. (K.) – En 1772. (G.A.)

 

4 – Arckenholtz. (G.A.)

 

5 – C’est ici que Voltaire reproduisait sous forme de pensées détachées une partie de sa Voix du sage. Voyez, plus haut. (G.A.)

 

6 – Variante de 1752 : « On est libre dans quelques villes impériales d’Allemagne. » (G.A.)

 

7 – Middleton. Voyez, la vingt-sixième des Honnêtetés littéraires. (G.A.)

 

8 – Sans doute en 1743. (G.A.)

 

9 – On payait par ordre alphabétique. (G.A.)

 

10 – Les Anglais, instruits avouent que la France est celui des grands Etat de l’Europe, après l’Angleterre, où les propriétés sont le plus assurées ; et c’est par cette raison qu’elle est, après l’Angleterre, le pays le plus florissant Ils pouvaient ajouter que c’est beaucoup moins à la constitution de l’Angleterre qu’ils doivent l’avantage d’une sûreté plus grande dans les propriétés, qu’à la vigueur avec laquelle les lois y sont exécutées. Si les propriétés sont moins assurées en France, ce n’est point parce que le gouvernement y est absolu ; c’est parce qu’il n’a  pas toujours veillé avec exactitude au maintien des lois, qu’il ne les a pas défendues toujours avec assez de vigueur contre les prétentions ou les entreprises des corps puissants, qu’il ne s’est point assez occupé de perfectionner les lois. (K.)

 

11 – Variante de 1752 : « Louis XIV, depuis l’aventure du marquis de Vardes, n’exila pas seulement une personne de sa cour ; c’est qu’il était absolu. » (G.A.)

 

12 – L’Esprit des lois. (G.A.)

 

13 – Allusion aux Lettres persanes.

 

14 – Voyez le Commentaire sur l’Esprit des lois. (G.A.)

 

15 – En 1756, Voltaire mit : Un sultan, Votre hauteur. (G.A.)

 

16 – Toujours Montesquieu. (G.A.)

 

17 – Variante de 1752 : « Dans un livre si bien intitulé De l’esprit sur les lois, on prétend que… » Voyez le Commentaire sur l’Esprit des lois. (G.A.)

 

18 - Toujours Montesquieu. (G.A.)

 

19 – Variante de 1753 : « Les grands changements dans les gouvernements, dans les religions, tiennent d’ordinaire à peu de chose : combien peu s’en est-il fallu que l’Angleterre ne soit restée soumise au pape ? que l’Espagne n’ait été tout arienne ? etc. » (G.A.)

 

 

 

* – Voyez dans ce volume le discours sur l’Histoire de Charles XII. (G.A.)

 

** – En 1748. (G.A.)

 

*** – Elisabeth. (G.A.)

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