LA PUCELLE D'ORLEANS : Chant dix-septième

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LA PUCELLE.

 

 

 

CHANT DIX-SEPTIÈME.

 

 

(1)

 

 

 

ARGUMENT.

 

 

LA PUCELLE-17.1

 

   

Comment Charles VII, Agnès, Jeanne, Dunois, La Trimouille, etc., devinrent tous fous ; et comment ils revinrent en leur bon sens par les exorcismes du Révérend Père Bonifoux, confesseur ordinaire du roi.

 

 

_________

 

 

 

 

Oh ! que ce monde est rempli d’enchanteurs !

Je ne dirai rien des enchanteresses.

Je t’ai passé, temps heureux des faiblesses,

Printemps des fous, bel âge des erreurs ;

Mais à tout âge on trouve des trompeurs,

De vrais sorciers, tout puissants séducteurs,

Vêtus de pourpre, et rayonnants de gloire.

Au haut des cieux ils vous mènent d’abord,

Puis on vous plonge au fond de l’onde noire,

Et vous buvez l’amertume et la mort (2).

Gardez-vous tous, gens de bien que vous êtes,

De vous frotter à de tels nécromants ;

Et s’il vous faut quelques enchantements,

Aux plus grands rois préférez vos grisettes.

 

Hermaphrodix a bâti tout exprès

Le beau château qui retenait Agnès,

Pour se venger des belles de la France,

Des chevaliers, des ânes et des saints,

Dont la pudeur et les exploits divins

Avaient bravé sa magique puissance.

Quiconque entrait en ce maudit logis

Méconnaissait sur-le-champ ses amis,

Perdait le sens, l’esprit et la mémoire.

L’eau du Léthé que les morts allaient boire,

Les mauvais vins, funestes aux vivants,

Ont des effets bien moins extravagants.

 

Sous les grands arcs d’un immense portique,

Amas confus de moderne et d’antique,

Se promenait un fantôme brillant,

Au pied léger, à l’œil étincelant,

Au geste vif, à la marche égarée,

La tête haute, et de clinquants parée.

On voit son corps toujours en action ;

Et son nom est l’Imagination :

Non cette belle et charmante déesse

Qui présida, dans Rome et dans la Grèce,

Aux beaux travaux de tant de grands auteurs,

Qui répandit l’éclat de ses couleurs,

Ses diamants, ses immortelles fleurs,

Sur plus d’un chant du grand peintre d’Achille,

Sur la Didon que célébra Virgile,

Et qui d’Ovide anima les accents ;

Mais celle-là qu’abjure le bon sens,

Cette étourdie, effarée, insipide,

Que tant d’auteurs approchent de si près,

Qui les inspire, et qui servit de guide

Aux Scudéri, Lemoine, Desmarets (3).

Elle répand ses faveurs les plus chères

Sur nos romans, nos nouveaux opéras ;

Et son empire assez longtemps dura

Sur le théâtre, au barreau, dans les chaires.

Près d’elle était le Galimatias,

Monstre bavard caressé dans ses bras,

Nommé jadis le docteur séraphique (4),

Subtil, profond, énergique, angélique,

Commentateur d’imagination,

Et créateur de la confusion,

Qui depuis peu fit Marie Alacoque (5).

Autour de lui voltigent l’Equivoque,

La louche Enigme, et les mauvais Bons Mots

A double sens, qui font l’esprit des sots ;

Les Préjugés, les Méprises, les Songes,

Les Contre-Sens, les absurdes Mensonges,

Ainsi qu’on voit aux murs d’un vieux logis

Les chats-huants et les chauves-souris.

Quoi qu’il en soit, ce damnable édifice

Fut fabriqué par un tel artifice,

Que tout mortel qui dans ces lieux viendra

Perdra l’esprit tant qu’il y restera.

 

A peine Agnès, avec sa douce escorte,

De ce palais avait touché la porte,

Que Bonifoux, ce grave confesseur,

Devint l’objet de sa fidèle ardeur ;

Elle le prend pour son cher roi de France.

« O mon héros ! ô ma seule espérance !

Le juste ciel vous rend à mes souhaits.

Ces fiers Bretons sont-ils par vous défaits ?

N’auriez-vous point reçu quelque blessure

Ah ! laissez-moi détacher votre armure. »

Lors elle veut, d’un effort tendre et doux,

Oter le froc du père Bonifoux,

Et, dans ses bras bientôt abandonnée,

L’œil enflammé, le cou vers lui tendu,

Cherche un baiser qui soit pris et rendu.

Charmante Agnès, que tu fus consternée,

Lorsque, cherchant un menton frais tondu,

Tu ne sentis qu’une barbe tannée,

Longue piquante, et rude et mal peignée !

Le confesseur tout effaré s’enfuit,

Méconnaissant la belle qui le suit.

La tendre Agnès, se voyant dédaignée,

Court après lui, de pleurs toute baignée.

 

 

Comme ils couraient dans ce vaste pourpris,

L’un se signant et l’autre tout en larmes,

Ils sont frappés des plus lugubres cris.

Un jeune objet, touchant, rempli de charmes,

Avec frayeur embrassait les genoux

D’un chevalier qui, couvert de ses armes,

L’allait bientôt immoler sous ses coups.

Peut-on connaître à cette barbarie

Ce La Trimouille et ce parfait amant

Qui de grand cœur, en tout autre moment,

Pour Dorothée aurait donné sa vie ?

Il la prenait pour le fier Tirconel :

Elle n’avait nul trait en son visage

Qui ressemblât à cet Anglais cruel ;

Elle cherchait le héros qui l’engage,

Le cher objet d’un amour immortel,

Et lui parlant sans pouvoir le connaître,

Elle lui dit : « Ne l’avez-vous point vu,

Ce chevalier qui de mon cœur est maître,

Qui près de moi dans ces lieux est venu

Mon La Trimouille, hélas ! est disparu.

Que fait-il donc ? de grâce, où peut-il être ? »

Le Poitevin, à ces touchants discours,

Ne connut point ses fidèles amours.

Il croit entendre un Anglais implacable,

Qui vient sur lui, prêt à trancher ses jours.

Le fer en main il se met en défense,

Vers Dorothée en mesure il avance.

« Je te ferai, dit-il, changer de ton,

Fier, dédaigneur, triste, arrogant Breton.

Dur insulaire, ivre de bière forte,

C’est bien à toi de parler de la sorte,

De menacer un homme de mon nom !

Moi petit-fils des Poitevins célèbres

Dont les exploits au séjour des ténèbres

Ont fait passer tant d’Anglais valeureux,

Plus fiers que toi, plus grands, plus généreux.

Eh quoi ! ta main ne tire pas l’épée ?

De quel effroi ta vile âme est frappée ?

Fier en discours, et lâche en action,

Chevreuil anglais, Thersite d’Albion,

Fait pour brailler chez tes parlementaires !

Vite, essayons tous deux nos cimeterres ;

Ça, qu’on dégaine, ou je vais de ma main

Signer ton front, des fronts le plus vilain,

Et t’appliquer, sur ton large derrière,

A mon plaisir, deux cents coups d’étrivière. »

A ce discours qu’il prononce en fureur,

Pâle, éperdue, et mourante de peur :

« Je ne suis point Anglais, dit Dorothée ;

J’en suis bien loin : comment, pourquoi, par où,

Me vois-je ici par vous si maltraitée ?

Dans quel danger je suis précipitée !

Je cherche ici le héros du Poitou ;

C’est une fille, hélas ! bien tourmentée,

Qui baise en pleurs votre noble genou. »

Elle parlait, mais sans être écoutée ;

Et La Trimouille, étant tout à fait fou,

Allait déjà la prendre par le cou.

 

Le confesseur, qui dans sa prompte fuite

D’Agnès Sorel évitait la poursuite,

Broche en courant et tombe au milieu d’eux ;

Le Poitevin veut le prendre aux cheveux,

N’en trouve point, roule avec lui par terre ;

La belle Agnès, qui le suit et le serre,

Sur lui trébuche, en poussant des clameurs

Et des sanglots qu’interrompent ses pleurs ;

Et sous eux tous se débat Dorothée,

Très en désordre et fort mal ajustée.

 

Tout au milieu de ce conflit nouveau,

Le bon roi Charles, escorté de Bonneau,

Avec Dunois et la fière Pucelle,

Entre à la fois dans ce fatal château,

Pour y chercher sa maîtresse fidèle.

O grand pouvoir ! ô merveille nouvelle !

A peine ils sont de cheval descendus,

Sous le portique à peine ils sont rendus,

Incontinent ils perdent la cervelle.

Tels dans Paris tous ces docteurs fourrés,

Pleins d’arguments sous leurs bonnets carrés,

Vont gravement vers la Sorbonne antique,

Séjour de noise, antre théologique

Où la Dispute et la Confusion

Ont établi leur sacré domicile,

Et dont jamais n’approcha la Raison.

Nos révérends arrivent à la file :

Ils avaient l’air d’être de sens rassis ;

Chacun passait pour sage en son logis ;

On les prendrait pour des gens fort honnêtes,

Point querelleurs et point extravagants ;

Quelques-uns même étaient de bonne têtes :

Ils sont tous fous quand ils sont sur les bancs.

 

Charles, enivré de joie et de tendresse,

Les yeux mouillés, tout pétillant d’ardeur,

Et ressentant un battement de cœur,

Disait, d’un ton d’amour et de langueur :

« Ma chère Agnès, ma pudique maîtresse,

Mon paradis, précis de tous les biens,

Combien de fois, hélas ! fus-tu perdue !

A mes désirs te voilà donc rendue.

Perle d’amour, je te vois, je te tiens (6) ;

Oh ! que tu fais une charmante mine !

Mais tu n’as plus cette taille si fine

Que je pouvais embrasser autrefois

En la serrant du bout de mes dix doigts.

Quel embonpoint ! quel ventre ! quelles fesses !

Voilà le fruit de nos tendres caresses :

Agnès est grosse, Agnès me donnera

Un beau bâtard qui pour nous combattra.

Je veux greffer, dans l’ardeur qui m’emporte,

Ce fruit nouveau sur l’arbre qui le porte.

Amour le veut ; il faut que dans l’instant

J’aille au-devant de cet aimable enfant. »

 

A qui le roi se faisait-il entendre ?

A qui tient-il ce discours noble et tendre ?

Qui tenait-il dans ses bras amoureux ?

C’était Bonneau, soufflant, suant, poudreux ;

C’était Bonneau ; jamais homme en sa vie

Ne se sentit l’âme plus ébahie.

Charles, pressé d’un désir violent,

D’un bras nerveux le pousse tendrement ;

Il le renverse, et Bonneau pesamment

S’en va tomber sur la troupe mêlée,

Qui de son poids se sentit accablée.

Ciel ! que de cris et que de hurlements !

Le confesseur reprit un peu ses sens ;

Sa grosse panse était juste portée

Dessus Agnès et dessous Dorothée ;

Il se relève, il marche, il court, il fuit ;

Tout haletant le bon Bonneau le suit.

Mais La Trimouille à l’instant s’imagine

Que sa beauté, sa maîtresse divine,

Sa Dorothée était entre les bras

Du Tourangeau qui fuyait à grands pas.

Il court après, il le presse, il lui crie :

« Rends-moi mon cœur, bourreau, rends-moi ma vie ;

Attends, arrête ! » En prononçant ces mots,

D’un large sabre il frappe son gros dos.

Bonneau portait une épaisse cuirasse,

Et ressemblait à la pesante masse

Qui dans la forge à grand bruit retentit

Sous le marteau qui frappe et rebondit.

La peur hâtait sa marche écarquillée.

Jeanne, voyant le Bonneau qui trottait,

Et les grands coups que l’autre lui portait,

Jeanne casquée, et de fer habillée,

Suit à grands pas La Trimouille, et lui rend

Tout ce qu’il donne au royal confident.

Dunois, la fleur de la chevalerie,

Ne souffre pas qu’on attente à la vie

De La Trimouille : il est son cher appui ;

C’est son destin de combattre pour lui :

Il le connaît ; mais il prend la Pucelle

Pour un Anglais, il vous tombe sur elle,

Il vous l’étrille ainsi qu’elle étrillait

Le Poitevin, qui toujours chatouillait

L’ami Bonneau, qui lourdement fuyait.

 

Le bon roi Charles, en ce désordre extrême,

Dans son Bonneau voit toujours ce qu’il aime ;

Il voit Agnès. Quel état pour un roi,

Pour un amant des amants le plus tendre !

Nul ennemi ne lui cause d’effroi ;

Contre une armée il voudrait la défendre.

Tous ces guerriers après Bonneau courants

Sont à ses yeux des ravisseurs sanglants.

L’épée au poing sur Dunois il s’élance ;

Le beau bâtard se retourne et lui rend

Sur la visière un énorme fendant.

Ah ! S’il savait que c’est le roi de France,

Qu’il se verrait avec un œil d’horreur !

Il périrait de honte et de douleur.

En même temps Jeanne, par lui frappée,

Lui répondit de sa puissante épée ;

Et le bâtard, incapable d’effroi,

Frappe à la fois sa maîtresse et son roi ;

A droite, à gauche, il lance sur leurs têtes

De mille coups les rapides tempêtes.

Charmant Dunois, belle Jeanne, arrêtez ;

Ciel ! quels seront vos regrets et vos larmes,

Quand vous saurez qui poursuivent vos armes,

Et qui vous frotte, et qui vous combattez !

 

Le Poitevin, dans l’horrible mêlée,

De temps en temps appesantit son bras

Sur la Pucelle, et rosse ses appas.

L’ami Bonneau ne les imite pas ;

Sa grosse tête était la moins troublée.

Il recevait, mais il ne rendait point.

Il court toujours ; Bonifoux le précède,

Aiguillonné de la peur qui le point.

Le tourbillon que la rage possède,

Tous contre tous, assaillants, assaillis,

Battants, battus, dans ce grand chamaillis,

Criant, hurlant, parcourent le logis.

Agnès en pleurs, Dorothée éperdue,

Crie : « Au secours ! on m’égorge, on me tue. »

Le confesseur, plein de contrition,

Menait toujours cette procession.

 

Il aperçoit à certaine fenêtre

De ce logis le redoutable maître.

Hermaphrodix, qui contemplait gaîment

Des bons Français le barbare tourment,

Et se tenait les deux côtés de rire.

Bonifoux vit que ce fatal empire

Etait sans doute une œuvre du démon.

Il conservait un reste de raison ;

Son long capuce et sa large tonsure

A sa cervelle avaient servi d’armure.

Il se souvint que notre ami Bonneau

Suivait toujours l’usage antique et beau,

Très sagement établi par nos pères,

D’avoir sur soi les choses nécessaires,

Muscade, clou, poivre, girofle et sel (7).

Pour Bonifoux, il avait son missel.

Il aperçut une fontaine claire,

Il y courut, sel et missel en main,

Bien résolu d’attraper le malin.

Le voilà donc qui travaille au mystère ;

Il dit tout bas : « Sanctam,  Catholicam,

Papam, Romam, aquam benedictam : »

Puis de Bonneau prend la tasse, et va vite

Adroitement asperger d’eau bénite

Le farfadet né de la belle Alix.

Chez les païens l’eau brûlante du Styx

Fut moins fatale aux âmes criminelles.

Son cuir tanné fut couvert d’étincelles ;

Un gros nuage, enfumé, noir, épais,

Enveloppa le maître et le palais.

Les combattants, couverts d’une nuit sombre.

Couraient encore et se cherchaient dans l’ombre.

Tout aussitôt le palais disparut ;

Plus de combat, d’erreur ni de méprise,

Chacun se vit, chacun se reconnut ;

Chaque cervelle en son lieu fut remise ;

A nos héros un seul moment rendit

Le peu de sens qu’un seul moment perdit ;

Car la folie, hélas ! ou la sagesse,

Ne tient à rien dans notre pauvre espèce.

C’était alors un grand plaisir de voir

Ces paladins aux pieds du moine noir,

Le bénissant, chantant des litanies,

Se demandant pardon de leurs folies.

O La Trimouille ! ô vous, royal amant !

Qui me peindra votre ravissement ?

On n’entendait que ces mots : « Ah, ma belle,

Mon tout, mon roi, mon ange, ma fidèle,

C’est vous ! C’est toi ! jour heureux ! doux moments ! »

Et des baisers, et des embrassements,

Cent questions, cent réponses pressées ;

Leur voix ne peut suffire à leurs pensées.

Le confesseur, d’un paternel regard,

Les lorgnait tous, et priait à l’écart.

Le grand bâtard et sa fière maîtresse

Modestement s’expliquaient leur tendresse.

De leurs amours le rare compagnon

Elève alors la tête avec le ton ;

Il entonna l’octave discordante

De son gosier de cornet à bouquin.

A cette octave, à ce bruit tout divin,

Tout fut ému : la nature tremblante

Frémit d’horreur ; et Jeanne vit soudain

Tomber les murs de ce palais magique,

Cents tours d’acier et cent portes d’airain ;

Comme autrefois la horde mosaïque

Fit voir, au son de sa trompe hébraïque,

De Jéricho le rempart écroulé (8),

Réduit en poudre, à la terre égalé :

Le temps n’est plus de semblable pratique.

 

 

Alors, alors ce superbe palais,

Si brillant  d’or, si noirci de forfaits,

Devint un ample et sacré monastère.

Le salon fut en chapelle changé.

Le cabinet où ce maître enragé

Avait dormi dans le vice plongé

Transmué fut en un beau sanctuaire.

L’ordre de Dieu, qui président aux destins,

Ne changea point la salle des festins ;

Mais elle prit le nom de réfectoire ;

On y bénit le manger et le boire.

Jeanne, le cœur élevé vers les saints,

Vers Orléans, vers le sacre de Reims,

Dit à Dunois : « Tout nous est favorable

Dans nos amours et dans nos grands desseins :

Espérons tout : soyez sûr que le diable

A contre nous fait son dernier effort. »

Parlant ainsi, Jeanne se trompait fort.

 

 

 

LA PUCELLE-17

 

1 – Ce chant, tel qu’il est ici, parut en 1762 pour remplacer le chant de Corisandre qui fut supprimé. Il a subi bien des remaniements ; mais, ses variantes étant aujourd’hui sans intérêt, nous nous abstenons de les reproduire. (G.A.)

 

2 – Voltaire fait allusion ici à ses déboires avec Frédéric II. (G.A.)

 

3 – Scudéri, auteur d’Alaric, poème épique ; Lemoine, jésuite, auteur du Saint Louis, ou Louisiade, poème épique ; Desmarets Saint-Sorlin, auteur de Clovis, poème épique ; ces trois ouvrages sont de terribles poèmes épiques. (1762.) (Voltaire.)

 

4 – Noms que prenaient les théologiens. (1762.) (Voltaire.)

 

5 – l’Histoire de Marie Alacoque, ouvrage rare par l’excès du ridicule, composé par Languet, alors évêque de Soissons. Ce passage nous indique que le fameux poème que nous commentons fut fait vers l’an 1730, temps où il était beaucoup question de Marie Alacoque.

 

6 – Cette version est de M. Ravenel. On lisait avant lui dans toutes les éditions : Parle d’amour, ce qui était évidemment une faute. (G.A.)

 

7 – C’est ce qu’on appelait autrefois cuisine de poche, et ce que signifie ce vers d’une comédie (le Joueur) :

 

Porte cuisine en poche et poivre concassé. (1762.) (Voltaire.)

 

8 – Jéricho, comme vous savez, tomba au son des cornemuses ; c’est un événement très commun. (1762.) (Voltaire.)

 

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