CORRESPONDANCE avec Frédéric de Prusse - Partie 25

Publié le par loveVoltaire

ROI-DE-PRUSSE---Partie-25.jpg

 

Photo de PAPAPOUSS

 

 

 

 

107 – DU PRINCE ROYAL

 

 

A Berlin, le 6 de Janvier 1740.

 

 

          Mon cher Voltaire, si j’ai différé de vous écrire, c’était seulement pour ne point paraître les mains vides devant vous. Je vous envoie par cet ordinaire cinq chapitres de l’Anti-Machiavel , et une ode sur la Flatterie, que mon loisir m’a permis de faire. Si j’avais été à Remusberg, il y aurait longtemps que vous auriez eu jusqu’à la lie de mon ouvrage ; mais avec les dissipations de Berlin, il n’est pas possible de cheminer vite.

 

          L’Anti-Machiavel ne mérite point d’être annoncé sous mon nom au roi de France. Ce prince a tant de bonnes et de grandes qualité, que mes faibles écrits seraient superflus pour les développer. De plus, j’écris librement, et je parle de la France comme de la Prusse, de l’Angleterre, de la Hollande, et de toutes les puissances de l’Europe. Il est bon que l’on ignore le nom d’un auteur qui n’écrit que pour la vérité, et qui, par conséquent, ne donne point d’entraves à ses pensées. Lorsque vous verrez la fin de l’ouvrage, vous conviendrez avec moi qu’il est de la prudence d’ensevelir le nom de l’auteur dans la discrétion de l’amitié.

 

          Je ne suis point intéressé ; et si je puis servir le public, je travaillerai sans attendre de lui ni récompense, ni louange, comme ces membres inconnus de la société, qui sont aussi obscurs qu’ils lui sont utiles.

 

          Après mon semestre de cour viendra mon semestre d’étude. Je compte embrasser dans quinze jours cette vie sage et paisible qui fait vos délices ; et c’est alors que je me propose de mettre la dernière main à mon ouvrage, et de le rendre digne des siècles qui s’écouleront après nous. Je compte la peine pour rien, car on n’écrit qu’un temps ; mais je compte l’ouvrage que je fais pour beaucoup, car il me doit survivre. Heureux les écrivains qui, secondés d’une belle imagination, et toujours guidés par la sagesse, peuvent composer des ouvrages dignes de l’immortalité ! Ils feront plus d’honneur à leur siècle que les Phidias, les Praxitèle, et les Zeuxis n’en ont fait au leur. L’industrie de l’esprit est bien préférable à l’industrie mécanique des artistes. Un seul Voltaire fera plus d’honneur à la France que mille pédants, mille beaux esprits manqués, et mille grands hommes d’un ordre inférieur.

 

          Je vous dis des vérités que je ne saurais m’empêcher de vous écrire, comme vous ne pourriez vous empêcher de soutenir les principes de la pesanteur ou de l’attraction. Une vérité en vaut une autre, et elles méritent toutes d’être publiées.

 

          Les dévots suscitent ici un orage épouvantable contre ceux qu’ils nomment mécréants. C’est une folie de tous les pays, que celle du faux zèle ; et je suis persuadé qu’elle fait tourner la cervelle des plus raisonnables, lorsqu’une fois elle a trouvé le moyen de s’y loger. Ce qu’il y a de plus plaisant, c’est que, quand cet esprit de vertige s’empare d’une société, il n’est permis à personne de rester neutre : on veut que tout le monde prenne parti et s’enrôle sous la bannière du fanatisme. Pour moi, je vous avoue que je n’en ferai rien, et que je me contenterai de composer quelques psaumes pour donner bonne opinion de mon orthodoxie. Perdez de même quelques moments, mon cher Voltaire, et barbouillez d’un pinceau sacré l’harmonie de quelques-unes de vos mélodieuses rimes. Socrate encensait les pénates ; Cicéron, qui n’était pas crédule, en faisait autant. Il faut se prêter aux fantaisies d’un peuple futile, pour éviter la persécution et le blâme ; car, après tout, ce qu’il y a de plus désirable en ce monde, c’est de vivre en paix. Faisons quelques sottises avec les sots, pour arriver à cette situation tranquille (1).

 

          On commence à parler de Bernard et de Gresset, comme auteurs de grands ouvrages : on parle de poèmes qui ne paraissent point, et de pièces que je crois destinées à mourir incognito avant d’avoir vu le jour (2). Ces jeunes poètes sont trop paresseux pour leur âge. Ils veulent cueillir des lauriers sans se donner la peine d’en chercher ; la moindre moisson de gloire suffit pour les rassasier. Quelle différence de mollesse à votre vie laborieuse ! Je soutiens que deux ans de votre vie en valent soixante de celles des Gresset et des Bernard. Je vais même plus loin, et je soutiens que douze êtres pensants, et qui pensent bien, ne fourniraient point à votre égal dans un temps donné. Ce sont là de ces dons que la Providence ne communique qu’aux grands génies. Puisse-t-elle vous combler de tous ses biens, c’est-à-dire vous fortifier la santé, afin que le monde entier puisse jouir longtemps de vos talents et de vos productions ! Personne, mon cher Voltaire, n’y prend autant d’intérêt que votre ami, qui est, et qui sera toujours, avec toute l’estime qu’on ne saurait vous refuser, votre fidèlement affectionné. FÉDÉRIC.

 

 

1 – En Juin 1738, Frédéric ne se montrait pas aussi pusillanime. Il est vrai qu’à cette heure, il était inquiet du sort de Voltaire. Valori lui avait affirmé que c’était par ordre du ministre, le cardinal Fleury, que Voltaire avait repris le chemin de Bruxelles. Voyez la lettre suivante. (G.A.)

2 – Le poème de l’Art d’aimer, de Gentil-Bernard, et la tragédie d’Edouard III, de Gresset. (G.A.)

 

 

 

 

 

108 – DU PRINCE ROYAL

 

 

A Berlin, le 10 Janvier 1740.

 

 

 

Pour avoir illustré la France,

Un vieux prêtre ingrat (1) t’en bannit ;

Il radote dans son enfance :

C’est bien ainsi que l’on punit,

Mais non pas que l’on récompense.

 

 

          J’ai lu le Siècle de Louis-le-Grand ; si ce prince vivait, vous seriez comblé d’honneurs et de bienfaits. Mais, dans le siècle où nous sommes, il paraît que le bon goût ainsi que le vieux cardinal sont tombés en enfance. Milord Chesterfield disait que, l’année 25, le monde était devenu fou ; je crois qu’en l’année 40 il faudra le mettre aux Petites-Maisons. Après les persécutions et les chagrins que l’on vous suscite, il n’est plus permis à personne d’écrire ; tout sera donc criminel, tout sera condamnable ; il n’y aura plus d’innocence, plus de liberté pour les auteurs. Je vous prie cependant, par tout le crédit que j’ai sur vous, par la divine Emilie, d’achever, pour l’amour de votre gloire, l’histoire incomparable dont vous m’avez confié le commencement.

 

 

Laisse glapir tes envieux,

Laisse fulminer le saint-père,

Ce vieux fantôme imaginaire,

Idole de nos bons aïeux,

Et qui des intérêts des cieux

Se dit ici-bas le vicaire,

Mais qu’on ne respecte plus guère :

Laisse en propos injurieux,

Dans leur humeur atrabilaire,

Hurler les bigots furieux :

Méprise la folle colère

De l’héritier octogénaire

Des Mazarins, des Richelieux,

De ce doyen machiavéliste,

De ce tuteur ambitieux,

Dans ses discours adroit sophiste,

Qui suit l’intérêt à la piste

Par des détours fallacieux,

Et qui, par l’artifice pense

De s’emparer de la balance

Que soutinrent ces fiers Anglais

Qui, pour tenir l’Europe libre,

Ont maintenu dans l’équilibre

L’autrichien et le Français.

Ecris, honore ta patrie

Sans bassesse et sans flatterie,

En dépit des fougueux accès

De ce vieux prélat en furie,

Que l’ignorance et la folie

Animent contre tes succès.

 

Qu’imposant silence aux miracles,

Louis détruise les erreurs ;

Qu’il abolisse les spectacles

Qu’à Saint-Médard des imposteurs

Présentent à leurs sectateurs ;

Mais qu’il n’oppose point d’obstacles

A ces esprits supérieurs,

De l’univers législateurs,

Dont les écrits sont les oracles

Des beaux esprits et des docteurs.

O toi, le fils chéri des Grâces,

L’organe de la vérité !

Toi, qui vois naître sur tes traces

L’indépendante liberté !

Ne permets point que ta sagesse,

Craignant l’orage et les hasards,

Préfère à l’instinct qui te presse

L’indolente et molle paresse

Et des Gressets et des Bernards.

 

Quant même la bise cruelle

De son souffle viendrait faner

Les fleurs, production nouvelle,

Dont Flore peut se couronner,

Le jardinier, toujours fidèle,

Loin de se laisser rebuter,

Va de nouveau pour cultiver

Une fleur plus tendre et plus belle.

 

C’est ainsi qu’il faut réparer

Le dégât que cause l’orage.

Voltaire, achève ton ouvrage, c’est le moyen de te venger.

 

 

          Le conseil vous paraîtra intéressé ; j’avoue qu’il l’est effectivement, car j’ai trouvé un plaisir infini à la lecture de l’Histoire de Louis XIV ; et je désire beaucoup de la voir achevée. Cet ouvrage vous fera plus d’honneur un jour que la persécution que vous souffrez ne vous cause de chagrin. Il ne faut pas se rebuter si aisément. Un homme de votre ordre doit penser que l’Histoire de Louis XIV, imparfaite, est une banqueroute dans la république des lettres. Souvenez-vous de César, qui, nageant dans les flots de la mer, tenait ses Commentaires d’une main sur sa tête, pour les conserver à la postérité (2).

 

          Comment ! vous parlez de mes faibles productions, après n’avoir dit qu’un mot de vos ouvrages immortels ? je dois cependant vous rendre compte de mes études. L’approbation que vous donnez aux  cinq chapitres de Machiavel que je vous ai envoyés m’encourage à finir bientôt les quatre derniers chapitres. Si j’avais du loisir, vous auriez déjà tout l’anti-Machiavel, avec des corrections et des additions ; mais je ne puis travailler qu’à bâtons rompus.

 

 

Très occupé pour ne rien faire,

Le temps, cet être fugitif,

S’envole d’une aile légère ;

Et l’âge, pesant et tardif.

Glace ce sang bouillant et vif

Qui, dans ma jeunesse première,

Me rendait vigilant, actif.

On m’ennuie en cérémonie.

L’ordre pédant, la symétrie,

Tiennent, en ce jour oisif,

Lieu des plaisirs de cette vie,

Et nous encensent sur l’autel

Des grandeurs et de la folie.

Ce sacrifice ponctuel

Rendant mon âme appesantie,

Et par les respects assoupie,

Incapable, en ce temps cruel,

De me frotter à Machiavel,

J’attends que, fuyant cette rive,

Je revole à cet heureux bord

Où la nature plus naïve,

Où la gaîté bien moins craintive,

Loin des richesses et de l’or

Trouvent une grâce plus vive

Dans la liberté, ce trésor,

Que dans la grandeur excessive

Des fortunes qu’offre le sort.

 

 

          Les chapitres de Machiavel sont copiés par un de mes secrétaires. Il s’appelle Gaillard ; sa main ressemble beaucoup à celle de Césarion. Je voudrais que ce pauvre Césarion fût en état d’écrire ; mais la goutte l’attaque impitoyablement dans tous ses membres ; depuis deux mois il n’a presque point eu de relâche.

 

 

Malgré ses cuisantes douleurs,

La gaîté le front ceint de fleurs,

A l’entour de son lit folâtre ;

Mais la goutte, cette marâtre,

Change bientôt les ris en pleurs.

Dans un coin, venant de Cythère,

Tristement regardant sa mère,

On voit le tendre Cupidon ;

Il pleure, il gémit, il soupire

De la perte que son empire

Fait du pauvre Césarion ;

Et Bacchus, vidant son flacon,

Répand des larmes de champagne

Qu’un si vigoureux champion

Sorte boiteux de la campagne.

Momus se rit de leurs clameurs :

Voilà, messieurs les imposteurs,

Disait-il à ces dieux volages ;

Voilà, dit-il, de vos ouvrages !

Ne faites-plus tant les pleureurs,

Mais désormais soyez plus sages.

 

 

          Je crois que messieurs les lapons nous ont fait la galanterie de nous envoyer quelques zéphyrs échappés de leurs cavernes ; en vérité, nous nous en serions très bien passés. Je vais écrire à Algarotti, pour qu’il nous envoie quelques rayons du soleil de sa patrie ; car la nature aux abois paraît avoir un besoin indispensable d’un petit détachement de chaleur pour lui rendre la vie. Si ma poudre pouvait vous rendre la santé, je donnerais dès ce moment la préférence au dieu d’Epidaure sur celui de Delphes. Pourquoi ne puis-je contribuer à votre satisfaction comme à votre santé ? Pourquoi ne puis-je vous rendre aussi heureux que vous méritez de l’être ? Les uns, dans ce monde, ont le pouvoir sans la volonté, et les autres la volonté sans le pouvoir. Contentez-vous, mon cher Voltaire, de cette volonté et de tous les sentiments d’estime avec lesquels je suis votre fidèle ami. FÉDÉRIC.

 

 

1 – Fleury. (G.A.)

2 – Frédéric confond ici César avec Camoëns, qui sauva ainsi sa Lusiade en 1556. (G.A.)

 

 

 

 

 

109 – DE VOLTAIRE

 

 

A Bruxelles, le 26 Janvier 1740.

 

 

          Monseigneur, j’ai reçu vos chapitres de l’Anti-Machiavel et votre ode sur la Flatterie, et votre lettre en vers et en prose que l’abbé de Chaulieu ou le comte Hamilton vous ont sûrement dictée. Un prince qui écrit contre la flatterie est aussi étrange qu’un pape qui écrirait contre l’infaillibilité. Louis XIV n’eût jamais envoyé une pareille ode à Despréaux ; et je doute que Despréaux en eût envoyé autant à Louis XIV. Toute la grâce que je demande à présent à votre altesse royale, c’est de ne pas prendre mes louanges pour des flatteries : tout part du cœur chez moi, approbation de vos ouvrages, remerciements de vos bontés ; tout cela m’échappe, il faut que vous me le pardonniez.

 

          Je ne suis pas tout à fait exilé, comme on l’a mandé.

 

 

Ce vieux madré de cardinal,

Qui vous escroqua la Lorraine ;

N’a point de son pays natal

Exclu ma muse un peu hautaine ;

Mais son cœur me veut quelque mal :

J’ai berné la pourpre romaine ;

Du théâtre pontifical

J’ai raillé la comique scène ;

C’est un crime bien capital,

Qui longue pénitence entraîne.

 

 

          Le fait est pourtant que personne n’a parlé de Rome  avec plus de ménagement (1). Apparemment qu’il n’en fallait point parler du tout. Il y a dans toute cette persécution un excès de ridicule et de radotage qui fait que j’en ris au lieu de m’en plaindre.

 

          Quand je vois d’un côté la cacade devant Dantzick (2), l’incertitude dans mille démarches, une guerre heureuse par hasard, entreprise malgré soi, et à laquelle on a été forcé par la reine d’Espagne, la marine négligée pendant dix ans, les rentes viagères abolies et volées malgré la foi publique, et que de l’autre je vois le salon d’Hercule, que le bonhomme regarde comme son apothéose, je m’écrie :

 

 

Le bon Hercule de Fleury,

Petit prêtre nonagénaire,

En Hercule s’est fait portraire,

De quoi chacun est ébahi :

Car on sait que le fils d’Alcmène

Près de sa maîtresse fila ;

Mais jamais il ne radota

Que sur les rives de la Seine (3).

 

 

          Je sais bien que par tout pays on voit de pareilles misères, et même de plus grandes ; je sais bien que se tenir chez soi tranquillement, et mettre en prison ses généraux qui ont fait ce qu’ils ont pu, et ses plénipotentiaires qui ont fait une paix nécessaire et ordonnée (4) ; je sais bien, dis-je, que cela ne vaut pas mieux. Tutto ‘l mondo è fatto come la nostra famiglia. Je conclus que puisque le monde est ainsi gouverné, il faut que l’Anti-Machiavel paraisse ; il faut un Hippocrate en temps de peste. J’ai le chapitre XXIII ; mais je n’ai pas le chapitre XXII, et votre altesse royale n’a pas apparemment encore travaillé au chapitre XXIV. Je ne sais si elle dira quelques petits mots sur le projet de cacciare i barbari d’Italia : il me semble qu’il y a actuellement tant d’honnêtes étrangers en Italie, qu’il paraîtrait assez incivil de les vouloir chasser. Le cardinal Alberoni avait un beau projet : c’était de faire un corps italique à peu près sur le modèle du corps germanique. Mais quand on fait de ces projets-là, il ne faut pas être seul de sa bande, ou bien on ressemble à l’abbé de Saint-Pierre.

 

          Votre altesse royale a grande raison de trouver les Gresset et les Bernard des paresseux : je leur dirais avec l’autre (5), au lieu de vade, piger, ad formicam ; vade, piger, ad Federicum. Cependant, voilà Gresset qui se pique d’honneur, et qui donne une tragédie dont on m’a dit beaucoup de bien ; Nernard me récita à Paris un chant de son Art d’aimer, qui me paraît plus galant que celui d’Ovide.

 

          Pour moi, monseigneur, je n’ose vous envoyer le cinquième acte de Mahomet, tant j’en suis mécontent ; mais je vous enverrai, si cela vous amuse, la comédie de la Dévote (6) ; et ensuite, pour varier, je supplierai instamment votre altesse royale de jeter les yeux sur la Métaphysique de Newton (7), que je compte mettre au-devant d’une nouvelle édition qu’on va faire de mes Eléments.

 

          Je n’ai pas encore eu la consolation de voir mes ouvrages imprimés correctement : je pourrais profiter de mon séjour à Bruxelles pour en faire une édition ; mais Bruxelles est le séjour de l’ignorance. Il n’y a pas un bon imprimeur, par un graveur, pas un homme de lettres ; et sans madame du Châtelet, je ne pourrais parler ici de littérature. De plus, ce pays-ci est un pays d’obédience : il y a un nonce du pape, et point de Frédéric.

 

          Madame du Châtelet vous présente ses respects. Permettez, monseigneur, que je joigne mes compliments de condoléance à vos jolis vers sur la goutte de M. de Kaiserling. Je ne me porte guère mieux que lui, mais l’espérance de voir un jour votre altesse royale me soutient. Je suis, etc.

 

 

1 – A la fin de 1739, Voltaire avait publié sans nom d’auteur les deux premiers chapitres du Siècle de Louis XIV, sous le titre d’Essai sur le Siècle de Louis XIV, et le 4 Décembre un arrêt du conseil avait supprimé l’ouvrage. C’était à cause de l’article sur Rome qu’on avait sévi. Voyez le Siècle de Louis XIV, chap. II. (G.A.)

2 – Voyez, le  Précis du Siècle de Louis XV, chap. IV. (G.A.)

3 – Voyez, dans le Catalogue des peintres du Siècle de Louis XIV, l’article LEMOINE. (G.A.)

4 – Allusion à l’empereur Charles VI, faisant condamner Seckendorf et son ministre plénipotentiaire. Voir la lettre 102. (G.A.)

5 – Salomon. (G.A.)

6 – Rebaptisée par prudence la Prude. (G.A.)

7 – Aujourd’hui, première partie des Eléments de la philosophie de Newton. (G.A.)

 

Publié dans Frédéric de Prusse

Commenter cet article