CORRESPONDANCE - Année 1752 - Partie 21

Publié le par loveVoltaire

1752 - Partie 21

 

Photo de PAPAPOUSS 

 

 

 

 

 

 

 

à M. Devaux.

A Potsdam, le 7 Octobre 1752.

 

 

          Ce n’est point ma paresse, monsieur, mais ma mauvaise santé qui a retardé ma réponse, et qui m’empêche même de vous écrire de ma main. Je crois que j’aurais grand besoin d’aller faire un tour aux eaux de Plombières, dans votre voisinage. Le désir de faire encore ma cour au roi de Pologne, et de vous revoir, fera mon principal motif. Je voudrais bien, en attendant, pouvoir faire ce que vous me demandez pour votre ami (1) ; mais les places sont ici bien rares. Il est vrai qu’il y a un petit nombre d’élus ; mais il n’y a aussi qu’un petit nombre d’appelés. Ma mauvaise santé ne me permet guère d’être à portée de chercher ailleurs. Il y a huit mois entiers que je ne suis sorti de ma chambre  que pour aller dans celle du roi. Je suis son malade, comme Scarron était celui de la reine.

 

          Je vous remercie, avec bien de la sensibilité, des offres obligeantes que vous me faites, au sujet du manuscrit que j’ai perdu. La copie qui est entre les mains du valet de chambre de monseigneur le prince Charles de Lorraine n’est point ce que je cherche. Il n’a et ne peut avoir que la partie du manuscrit qui est entre les mains de plus de trente personnes. L’Histoire universelle, depuis Charlemagne jusqu’à Charles-Quint, a été copié plusieurs fois ; mais ce qui m’a été volé, ce sont des matériaux pour l’histoire des temps suivants, jusqu’au siècle de Louis XIV. Je regrette surtout ce que j’avais rassemblé sur les progrès des sciences et des arts dans différents pays, et les traductions en vers que j’avais faites de plusieurs poètes italiens, espagnols, et orientaux. Le manuscrit m’a été volé à Paris ; c’est une perte que je ne puis réparer, et dont il faut que je me console. Il arrive de plus grands malheurs dans la vie.

 

          Adieu, mon cher et ancien ami, je vous embrasse du meilleur de mon âme.

 

 

1 – Lebaud, selon M. Clogenson. (G.A.)

 

 

 

 

 

à M. de la Condamine.

Potsdam, le 12 Octobre 1752.

 

 

          Je vous remercie, mon cher philosophe errant, devenu sédentaire, des attentions que vous avez pour Louis XIV. On a fait malheureusement une douzaine d’éditions sans me consulter ; et ce n’est pas de ma faute si les quatre esclaves, qui s’étaient mis sous la statue de la place Vendôme, dans la première édition, et qu’on a fait déloger bien vite, ont subsisté dans quelques exemplaires. Ce n’est pas non plus ma faute si on a imprimé l’air maître pour l’air de maître. Je me flatte que ces sottises ne se trouveront pas dans l’édition qu’on fait actuellement à Leipsick, et que je crois à présent finie. J’ai eu, pour cette nouvelle fournée, des secours que je n’attendais pas de si loin. On m’a envoyé de Paris ce qu’on envoie bien rarement, des vérités, et des vérités bien curieuses. Quand l’édition que je finis n’aurait d’autre avantage que celui de deux mémoires écrits de la main de Louis XIV, cela suffirait pour faire tomber toutes les autres. L’ouvrage deviendra nécessaire à la nation, ou du moins à ceux de la nation qui voudront connaître les plus beaux temps de la monarchie.

 

          Je conviens que la Foire aura toujours la préférence ; mais il ne laissera pas de se trouver d’honnêtes gens qui liront quelque chose du Siècle de Louis XIV, les jours où il n’y aura point d’opéra comique. On ne laisse pas d’avoir du temps pour tout. Je vous plains beaucoup de passer le vôtre dans des discussions désagréables, dont il y a très peu de juges ; et, parmi ces juges-là, la plupart sont prévenus. Pour faire le grand œuvre de rem prorsus substantialem, il faut avoir aisance, santé, et repos. Il ne tenait qu’à Maupertuis d’avoir tout cela, supposé qu’un homme soit libre ; mais il y a quelque apparence qu’il ne l’est pas. Il a dérangé sa santé par l’usage des liqueurs fortes ; il a perdu quelques amis par un amour-propre plus fort encore, et qui ne souffre pas que les autres en aient leur dose ; il a perdu son repos par la manière trop vive dont il a poursuivi Kœnig, qui, au bout du compte, s’est trouvé avoir raison, et qui a eu le public pour lui. Je puis vous assurer que je ne me suis mêlé ni de son affaire ni de son livre, quoique je n’approuve ni l’un ni l’autre.

 

          Maupertuis a des ennemis à Paris, à Berlin, en Hollande ; et sa conduite dure et hautaine n’a pas ramené ces ennemis. J’ai d’autant plus sujet de me plaindre de lui, que j’ai fait tout ce que j’ai pu pour adoucir la férocité de son caractère. Je n’en suis pas venu à bout. Je l’abandonne à lui-même ; mais, encore une fois, je n’entre pour rien dans les querelles qu’il se fait, et dans les critiques qu’il essuie. Je suis plus malade que lui, et je reste tranquillement à Potsdam, tandis qu’il va chercher ailleurs la santé et le repos.

 

          Je voudrais de tout mon cœur être dans votre voisinage ; ce n’est pas sans regret que je goûte le bonheur de vivre auprès d’un roi philosophe. Je suis né si sensible à l’amitié, que je serais encore ami, quand même je serais courtisan.

 

          Vraiment, je serais très obligé à M. Deslandes (1), s’il voulait bien me favoriser de quelques particularités qui servissent à caractériser les beaux temps du gouvernement de Louis XIV. M. Deslandes est citoyen et philosophe ; il faut absolument être philosophe, pour avoir de quoi se consoler, dès là qu’on est citoyen. Je vous embrasse, et vous prie de ne point cesser de m’aimer, malgré Maupertuis (2).

 

 

1 – Auteur du livre intitulé Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant. Il était membre de l’Académie de Berlin. (G.A.)

 

2 – La Condamine n’en fit rien, et prit le parti de Maupertuis qui s’était beaucoup moqué de lui. (K.)

 

 

 

 

 

à M. Roques.

.

 

 

          Si ceux qui font des critiques avaient votre politesse, votre érudition, et votre candeur, il n’y aurait jamais de guerres dans la république des lettres ; la vérité y gagnerait, et le public respecterait plus les sciences. Je vous remercie très sincèrement, monsieur, des remarques que vous avez bien voulu m’envoyer sur le Siècle de Louis XIV. Je pourrais bien m’être trompé sur le premier article touchant Phalk Constance, dont vous me faites l’honneur de me parler. Je n’ai ici aucun livre que je puisse consulter sur cette matière ; je n’ai que mes propres mémoires, que j’avais apportés de France, et qui m’ont servi de matériaux. Les autorités n’y sont point citées en marge. Je n’avais pas cru en avoir besoin pour un ouvrage qui n’est point une histoire détaillée, et que je ne regardais que comme un tableau général des mœurs des hommes, et de la révolution de l’esprit humain sous Louis XIV.

 

          Je me souviens bien que je n’ai pas toujours suivi l’abbé de Choisy, dans sa Relation de Siam ; c’est un de mes parents, nommé Beauregard, qui avait défendu la citadelle de Bankok, sous M. de Fargue, autant qu’il m’en souvient, de qui je tiens l’aventure de la veuve de Constance.

 

          Quant au roi Jacques et à la reine sa femme, ils arrivèrent à Saint-Germain à trois ou quatre jours l’un de l’autre. Ce ne sont point de pareilles dates dont je me suis embarrassé. Je n’ai songé qu’à exposer les malheurs du roi Jacques, la manière dont il se les était attirés, et la magnificence de Louis XIV. Mon objet était de peindre en grand les principaux personnages de ce siècle, et de laisser tout le reste aux annalistes. Quand je suis entré dans les détails, comme aux chapitres des anecdotes et du gouvernement intérieur, je l’ai fait sur mes propres lumières et sur les témoignages des plus anciens courtisans.

 

          Feu M. le cardinal de Fleury me montra l’endroit où Louis XIV avait épousé madame de Maintenon ; il m’assura positivement que l’abbé de Choisy s’était trompé, que ce n’était pas le chevalier de Forbin, mais Bontems et Montchevreuil, qui avaient assisté comme témoins. En effet, il était naturel que Louis XIV employât dans cette occasion ses domestiques les plus affidés ; et le chevalier de Forbin, chef d’escadre, n’était point domestique de ce monarque.

 

          Pour l’article de feu M. de Beausobre vous intéresse, vous le trouverez, monsieur, dans une nouvelle édition qui va paraître, ces jours-ci, à Leipsick et à Dresde, et que je ne manquerai pas d’avoir l’honneur de vous envoyer. Vous y trouverez deux fragments bien curieux, copiés sur l’original de la main de Louis XIV même.

 

          On s’est trop pressé, en France et ailleurs, d’inonder le public d’éditions de cet ouvrage. Celle qu’on fait actuellement à Dresde est plus ample d’un tiers. Vous y verrez des articles bien singuliers, et surtout le mariage de l’évêque de Meaux (1).

 

          Les offres obligeantes que vous me faites, monsieur, m’autorisent à vous prier de vouloir bien interposer vos bons offices pour arrêter l’édition furtive (2) qui se fait à Francfort-sur-le-Mein. Elle ferait beaucoup de tort à mon libraire Conrad Walther, qui a le privilège de l’empereur ; c’est un très honnête homme. Je ne manquerais pas de l’avertir de l’obligation qu’il vous aura.

 

          Je suis fâché que M. de La Beaumelle, qui m’a paru avoir beaucoup d’esprit et de talent, ne veuille s’en servir, à Francfort, que pour faire de la peine à mon libraire et à moi, qui ne l’avons jamais offensé. Je l’avais connu par des lettres (3) qu’il m’avait écrites de Danemark, et je n’avais cherché qu’à l’obliger. Il m’avait mandé que le roi de Danemark s’intéressait à un ouvrage qu’il projetait ; mais, étant obligé de quitter le Danemark, il vint à Berlin, et il montra quelques exemplaires d’un ouvrage où quelques chambellans de sa majesté n’étaient pas trop bien traités. Je me plaignis à lui sans amertume, et j’aurais voulu lui rendre service. Il alla à Leipsick, de là à Gotha ; il est à présent à Francfort. Il n’y fera pas une grande fortune, en se bornant à écrire contre moi : il devait tourner ses talents d’un côté plus utile et plus honorable. Il avait commencé par prêcher à Copenhague. Il a de l’éloquence, et je ne doute pas que les conseils d’un homme comme vous ne le ramènent dans le bon chemin. Je suis, avec tous les sentiments que je vous dois, etc.

 

 

1 – Voyez dans le Catalogue des écrivains du Siècle de Louis XIV, l’article BOSSUET. (G.A.)

 

2 – L’édition de La Beaumelle. (G.A.)

 

3 – On n’a pas sa correspondance avec La Beaumelle. (G.A.)

 

 

 

 

 

à Madame Denis.

A Potsdam, ce 15  Octobre 1752.

 

 

          Voici qui n’a point d’exemple, et qui ne sera pas imité ; voici qui est unique. Le roi de Prusse, sans avoir lu un mot de la réponse de Kœnig, sans écouter, sans consulter personne, vient d’écrire, vient de faire imprimer une brochure contre Kœnig, contre moi, contre tous ceux qui ont voulu justifier l’innocence de ce professeur si cruellement condamné. Il traite tous ses partisans d’envieux, de sots, de malhonnêtes gens. La voici, cette brochure (1) singulière, et c’est un roi qui l’a faite !

 

          Les journalistes d’Allemagne, qui ne se doutaient pas qu’un monarque qui a gagné des batailles fût l’auteur d’un tel ouvrage, en ont parlé librement comme de l’essai d’un écolier qui ne sait pas un mot de la question. Cependant on a réimprimé la brochure à Berlin, avec l’aigle de Prusse, une couronne, un sceptre au-devant du titre. L’aigle, le sceptre, et la couronne sont bien étonnés de se trouver là. Tout le monde hausse les épaules, baisse les yeux, et n’ose parler. Si la vérité est écartée du trône, c’est surtout lorsqu’un roi se fait auteur. Les coquettes, les rois, les poètes, sont accoutumés à être flattés. Frédéric réunit ces trois couronnes-là. Il n’y a pas moyen que la vérité perce ce triple mur de l’amour-propre. Maupertuis n’a pu parvenir à être Platon, mais il veut que son maître soit Denis de Syracuse.

 

          Ce qu’il y a de plus rare dans cette cruelle et ridicule affaire, c’est que le roi n’aime point du tout Maupertuis, en faveur duquel il emploie son sceptre et sa plume. Platon a pensé mourir de douleur de n’avoir point été de certains petits soupers où j’étais admis ; et le roi nous a avoué cent fois que la vanité féroce de ce Platon le rendait insociable.

 

          Il a fait pour lui de la prose, cette fois-ci, comme il avait fait des vers pour d’Arnaud, pour le plaisir d’en faire ; mais il y entre un plaisir bien moins philosophe, celui de me mortifier : c’est être bien auteur !

 

          Mais ce n’est encore que la moindre partie de ce qui s’est passé. Je me trouve malheureusement auteur aussi, et dans un parti contraire. Je n’ai point de sceptre, mais j’ai une plume ; et j’avais, je ne sais comment, taillé cette plume de façon qu’elle a tourné un peu Platon en ridicule (2) sur ses géants, sur ses prédictions, sur ses dissections, sur son impertinente querelle avec Kœnig. La raillerie est innocente ; mais je ne savais pas alors que je tirais sur les plaisirs du roi. L’aventure est malheureuse. J’ai affaire à l’amour-propre et au pouvoir despotique, deux êtres bien dangereux. J’ai d’ailleurs tout lieu de présumer que mon marché avec M. le duc de Wurtemberg a déplu. On l’a su et on m’a fait sentir qu’on le savait. Il me semble pourtant que Titus et Marc-Aurèle n’auraient point été fâchés contre Pline, si Pline avait placé une partie de son bien sur la tête de Plinia, dans le Montbéliard.

 

          Je suis actuellement très affligé et très malade, et, pour comble, je soupe avec le roi. C’est le festin de Damoclès. J’ai besoin d’être aussi philosophe que le vrai Platon l’était chez le vrai Denis.

 

 

1 – Elle était intitulée Lettre au public. (K.)

 

2 – Dans la Diatribe du docteur Akakia. (G.A.)

 

 

 

 

 

à M. Formey.

Postdam, le ...

 

 

          J’ai depuis quelque temps tous les journaux, et j’ai déjà lu celui que vous avez la bonté de m’envoyer. Je vous en remercie, monsieur ; si vous en avez besoin, je vous le renvoie. Vous aurez incessamment l’édition de Dresde (1) ; il y a autant de fautes que de mots. On va en entreprendre une en Angleterre qui sera fort supérieure, et où il n’y aura plus de détails inutiles sur Rousseau. Je vous dirai, en passant, que quelquefois ceux (2) qu’on avait pris pour des aigles ne sont que des coqs-d’Inde, qu’un orgueil despotique, avec un peu de science et beaucoup de ridicule, est bientôt reconnu et détesté de l’Europe savante, etc. Je suis très aise que vous me marquiez de l’amitié, et, si vous êtes plus philosophe que prêtre, je serai votre ami toute ma vie. Je suis d’un caractère que rien ne peut faire plier, inébranlable dans l’amitié et dans mes sentiments, et ne craignant rien ni dans ce monde-ci ni dans l’autre. Si vous voulez de moi à ces conditions, je suis à vous hardiment, et peut-être plus efficacement que vous ne pensez.

 

 

1 – La seconde édition du Siècle de Louis XIV. (G.A.)

 

2 – Maupertuis. (G.A.)

 

 

 

 

 

à M. le comte d’Argental.

Potsdam, 28 Octobre 1752.

 

 

          Mon cher ange, vous êtes le dieu des jansénistes, vous me donnez des commandements impossibles. Il y a des temps où la grâce manque tout net aux justes. Je me sens actuellement privé de la grâce des vers ; spiritus flat ubi vult. Je ne ferais rien qui vaille si je voulais me forcer.

 

 

Tu nihil invita dices, faciesve, Minerva.

 

HOR., de Art poet.

 

 

          L’esprit prend, malgré qu’il en ait, la teinture des choses auxquelles il s’applique. J’ai des besognes si différentes de la poésie qu’il n’y a pas moyen de remonter ma vieille lyre toute désaccordée : Valete, musœ, et valete, curœ, voilà ma devise pour le moment présent ; et plût à Dieu que ce fût pour toute ma vie !

 

          D’ailleurs, comment voudriez-vous qu’on renvoyât à Paris une Rome sauvée toute changée, et qu’on donnât aux acteurs de nouveaux rôles, pour la quatrième fois ? Ce serait un moyen sûr d’empêcher la reprise de la pièce, de la faire croire tombée, et de me faire grand tort ; j’entends ce tort qu’on fait aux pauvres auteurs comme moi, le tort de les berner tant qu’on peut ; c’est un plaisir que le public se donne très volontiers. Mon cher ange, laissons là Catilina, César, et Cicéron, pour ce qu’ils valent. Si la pièce, telle qu’elle est, peut encore souffrir trois ou quatre représentations, à la bonne heure ; si les amateurs de l’antiquité la lisent sans dégoût, tant mieux ; c’est là mon premier but ; non, ce n’est que le second ; mon premier désir est de venir vous embrasser. Je peux très bien renoncer à tout ce train de théâtre, d’acteurs, d’actrices, de battements de mains, de sifflets, et d’épigrammes ; mais je ne puis renoncer à vous. Je regarde les théâtres et les cours comme des illusions ; l’amitié seule est réelle. Pardonnez-moi de n’être point encore venu vous voir. Il faut que je prenne encore patience cet hiver. Mon petit voyage, si je suis en vie, sera pour le printemps.

 

          Vous savez que, quand vous m’écrivîtes la première fois sur l’audience et sur l’épée de feu M. de Ferriol, le Siècle était déjà presque tout imprimé ; il doit être à présent achevé. Il n’y a pas moyen d’y revenir ; tout ce que je peux faire, c’est de veiller au petit concile ; j’en parle dans toutes mes lettres à madame Denis. Joignez-vous à moi ; faites l’en souvenir. Ce sera votre faute si ce petit subsiste dans la nouvelle édition de Paris. Il est malheureusement dans une douzaine d’autres dont la France est inondée, et surtout dans celle que l’abbé Pernetti a fait imprimer à Lyon, sous les yeux du père du concile (1).

 

          Adieu, mon cher ange ; vous êtes mon concile, et je voudrais bien être à vos genoux ; mais laissons passer l’hiver. Je finis, la poste va partir, et je n’aurai pas le temps d’écrire à madame Denis.

 

 

1 – Le cardinal de Tencin, archevêque de Lyon. (G.A.)

 

 

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