LA BIBLE EXPLIQUÉE - Partie 147

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LA BIBLE EXPLIQUÉE - Partie 147

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LA BIBLE EXPLIQUÉE.

 

 

 

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NOUVEAU TESTAMENT.

 

 

 

 

 

D'HÉRODE.

 

 

 

 

 

 

(Partie 147)

 

 

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SOMMAIRE HISTORIQUE

 

DES QUATRE ÉVANGILES

 

 

 

 

 

 

 

 XII. - .Και οι διάβολοι τον παρακαλούσαν λέγοντας: Αν μας διώξεις, άσε μας να μπούμε στα σώματα αυτών των γουρουνιών. Και τους είπε: Πηγαίνετε

 

      "Et les diables le prièrent, disant : Si tu nous chasses, laisse-nous aller dans le corps de ces cochons. Et il leur dit : Allez, etc."(Matth., chap. VIII, v. 31 et 32.)

 

 

 

      Il s'agit de l'aventure de ces deux diables dont Jésus-Christ daigna délivrer deux possédés au bord du lac de Tibériade, que les Juifs appelaient la mer. Ces mélancoliques, agités de convulsions, passaient alors chez tous les peuples pour être persécutés par des génies malfaisants. On les excluait de toute société, comme des enragés, et cela même redoublait leur maladie.

 

      Saint Marc et saint Luc ne spécifient ici qu'un seul possédé, et saint Matthieu en pose deux.

 

      La grande question a été de savoir comment il se trouvait un grand troupeau de cochons dans un pays qui les avait en horreur, dont il était abominable de manger, et dont l'aspect même était une souillure. Saint Marc dit qu'ils étaient au nombre de deux mille. Si ce troupeau allait à Tyr pour la salaison des viandes sur les vaisseaux, la perte était immense pour les marchands qui les faisaient conduire. Il ne paraît pas aux critiques qu'il fût juste de ruiner ainsi ces marchands ; mais ce n'est pas à l'homme à juger les jugements de Dieu.

 

      Ils font encore des difficultés sur la contradiction entre saint Matthieu et le texte de Marc et de Luc, et surtout sur la prétendue impossibilité qu'un ou deux diables entrent dans le corps de deux mille cochons à la fois.

 

      Saint Marc prévient cette objection ; car, selon lui, Jésus demande au diable comment il se nomme ; et le diable lui répond : Je m'appelle Légion.

 

      D'ailleurs il ne faut pas chercher à comprendre comment un miracle a pu s'opérer. Si on le comprenait, il ne serait plus miracle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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