POESIE : A mademoiselle Lecouvreur
Photo de PAPAPOUSS
A MADEMOISELLE LECOUVREUR
(1)
− 1719 −
Adieu, divinité du parterre adorée,
Vous, Iris, que le ciel envoya parmi nous
Pour unir à jamais Minerve et Cythérée,
Et la vertu sincère aux plaisirs les plus doux !
Faites le bien d’un seul et le désir de tous ;
Et puissent vos amours égaler la durée
De la pure amitié que mon cœur a pour vous.
1 – Ces vers durent être faits par Voltaire lorsqu’il s’en alla à Sully pour travailler à Artémire que mademoiselle Lecouvreur devait jouer. (G.A.)