POESIE : A M. Lefebvre
Photo de PAPAPOUSS
A M. LEFEBVRE
EN RÉPONSE À DES VERS QU’IL AVAIT ENVOYÉS À L’AUTEUR
− 1733 −
(1)
N’attends de moi ton immortalité ;
Tu l’obtiendras un jour par ton génie :
N’attends de moi ta première santé ;
Ton protecteur, le dieu de l’harmonie,
Te la rendra par son art enchanté :
De tes beaux jours la fleur n’est point flétrie.
Mais je voudrais, de tes destins pervers
En corrigeant l’influence ennemie,
Contribuer au bonheur d’une vie
Que tu rendras célèbre par tes vers.
1 – Jeune poète qui fut aussi protégé par Voltaire. (G.A.)