POESIE : A M. de Forcalquier

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Photo de Khalah

 

 

 

 

 

 

 

 

A M. DE FORCALQUIER,

 

 

 

QUI AVAIT EU SES CHEVEUX COUPÉS PAR UN BOULET DE CANON

AU SIÈGE DE KEHL.

 

 

 

 

 

 

− Octobre 1733 −

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des boulets allemands la pesante tempête

A, dit-on, coupé vos cheveux :

Les gens d’esprit sont fort heureux

Qu’elle ait respecté votre tête.

On prétend que César, le phénix des guerriers,

N’ayant plus de cheveux, se coiffa de lauriers :

Cet ornement est beau, mais n’est plus de ce monde.

Si César nous était rendu,

Et qu’en servant Louis il eût été tondu,

Il n’y gagnerait rien qu’une perruque blonde.

 

 

 

 

 

A M. DE FORCALQUIER

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