POESIE : A M. Clément de Montpellier

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A M. CLÉMENT DE MONTPELLIER,

 

QUI AVAIT ADRESSÉ DES VERS À L’AUTEUR, EN L’EXHORTANT

À NE PAS ABANDONNER LA POÉSIE POUR LA PHYSIQUE.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un certain chantre abandonnait sa lyre ;

Nouveau Kepler, un télescope en main,

Lorgnant le ciel, il prétendait y lire,

Et décider sur le vide et le plein.

Un rossignol, du fond d’un bois voisin,

Interrompit son morne et froid délire ;

Ses doux accents l’éveillèrent soudain

(A la nature il faut qu’on se soumette) ;

Et l’astronome, entonnant un refrain,

Reprit sa lyre, et brisa sa lunette.

 

 

 

ROMAIN 0636

 

 

 

 

 

 

 

 

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