En ligne : CONTE - Le taureau blanc - Partie 1
LE TAUREAU BLANC,
TRADUIT DU SYRIAQUE PAR M. MAMAKI,
INTERPRETE DU ROI D’ANGLETERRE POUR LES LANGUES ORIENTALES
− 1774 −
AVERTISSEMENT POUR LA PRESENTE EDITION.
Ce fut un accès de fou-rire qui accueillit le Taureau blanc dès qu’il courut les rues de Paris en 1774. Jamais bouffonnerie plus franche, y compris le drame de Saül, n’avait encore été faite sur la Bible. D’Alembert écrivit au roi de Prusse qu’il ne concevait pas qu’un homme de quatre-vingts ans comme Voltaire eût conservé tant de gaieté, et il s’écria en s’humiliant : Homo homini quid prœstat ! » (Qu’il y a de distance entre un homme et un autre !).
Voltaire avait craint un moment que les puissances ne fussent effrayées des coups de corne de son taureau, mais le changement de règne qui survint en ce temps-là donna bien d’autres affaires : la bête et ses folies furent tolérées.
Il y a des éditions de ce conte qui portent la signature du bénédictin dom Calmet.
Georges AVENEL.