DICTIONNAIRE PHILOSOPHIQUE : E comme EMBLEME - Partie 1
Photo de PAPAPOUSS
E comme EMBLÈME.
FIGURE, ALLÉGORIE, SYMBOLE, etc.
Tout est emblème et figure dans l’antiquité. On commence en Chaldée par mettre un bélier, deux chevreaux, un taureau, dans le ciel, pour marquer les productions de la terre au printemps. Le feu est le symbole de la Divinité dans la Perse ; le chien céleste avertit les Egyptiens de l’inondation du Nil ; le serpent qui cache sa queue dans sa tête devient l’image de l’éternité. La nature entière est peinte et déguisée.
Vous retrouvez encore dans l’Inde plusieurs de ces anciennes statues effrayantes et grossières dont nous avons déjà parlé, qui représentent la vertu munie de dix grands bras avec lesquels elle doive combattre les vices, et que nos pauvres missionnaires ont prise pour le portrait du diable, ne doutant pas que tous ceux qui ne parlaient pas français ou italien n’adorassent le diable.
Mettez tous ces symboles de l’antiquité sous les yeux de l’homme du sens le plus droit, qui n’en aura jamais entendu parler, il n’y comprendra rien : c’est une langue qu’il faut apprendre.
Les anciens poètes théologiens furent dans la nécessité de donner des yeux à Dieu, des mains, des pieds ; de l’annoncer sous la figure d’un homme.
Saint Clément d’Alexandrie (1) rapporte ces vers de Xénophanes le Colophonien, digne de toute notre attention :
Grand Dieu ! quoi que l’on fasse, et quoi qu’on ose feindre,
On ne peut te comprendre, et moins encor te peindre.
Chacun figure en toi ses attributs divers :
Les oiseaux te feraient voltiger dans les airs,
Les bœufs te prêteraient leurs cornes menaçantes,
Les lions t’armeraient de leurs dents déchirantes,
Les chevaux dans les champs te ferait galoper.
On voit par ces vers de Xénophanes que ce n’est pas d’aujourd’hui que les hommes ont fait Dieu à leur image.
L’ancien Orphée de Thrace, ce premier théologien des Grecs, fort antérieur à Homère, s’exprime ainsi, selon le même Clément d’Alexandrie :
Sur son trône éternel, assis dans les nuages,
Immobile, il régit les vents et les orages ;
Ses pieds pressent la terre ; et du vague des airs
Sa main touche à la fois aux rives des deux mers ;
Il est principe, fin, milieu de toutes choses.
Tout étant donc figure et emblème, les philosophes, et surtout ceux qui avaient voyagé dans l’Inde, employèrent cette méthode ; leurs préceptes étaient des emblèmes, des énigmes.
« N’attisez pas le feu avec une épée ; » ‒ c’est-à-dire n’irritez point des hommes en colère.
« Ne mettez point la lampe sous le boisseau. » ‒ Ne cachez point la vérité aux hommes.
« Abstenez-vous des fèves. » ‒ Fuyez souvent les assemblées publiques, dans lesquelles on donnait son suffrage avec des fèves blanches ou noires.
« N’ayez point d’hirondelles dans votre maison. » ‒ Qu’elle ne soit point remplie de babillards.
« Dans la tempête, adorez l’écho. » ‒ Dans les troubles civils, retirez-vous à la campagne.
« N’écrivez-point sur la neige. » ‒ N’enseignez point les esprits mous et faibles.
« Ne mangez ni votre cœur ni votre cervelle. » ‒ Ne vous livrez ni au chagrin ni à des entreprises trop difficiles, etc.
Telles sont les maximes de Pythagore, dont le sens n’est pas difficile à comprendre.
Le plus beau de tous les emblèmes est celui de Dieu, que Timée de Locres figure par cette idée : « Un cercle dont le centre est partout et la circonférence nulle part. » Platon adopta cet emblème ; Pascal l’avait inséré parmi les matériaux dont il voulait faire usage, et qu’on a intitulés ses Pensées.
En métaphysique, en morale, les anciens ont tout dit. Nous nous rencontrons avec eux, ou nous les répétons. Tous les livres modernes de ce genre ne sont que des redites.
Plus vous avancez dans l’Orient, plus vous trouver cet usage des emblèmes et des figures établi ; mais plus aussi ces images sont-elles éloignées de nos mœurs et de nos coutumes.
C’est surtout chez les Indiens, les Egyptiens, les Syriens, que les emblèmes qui nous paraissent les plus étranges étaient consacrés. C’est là qu’on portait en procession avec le plus profond respect les deux organes de la génération, les deux symboles de la vie. Nous en rions, nous osons traiter ces peuples d’idiots barbares, parce qu’ils remerciaient Dieu innocemment de leur avoir donné l’être. Qu’auraient-ils dit, s’ils nous avaient vu entrer dans nos temples avec l’instrument de la destruction à notre côté ?
A Thèbes, on représentait les péchés du peuple par un bouc. Sur la côte de Phénicie, une femme nue avec une queue de poisson était l’emblème de la nature.
Il ne faut donc pas s’étonner si cet usage des symboles pénétra chez les Hébreux, lorsqu’ils eurent formé un corps de peuple vers le désert de la Syrie.
DE QUELQUES EMBLÈMES DANS LA NATION JUIVE.
Un des plus beaux emblèmes des livres judaïques est ce morceau de l’Ecclésiaste (2) :
« Quand les travailleuses au moulin seront en petit nombre et oisives, quand ceux qui regardaient par les trous s’obscurciront, que l’amandier fleurira, que la sauterelle s’engraissera, que les câpres tomberont, que la cordelette d’argent se cassera, que la bandelette d’or se retirera… et que la cruche se brisera sur la fontaine… »
Cela signifie que les vieillards perdent leurs dents, que leur vue s’affaiblit, que leurs cheveux blanchissent comme la fleur de l’amandier, que leurs pieds s’enflent comme la sauterelle, que leurs cheveux tombent comme les feuilles du câprier, qu’ils ne sont plus propres à la génération, et qu’alors il faut se préparer au grand voyage.
Le Cantique des cantiques (3) est (comme on sait) un emblème continuel du mariage de Jésus-Christ avec l’Eglise :
« Qu’il me baise d’un baiser de sa bouche, car vos tétons sont meilleurs que du vin ‒ qu’il mette sa main gauche sous ma tête, et qu’il m’embrasse de la main droite ‒ que tu es belle, ma chère ! tes yeux sont des yeux de colombe ‒ tes cheveux sont comme des troupeaux de chèvres, sans parler de ce que tu nous caches ‒ tes lèvres sont comme un petit ruban d’écarlate, tes joues sont comme des moitiés de pommes d’écarlate, sans parler de ce que tu nous caches ‒ que ta gorge est belle ! ‒ que tes lèvres distillent le miel ! ‒ Mon bien-aimé mit sa main au trou, et mon ventre tressaillit à ses attouchements ‒ ton nombril est comme une coupe faite au tour ‒ ton ventre est comme un monceau de froment entouré de lis ‒ tes deux tétons sont comme deux faons gémeaux de chevreuil ‒ ton cou est comme une tour d’ivoire ‒ ton nez comme la tour du mont Liban ‒ ta tête est comme le mont Carmel, ta taille est celle d’un palmier. J’ai dit, je monterai sur le palmier et je cueillerai de ses fruits. Que ferons-nous de notre petite sœur ? elle n’a pas encore de tétons. Si c’est un mur, bâtissons dessus une tour d’argent ; si c’est une porte, fermons-là avec du bois de cèdre. »
Il faudrait traduire tout le Cantique pour voir qu’il est un emblème d’un bout à l’autre ; surtout l’ingénieux dom Calmet démontre que le palmier sur lequel monte le bien-aimé, est la croix à laquelle on condamna notre Seigneur Jésus-Christ. Mais il faut avouer qu’une morale saine et pure est encore préférable à ces allégories.
On voit dans les livres de ce peuple une foule d’emblèmes typiques qui nous révoltent aujourd’hui et qui exercent notre incrédulité et notre raillerie, mais qui paraissaient communs et simples aux peuples asiatiques.
Dieu apparaît à Isaïe, fils d’Amos, et lui dit (4) : « Va, détache ton sac de tes reins et tes sandales de tes pieds ; et il le fit ainsi marchant tout nu et déchaux. Et Dieu dit : Ainsi que mon serviteur Isaïe a marché tout nu et déchaux, comme un signe de trois ans sur l’Egypte et l’Ethiopie, ainsi le roi des Assyriens emmènera des captifs d’Egypte et d’Ethiopie, jeunes et vieux, les fesses découvertes à la honte de l’Egypte. »
Cela nous semble bien étrange ; mais informons-nous seulement de ce qui se passe encore de nos jours chez les Turcs et chez les Africains, et dans l’Inde, où nous allons commercer avec tant d’acharnement et si peu de succès. On apprendra qu’il n’est pas rare de voir des santons, absolument nus, non-seulement prêcher les femmes, mais se laisser baiser les parties naturelles avec respect, sans que ces baisers inspirent ni à la femme ni au santon le moindre désir impudique. On verra sur les bords du Gange une foule innombrable d’hommes et de femmes nus de la tête jusqu’aux pieds, les bras étendus vers le ciel, attendre le moment d’une éclipse pour se plonger dans le fleuve.
Le bourgeois de Paris ou de Rome ne doit pas croire que le reste de la terre soit tenu de vivre et de penser en tout comme lui.
Jérémie, qui prophétisait du temps de Joakim, melk de Jérusalem (5), en faveur du roi de Babylone, se met des chaînes et des cordes au cou par ordre du Seigneur, et les envoie aux rois d’Edom, d’Ammon, de Tyr, de Sidon, par leurs ambassadeurs qui étaient venus à Jérusalem vers Sédécias ; il leur ordonne de parler ainsi à leurs maîtres :
« Voici ce que dit le Seigneur des armées, le Dieu d’Iraël ; vous direz ceci à vos maîtres : J’ai fait la terre, les hommes, les bêtes de somme qui sont sur la surface de la terre, dans ma grande force et dans mon bras étendu, et j’ai donné la terre à celui qui a plu à mes yeux ; et maintenant donc j’ai donné toutes les bêtes des champs, afin qu’elles le servent. J’ai parlé selon toutes ces paroles à Sédécias, roi de Juda, lui disant : Soumettez votre cou sous le joug du roi de Babylone ; servez-le, lui et son peuple, et vous vivrez, etc. »
Aussi Jérémie fut-il accusé de trahir son roi et sa patrie, et de prophétiser en faveur de l’ennemi pour de l’argent : on a même prétendu qu’il fut lapidé.
Il est évident que ces cordes et ces chaînes étaient l’emblème de cette servitude à laquelle Jérémie voulait qu’on se soumît.
C’est ainsi qu’Hérodote nous raconte qu’un roi des Scythes envoya pour présent à Darius un oiseau, une souris, une grenouille, et cinq flèches. Cet emblème signifiait que si Darius ne fuyait aussi vite qu’un oiseau, qu’une grenouille, qu’une souris, il serait percé par les flèches des Scythes. L’allégorie de Jérémie était celle de l’impuissance, et l’emblème des Scythes était celui du courage.
C’est ainsi que Sextus Tarquinius consultant son père, que nous appelons Tarquin-le-Superbe, sur la manière dont il devait se conduire avec les Gabiens, Tarquin, qui se promenait dans son jardin, ne répondit qu’en abattant les têtes des plus hauts pavots. Son fils l’entendit, et fit mourir les principaux citoyens. C’était l’emblème de la tyrannie.
Plusieurs savants ont cru que l’histoire de Daniel, du dragon, de la fosse aux sept lions auxquels on donnait chaque jour deux brebis et deux hommes à manger, et l’histoire de l’ange qui enleva Habacuc par les cheveux pour porter à dîner à Daniel dans la fosse aux lions, ne sont qu’une allégorie visible, un emblème de l’attention continuelle avec laquelle Dieu veille sur ses serviteurs ; mais il nous semble plus pieux de croire que c’est une histoire véritable, telle qu’il en est plusieurs dans la sainte Ecriture, qui déploie sans figure et sans type la puissance divine, et qu’il n’est pas permis aux esprit profanes d’approfondir (6). Bornons-nous aux emblèmes, aux allégories véritables indiquées comme telles par la sainte Ecriture elle-même.
« (7) En la trentième année, le cinquième jour du quatrième mois, comme j’étais au milieu des captifs sur le fleuve de Chobar, les cieux s’ouvrirent et je vis les visons de Dieu, etc. Le Seigneur adressa la parole à Ezéchiel, prêtre, fils de Buzi dans le pays des Chaldéens près du fleuve Chobar, et la main de Dieu se fit sur lui. »
C’est ainsi qu’Ezéchiel commence sa prophétie ; et après avoir vu un feu, un tourbillon, et au milieu du feu les figures de quatre animaux ressemblants à un homme, lesquels avaient quatre faces et quatre ailes avec des pieds de veau, et une roue qui était sur la terre et qui avait quatre faces, les quatre parties de la roue allant en même temps, et ne retournant point lorsqu’elles marchaient, etc.
Il dit (8) : « L’esprit entra dans moi, et m’affermit sur mes pieds… ; ensuite le Seigneur me dit : Fils de l’homme, mange tout ce que tu trouveras, mange ce livre, et va parler aux enfants d’Israël. En même temps, j’ouvris la bouche, et il me fit manger ce livre ; et l’esprit entra dans moi et me fit tenir sur mes pieds ; et il me dit : Va te faire enfermer au milieu de ta maison. Fils de l’homme, voici des chaînes dont on te tirera, etc. Et toi, fils de l’homme (9), prends une brique, place-la devant toi, et trace dessus la ville de Jérusalem, etc. »
« Prends aussi un poêlon de fer, et tu le mettras comme un mur de fer entre toi et la ville ; tu affermiras ta face, tu seras devant Jérusalem comme si tu l’assiégeais ; c’est un signe à la maison d’Israël. »
Après cet ordre, Dieu lui ordonne de dormir trois cent quatre-vingt-dix jours sur le côté gauche pour les iniquités d’Israël, et de dormir sur le côté droit pendant quarante jours, pour l’iniquité de la maison de Juda.
Avant d’aller plus loin, transcrivons ici les paroles du judicieux commentateur dom Calmet sur cette partie de la prophétie d’Ezéchiel qui est à la fois une histoire et une allégorie, une vérité réelle et un emblème. Voici comment se savant bénédictin s’explique :
« Il y en a qui croient qu’il n’arriva rien de tout cela qu’en vision, qu’un homme ne peut demeurer si longtemps couché sur un même côté sans miracle ; que l’Ecriture ne nous marquant point qu’il y ait eu ici du prodige, on ne doit point multiplier les actions miraculeuses sans nécessité ; que s’il demeura couché ces trois cent quatre-vingt-dix jours, ce ne fut que pendant les nuits ; le jour il vaquait à ses affaires. Mais nous ne voyons nulle nécessité ni de recourir au miracle, ni de chercher des détours pour expliquer le fait dont il est parlé ici. Il n’est nullement impossible qu’un homme demeure enchaîné et couché sur son côté pendant trois cent quatre-vingt-dix jours. On a tous les jours des expériences qui en prouvent la possibilité, dans les prisonniers, dans divers malades, et dans quelques personnes qui ont l’imagination blessée, et qu’on enchaîne comme des furieux. Prado témoigne qu’il a vu un fou qui demeura lié et couché tout nu sur son côté pendant plus de quinze ans. Si tout cela n’était arrivé qu’en vision, comment les Juifs de la captivité auraient-ils compris ce que leur voulait dire Ezéchiel ? comment ce prophète aurait-il exécuté les ordres de Dieu ? Il faut donc dire aussi qu’il ne dressa le plan de Jérusalem, qu’il ne représenta le siège, qu’il ne fut lié, qu’il ne mangea du pain de différents grains, qu’en esprit et en idée. »
Il faut se rendre au sentiment du savant Calmet, qui est celui des meilleurs interprètes. Il est clair que la sainte Ecriture raconte le fait comme une vérité réelle, et que cette vérité est l’emblème, le type, la figure d’une autre vérité.
« Prends (10) du froment, de l’orge, des fèves, des lentilles, du millet, de la vesce ; fais-en des pains pour autant de jours que tu dormiras sur le côté. Tu mangeras pendant trois cent quatre-vingt-dix jours… ; tu le mangeras comme un gâteau d’orge, et tu le couvriras de l’excrément qui sort du corps de l’homme (11). Les enfants d’Israël mangeront ainsi leur pain souillé. »
Il est évident que le Seigneur voulait que les Israélites mangeassent leur pain souillé ; il fallait donc que le pain du prophète fût souillé aussi. Cette souillure était si réelle qu’Ezéchiel en eut horreur. Il s’écria (12) : « Ah ! ah ! ma vie (mon âme) n’a pas encore été polluée, etc. Et le Seigneur lui dit : Va, je te donne de la fiente de bœuf au lieu de fiente d’homme, et tu la mettras avec ton pain. »
Il fallait donc absolument que cette nourriture fût souillée pour être un emblème, un type. Le prophète mit donc en effet de la fiente de bœuf avec son pain pendant trois cent quatre-vingt-dix jours, et ce fut à la fois une réalité et une figure symbolique.
1 – Stromates, livre V.
2 – Le livre de Kohéleth ou l’Ecclésiaste, attribué à Salomon, remonte tout au plus à l’époque persane. Le style en est corrompu. (G.A.)
3 – « Ce petit recueil de poésies érotiques, dit S. Munk, a été mis par un modeste poète, dont nous ignorons l’époque précise, sous le patronage du nom de Salomon, roi aussi célèbre par ses amours que par sa science. Les critiques les moins hardis s’accordent à reconnaître que l’hébreu du Cantique est loin d’avoir la pureté qui distingue le langage des temps de David et de Salomon, et qu’on y reconnaît l’époque de l’exil, ou tout au moins celle des derniers rois de Juda. » Voltaire a donné une traduction en vers du Cantique des Cantiques, qui fut condamnée. (G.A.)
4 – Isaïe, chap. XX, V.2 et suiv.
5 – Jérémie, ch. XXVII, v. et suiv.
6 – Le livre de Daniel est de l’époque maccabéenne ou macédonienne. On y trouve plusieurs mots grecs qui en révèlent la date. (G.A.)
7 – Ezéchiel, ch. I.
8 – Ezéchiel, ch. II, v. 2 ; et ch. III, VI, et suiv..
9 – Ezéchiel, ch. IV, v.1 et suiv.
10 – Ezéchiel, ch. IV, v. 9 et 12.
11 – On prétend que Dieu propose seulement au prophète de faire cuire son pain sous la cendre avec des excréments d’hommes ou d’animaux. En effet, dans quelques déserts où les matières combustibles sont rares, la fiente des animaux desséchés est employée souvent à faire cuire les aliments ; mais ce n’est pas du pain cuit sous la cendre qu’on prépare avec un feu de cette espèce ; et même en adoptant cette explication des commentateurs, il en reste encore assez pour dégoûter un prophète. (K.)
12 – Ezéchiel, ch. IV, v. 14 et 15.