DICTIONNAIRE PHILOSOPHIQUE : A comme APOCRYPHES - Partie 1
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A comme APOCRYPHES.
DU MOT GREC QUI SIGNIFIE CACHÉ.
On remarque très bien dans le Dictionnaire encyclopédique que les divines Ecritures pouvaient être à la fois sacrées et apocryphes : sacrées, parce qu’elles sont indubitablement dictées par Dieu même ; apocryphes, parce qu’elles étaient cachées aux nations, et même au peuple juif.
Qu’elles fussent cachées aux nations avant la traduction grecque faite dans Alexandrie sous les Ptolémées, c’est une vérité reconnue. Josèphe l’avoue dans la réponse qu’il fit à Apion, après la mort d’Apion, et son aveu n’en a pas moins de poids, quoiqu’il prétende le fortifier par une fable. Il dit dans son histoire que les livres juifs étant tous divins, nul historien, nul poète étranger n’en avait jamais osé parler. Et immédiatement après avoir assuré que jamais personne n’osa s’exprimer sur les lois juives, il ajoute que l’historien Théopompe ayant eu seulement le dessein d’en insérer quelque chose dans son histoire, Dieu le rendit fou pendant trente jours ; qu’ensuite ayant été averti dans un songe qu’il n’était fou que pour avoir voulu connaître les choses divines, et les faire connaître aux profanes, il en demanda pardon à Dieu, qui le remit dans son bon sens.
Josèphe, au même endroit, rapporte encore qu’un poète, nommé Théodecte, ayant dit un mot des Juifs dans ses tragédies, devint aveugle, et que Dieu ne lui rendit la vue qu’après qu’il eut fait pénitence.
Quant au peuple juif, il est certain qu’il y eu des temps où il ne put lire les divines Ecritures, puisqu’il est dit dans le quatrième livre des Rois, et dans le deuxième des Paralipomènes, que sous le roi Josias on ne les connaissait pas, et qu’on en trouva par hasard un seul exemplaire dans un coffre chez le grand-prêtre Helcias ou Helkia.
Les dix tribus qui furent dispersées par Salmanazar n’ont jamais reparu ; et leurs livres, si elles en avaient, ont été perdus avec elles. Les deux tribus qui furent esclaves à Babylone, et qui revinrent au bout de soixante et dix ans, n’avaient plus leurs livres, ou du moins ils étaient très rares et très défectueux, puisque Esdras fut obligé de les rétablir. Mais quoique ces livres fussent apocryphes pendant la captivité de Babylone, c’est-à-dire cachés, inconnus au peuple, ils étaient toujours sacrés ; ils portaient le sceau de la Divinité ; ils étaient, comme tout le monde en convient le seul monument de vérité qui fût sur la terre.
Nous appelons aujourd’hui apocryphes les livres qui ne méritent aucune créance, tant les langues sont sujettes au changement. Les catholiques et les protestants s’accordent à traiter d’apocryphes en ce sens, et à rejeter :
La prière de Manassé, roi de Juda, qui se trouve dans le quatrième livre des Rois ;
Le troisième et le quatrième livre des Macchabées ;
Le quatrième livre d’Esdras ;
quoiqu’ils soient incontestablement écrits par des Juifs ; mais on nie que les auteurs aient été inspirés de Dieu ainsi que les autres Juifs.
Les autres livres juifs, rejetés par les seuls protestants, et regardés par conséquent comme non inspirés par Dieu même, sont :
La Sagesse, quoiqu’elle soit écrite du même style que les Proverbes ;
L’Ecclésiastique, quoique ce soit encore le même style ;
Les deux premiers livres des Maccabées, quoiqu’ils soient écrits par un Juif ; mais ils ne croient pas que ce Juif ait été inspiré de Dieu ;
Tobie, quoique le fond en soit édifiant. Le judicieux et profond Calmet affirme qu’une partie de ce livre fut écrite par Tobie père, et l’autre par Tobie fils, et qu’un troisième auteur ajouta la conclusion du dernier chapitre, laquelle dit que le jeune Tobie mourut à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans, et que ses enfants l’enterrèrent gaiement.
Le même Calmet, à la fin de sa préface, s’exprime ainsi (1) :
« Ni cette histoire en elle-même, ni la manière dont elle est racontée, ne portent en aucune manière le caractère de fable ou de fiction. S’il fallait rejeter toutes les histoires de l’Ecriture où il paraît du merveilleux et de l’extraordinaire, où serait le livre sacré que l’on pourrait conserver ?... »
Judith, quoique Luther lui-même déclare « que ce livre est beau, bon, saint, utile, et que c’est le discours d’un saint poète et d’un prophète animé du Saint-Esprit qui nous instruit,etc. (2) »
Il est difficile, à la vérité, de savoir en quel temps se passa l’aventure de Judith, et où était située la ville de Béthulie. On a disputé aussi beaucoup sur le degré de sainteté de l’action de Judith ; mais le livre ayant été déclaré canonique au concile de Trente, il n’y a plus à disputer.
Baruch, quoiqu’il soit écrit du style de tous les autres prophètes.
Esther. Les protestants n’en rejettent que quelques additions après le chapitre dix ; mais ils admettent tout le reste du livre, encore que l’on ne sache pas qui était le roi Assuérus, personnage principal de cette histoire.
Daniel. Les protestants en retranchent l’aventure de Suzanne et des petits enfants dans la fournaise ; mais ils conservent le songe de Nabuchodonosor et son habitation avec les bêtes.
DE LA VIE DE MOÏSE,
Livre apocryphe de la plus haute antiquité.
L’ancien livre qui contient la vie et la mort de Moïse paraît écrit du temps de la captivité de Babylone. Ce fut alors que les Juifs commencèrent à connaître les noms que les Chaldéens et les Perses donnaient aux anges (3).
C’est là qu’on voit les noms de Zindfhiel, Samael, Tsakon, Lakah, et beaucoup d’autres dont les Juifs n’avaient fait aucune mention.
Le livre de la mort de Moïse paraît postérieur. Il est reconnu que les Juifs avaient plusieurs vies de Moïse très anciennes et d’autres livres indépendamment du Pentateuque. Il y était appelé Moni, et non pas Moïse ; et on prétend que mo signifiait de l’eau, et ni la particule de. On le nomma aussi du nom général Melk ; on lui donna ceux de Joakim, Adamosi, Thetmosi ; et surtout on a cru que c’était le même personnage que Manethon appelle Ozarziph.
Quelques-uns de ces vieux manuscrits hébraïques furent tirés de la poussière des cabinets des Juifs vers l’an 1517. Le savant Gilbert Gaulmin, qui possédait leur langue parfaitement, les traduisit en latin vers l’an 1635. Ils furent imprimés ensuite et dédiés au cardinal de Bérulle. Les exemplaires sont devenus d’une rareté extrême.
Jamais le rabbinisme, le goût du merveilleux, l’imagination orientale, ne se déployèrent avec plus d’excès.
FRAGMENT DE LA VIE DE MOÏSE.
(4)
Cent trente ans après l’établissement des Juifs en Egypte, et soixante ans après la mort du patriarche Joseph, le pharaon eut un songe en dormant. Un vieillard tenait une balance : dans l’un des bassins étaient tous les habitants de l’Egypte ; dans l’autre était un petit enfant, et cet enfant pesait plus que tous les Egyptiens ensemble. Le pharaon appelle aussitôt ses shotim, ses sages. L’un des sages lui dit : « O roi ! cet enfant est un Juif qui fera un jour bien du mal à votre royaume. Faites tuer tous les enfants des Juifs, vous sauverez par là votre empire, si pourtant on peut s’opposer aux ordres du destin. »
Ce conseil plut à Pharaon : il fit venir les sages-femmes et leur ordonna d’étrangler tous les mâles dont les Juives accoucheraient … Il y avait en Egypte un homme nommé Amram, fils de Kehat, mari de Jocebed, sœur de son frère. Cette Jocebed lui donna une fille nommé Marie, qui signifie persécutée, parce que les Egyptiens, descendants de Cham, persécutaient les Israélites, descendants évidemment de Sem. Jocebed accoucha ensuite d’Aaron, qui signifie condamné à mort, parce que le pharaon avait condamné à mort tous les enfants juifs. Aaron et Marie furent préservés par les anges du Seigneur qui les nourrirent aux champs, et qui les rendirent à leurs parents quand ils furent dans l’adolescence.
Enfin Jocebed eut un troisième enfant : ce fut Moïse, qui par conséquent avait quinze ans de moins que son frère. Il fut exposé sur le Nil. La fille du pharaon le rencontra en se baignant, le fit nourrir, et l’adopta pour son fils, quoiqu’elle ne fût point mariée.
Trois ans après, son père le pharaon prit une nouvelle femme ; il fit un grand festin ; sa femme était à sa droite, sa fille était à sa gauche avec le petit Moïse. L’enfant, en se jouant, lui prit sa couronne et la mit sur sa tête. Balaam le magicien, eunuque du roi, se ressouvint alors du songe de Sa Majesté. Voilà, dit-il, cet enfant qui doit un jour vous faire tant de mal ; l’esprit de Dieu est en lui. Ce qu’il vient de faire est une preuve qu’il a déjà un dessein formel de vous détrôner. Il faut le faire périr sur-le-champ. Cette idée plut beaucoup au pharaon.
On allait tuer le petit Moïse lorsque Dieu envoya sur-le-champ son ange Gabriel, déguisé en officier du pharaon, et qui lui dit : Seigneur, il ne faut pas faire mourir un enfant innocent qui n’a pas encore l’âge de discrétion il n’a mis votre couronne sur sa tête que parce qu’il manque de jugement. Il n’y a qu’à lui présenter un rubis et un charbon ardent ; s’il choisit le charbon, il est clair que c’est un imbécile qui ne sera pas dangereux ; mais s’il prend le rubis, c’est signe qu’il y entend finesse, et alors il faut le tuer.
Aussitôt on apporte un rubis et un charbon ; Moïse ne manque pas de prendre le rubis ; mais l’ange Gabriel, par un léger tour de main, glisse le charbon à la place de la pierre précieuse. Moïse mit le charbon dans sa bouche et se brûla la langue si horriblement qu’il en resta bègue toute sa vie ; et c’est la raison pour laquelle le législateur des Juifs ne put jamais articuler.
Moïse avait quinze ans et était favori du pharaon. Un Hébreu vint se plaindre à lui de ce qu’un Egyptien l’avait battu après avoir couché avec sa femme. Moïse tua l’Egyptien. Le pharaon ordonna qu’on coupât la tête à Moïse. Le bourreau le frappa ; mais Dieu changea sur-le-champ le cou de Moïse en colonne de marbre, et envoya l’ange Michel, qui en trois jours de temps conduisit Moïse hors des frontières.
Le jeune Hébreu se réfugia auprès de Nécano, roi d’Ethiopie, qui était en guerre avec les Arabes. Nécano le fit son général d’armée, et après la mort de Nécano Moïse fut élu roi et épousa la veuve. Mais Moïse, honteux d’épouser la femme de son seigneur, n’osa jouir d’elle, et mis une épée dans le lit entre lui et la reine. Il demeura quarante ans avec elle sans la toucher. La reine, irritée, convoqua enfin les Etats du royaume d’Ethiopie, se plaignit de ce que Moïse ne lui faisait rien, et conclut à le chasser et à mettre sur le trône le fils du feu roi.
Moïse s’enfuit dans le pays de Madian chez le prêtre Jéthro. Ce prêtre crut que sa fortune était fait s’il remettait Moïse entre les mains du pharaon d’Egypte, et il commença par le faire mettre dans un cul de basse-fosse, où il fut réduit au pain et à l’eau. Moïse engraissa à vue d’œil dans son cachot. Jéthro en fut tout étonné. Il ne savait pas que sa fille Séphora était devenue amoureuse du prisonnier, et lui portait elle-même des perdrix et des cailles avec d’excellent vin. Il conclut que Dieu protégeait Moïse, et ne le livra point au pharaon.
Cependant le prêtre Jéthro voulut marier sa fille ; il avait dans son jardin un arbre de saphir sur lequel était gravé le nom de Jaho ou Jéhova. Il fit publier dans tout le pays qu’il donnerait sa fille à celui qui pourrait arracher l’arbre de saphir. Les amants de Séphora se présentèrent : aucun d’eux ne put seulement faire pencher l’arbre. Moïse, qui n’avait que soixante et dix-sept ans, l’arracha tout d’un coup sans effort. Il épousa Séphora, dont il eut bientôt un beau garçon nommé Gersom.
Un jour en se promenant il rencontra Dieu (qui se nommait auparavant Sadaï, et qui alors s’appelait Jéhova) dans un buisson, et Dieu lui ordonna d’aller faire des miracles à la cour du pharaon : il partit avec sa femme et son fils. Ils rencontrèrent, chemin faisant, un ange qu’on ne nomme pas, qui ordonna à Séphora de circoncire le petit Gersom avec un couteau de pierre. Dieu envoya Aaron sur la route ; mais Aaron trouva fort mauvais que son frère eût épousé une Madianite, il la traita de p…. , et le petit Gersom de bâtard ; il les renvoya dans leur pays par le plus court.
Aaron et Moïse s’en allèrent donc tout seuls dans le palais du pharaon. La porte du palais était gardée par deux lions d’une grandeur énorme. Balaam, l’un des magiciens du roi, voyant venir les deux frères, lâcha sur eux les deux lions ; mais Moïse les toucha de sa verge, et les deux lions, humblement prosternés, léchèrent les pieds d’Aaron et de Moïse. Le roi, tout étonné, fit venir les deux pèlerins devant tous ses magiciens. Ce fut à qui ferait le plus de miracles.
L’auteur raconte ici les dix plaies d’Egypte à peu près comme elles sont rapportées dans l’Exode. Il ajoute seulement que Moïse couvrit toute l’Egypte de poux jusqu’à la hauteur d’une coudée, et qu’il envoya chez tous les Egyptiens des lions, des loups, des ours, des tigres, qui entraient dans toutes les maisons, quoique les portes fussent fermées aux verrous, et qui mangeaient les petits enfants.
Ce ne fut point, selon cet auteur, les Juifs qui s’enfuirent par la mer Rouge, ce fut le pharaon qui s’enfuit par ce chemin avec son armée ; les Juifs coururent après lui, les eaux se séparèrent à droite et à gauche pour les voir combattre ; tous les Egyptiens, excepté le roi, furent tués sur le sable. Alors ce roi, voyant bien qu’il avait affaire à forte partie, demanda pardon à Dieu. Michael et Gabriel furent envoyés vers lui, ils le transportèrent dans la ville de Ninive, où il régna quatre cents ans.
DE LA MORT DE MOÏSE.
Dieu avait déclaré au peuple d’Israël qu’il ne sortirait point de l’Egypte à moins qu’il n’eût retrouvé le tombeau de Joseph. Moïse le retrouva, et le porta sur ses épaules en traversant la mer Rouge. Dieu lui dit qu’il se souviendrait de cette bonne action, et qu’il l’assisterait à la mort.
Quand Moïse eut passé six vingts ans, Dieu vint lui annoncer qu’il fallait mourir, et qu’il n’avait plus que trois heures à vivre. Le mauvais ange Samael assistait à la conversation. Dès que la première heure fut passée, il se mit à rire de ce qu’il allait bientôt s’emparer de l’âme de Moïse, et Michael se mit à pleurer. Ne te réjouis pas tant, méchante bête, dit le bon ange au mauvais ; Moïse va mourir, mais nous avons Josué à sa place.
Quand les trois heures furent passées, Dieu commanda à Gabriel de prendre l’âme du mourant. Gabriel s’en excusa, et Michael aussi. Dieu, refusé par ces deux anges, s’adresse à Zinghiel. Celui-ci ne voulut pas plus obéir que les autres. C’est moi, dit-il, qui ai été autrefois son précepteur, je ne tuerai pas mon disciple. Alors Dieu se fâchant dit au mauvais ange Samael : Eh bien ! méchant, prends donc son âme. Samael, plein de joie, tire son épée et court sur Moïse. Le mourant se lève en colère, les yeux étincelants : Comment, coquin ! lui dit Moïse, oserais-tu bien me tuer, moi qui étant enfant ai mis la couronne d’un pharaon sur ma tête, qui ai fait des miracles à l’âge de quatre-vingt ans, qui ai conduit hors d’Egypte soixante millions d’hommes, qui ai coupé la mer Rouge en deux, qui ai vaincu deux rois si grands que du temps du déluge l’eau ne leur venait qu’à mi-jambe ! va-t-en, maraud, sors de devant moi tout à l’heure.
Cette altercation dura encore quelques moments. Gabriel, pendant ce temps-là, prépara un brancard pour transporter l’âme de Moïse ; Michael, un manteau de pourpre ; Zinghiel, une soutane. Dieu lui mit les deux mains sur la poitrine, et emporta son âme.
C’est à cette histoire que l’apôtre saint Jude fait allusion dans son Epître, lorsqu’il dit que l’archange Michael disputa le corps de Moïse au diable. Comme ce fait ne se trouve que dans le livre que je viens de citer, il est évident que saint Jude l’avait lu, et qu’il le regardait comme un livre canonique.
La seconde histoire de la mort de Moïse est encore une conversation avec Dieu. Elle n’est pas moins plaisante et moins curieuse que l’autre. Voici quelques traits de ce dialogue :
Moïse. Je vous prie, Seigneur, de me laisser entrer dans la terre promise, au moins pour deux ou trois ans.
Dieu. Non : mon décret porte que tu n’y entreras pas.
Moïse. Que du moins on m’y porte après ma mort.
Dieu. Non, ni mort ni vif.
Moïse. Hélas ! bon dieu, vous êtes si clément envers vos créatures, vous leur pardonnez deux ou trois fois ; je n’ai fait qu’un péché, et vous ne me pardonnez pas !
Dieu. Tu ne sais ce que tu dis, tu as commis six péchés … Je me souviens d’avoir juré ta mort ou la perte d’Israël ; il faut qu’un de ces deux serments s’accomplisse. Si tu veux vivre, Israël périra.
Moïse. Seigneur, il y a là trop d’adresse, vous tenez la corde par les deux bouts. Que Moïse périsse plutôt qu’une seule âme d’Israël.
Après plusieurs discours de la sorte, l’écho de la montagne dit à Moïse : Tu n’as plus que cinq heures à vivre. Au bout de cinq heures, Dieu envoya chercher Gabriel, Zinghiel et Samael. Dieu promit à Moïse de l’enterrer, et emporta son âme.
Quand on fait réflexion que presque toute la terre a été infatuée de pareils contes, et qu’ils ont fait l’éducation du genre humain, on trouve les fables de Pilpaï, de Lokman, d’Esope, bien raisonnables.
1 – Voyez l’article ANGE. (Voltaire.)
2 – Ce fragment de la vie de Moïse est tiré des livres kabbalistiques. (G.A.)
3 – Préface de Tobie. (Voltaire.)
4 – Luther, dans la préface allemande du livre de Judith. (Voltaire.)