CORRESPONDANCE - Année 1757 - Partie 10
Photo de PAPAPOUSS
à Madame la comtesse de Lutzelbourg.
Aux Délices, près de Genève, 4 Juin 1757.
Que Dieu protège Marie et qu’il vous rende sœur Brumath ! Ne soyez pas surprise, madame, que Frédéric ait eu tant d’avantage sur l’Irlandais Brown et sur le prince Charles. Le conseil des Rats est détruit par le chat Raminagrobis. Si le maréchal d’Estrées ne prévient pas le duc de Cumberland, soyez sûre que le Raminagrobis enverra vingt mille de ces grands coquins qui tirent sept coups par minute, et qui, étant plus grands, plus robustes, mieux exercés que nos petits soldats, et, de plus, ayant des fusils d’une plus grande longueur, auront autant d’avantage avec la baïonnette qu’avec la tiraillerie.
Que faire à tout cela, madame ? Cultiver son champ et sa vigne, se promener sous les berceaux qu’on a plantés, être bien logé, bien meublé, bien voituré, faire très bonne chère, lire de bons livres, vivre avec d’honnêtes gens au jour la journée, ne penser ni à la mort, ni aux méchancetés des vivants. Les fous servent les rois, et les sages jouissent d’un repos précieux. Mille tendres respects.
à Dom Fangé.
A SENONES.
Aux Délices, 14 Juin.
J’admire la force du tempérament de M. votre oncle (1) ; elle est égale à celle de son esprit. Il a résisté en dernier lieu à une maladie à laquelle toute autre constitution eût succombé. Personne au monde n’est plus digne d’une longue vie. Il a employé la sienne à nous fournir les meilleurs secours pour la connaissance de l’antiquité. La plupart de ses ouvrages ne sont pas seulement de bons livres, ce sont des livres dont on ne peut se passer. Je vous prie, monsieur, de vouloir bien lui dire qu’il n’y a personne au monde qui ait pour lui plus d’estime que moi.
1 – Dom Calmet. (G.A.)
à M. le maréchal duc de Richelieu.
Aux Délices, 28 Juin.
Il est bien vrai que mon cher d’Argental, le grand amateur du tripot, devait montrer à mon héros certain histrionage ; mais vraiment, monseigneur, vous avez d’autres troupes à gouverner que celle de Paris, et ce n’est pas le temps de vous parler de niaiseries. Je voudrais bien pouvoir faire incessamment un petit voyage vers l’Alsace ou dans le Palatinat. Je n’aime plus à voyager que pour avoir la consolation de voir mon héros ; mais vous ne sauriez croire combien je suis devenu vieux. Toutes mes misères ont augmenté, et un apothicaire est beaucoup plus nécessaire à mon être qu’un général d’armée. J’espère cependant que les grandes passions, qui font faire de grands efforts, me donneront du courage.
Donnez-vous le plaisir, je vous en prie, de vous faire rendre compte par Florian de la machine dont je lui ai confié le dessin. Il l’a exécutée ; il est convaincu qu’avec six cents hommes et six cents chevaux on détruirait en plaine une armée de dix mille hommes.
Je lui dis mon secret au voyage qu’il fit aux Délices l’année passée. Il en parla à M. d’Argenson, qui fit sur-le-champ exécuter le modèle. Si cette invention est utile, comme je le crois, à qui peut-on la confier qu’à vous ? Un homme à routine, un homme à vieux préjugés, accoutumé à la tiraillerie et au train ordinaire, n’est pas notre fait. Il nous faut un homme d’imagination et de génie, et le voilà tout trouvé. Je sais très bien que ce n’est pas à moi de me mêler de la manière la plus commode de tuer des hommes. Je me confesse ridicule ; mais enfin, si un moine, avec du charbon, du soufre, et du salpêtre, a changé l’art de la guerre dans tout ce vilain globe, pourquoi un barbouilleur de papier comme moi ne pourrait-il pas rendre quelque petit service incognito ? Je m’imagine que Florian vous a déjà communiqué cette nouvelle cuisine. J’en ai parlé à un excellent officier qui se meurt, et qui ne sera pas par conséquent à portée d’en faire usage. Il ne doute pas du succès ; il dit qu’il n’y a que cinquante canons, tirés bien juste, qui puissent empêcher l’effet de ma petite drôlerie, et qu’on n’a pas toujours cinquante canons à la fois sous sa main dans une bataille.
Enfin, j’ai dans la tête que cent mille Romains et cent mille Prussiens ne résisteraient pas. Le malheur est que ma machine n’est bonne que pour une campagne, et que le secret connu devient inutile ; mais quel plaisir de renverser à coup sûr ce qu’on rencontre dans une campagne ! Sérieusement, je crois que c’est la seule ressource contre les Vandales victorieux. Essayez, pour voir, seulement deux de ces machines contre un bataillon ou un escadron. J’engage ma vie qu’ils ne tiendront pas. Le papier me manque ; ne vous moquez point de moi ; ne voyez que mon tendre respect et mon zèle pour votre gloire, et non mon outrecuidance, et que mon héros pardonne à ma folie.
à Madame de Fontaine.
Le… juin.
Votre idée, ma chère nièce, de faire peindre de belles nudités d’après Natoire et Boucher, pour ragaillardir ma vieillesse, est d’une âme compatissante, et je suis reconnaissant de cette belle invention. On peut aisément, en effet, faire copier à peu de frais ; on peut aussi faire copier, au Palais-Royal, ce qu’on trouvera de plus beau et de plus immodeste. M. le duc d’Orléans accorde cette liberté. On peut prendre deux copistes au lieu d’un. Si par hasard quelque brocanteur de vos amis avait deux tableaux, je vous prierais de les prendre, ce serait autant d’assuré.
Vous ornerez ma maison du Chêne (1) comme vous avez orné celle des Délices. La maison du Chêne est plus grande, plus régulière, elle a même un plus bel aspect ; mais c’est le palais d’hiver, c’est pour le temps de nos spectacles ; les Délices sont pour le temps des fleurs et des fruits. Ce n’est pas mal partager sa vie pour un malingre.
M. Tronchin dit que vous êtes fort contente de votre santé, et se vante toujours de la mienne ; mais c’est une gasconnade.
Votre sœur est actuellement tout occupée des meubles pour la maison du Chêne. Elle insiste beaucoup sur une boule de lustre qu’elle prétend vous avoir demandée. Elle sera occupée en hiver de ses habits de théâtre. Nous espérons que vous viendrez voir encore nos douces retraites ; elles valent bien la vie de Paris, quand on a passé le temps des premières illusions ; et, en vérité, Paris n’a jamais été moins regrettable qu’aujourd’hui.
Je suis toujours en peine des succès du char assyrien. Il y a certaines plaines dans le monde où il ferait un effet merveilleux. Je m’y intéresse plus qu’à Fanime.
Si vous voulez vous amuser, conduisez cette Fanime avec le fidèle d’Argental. Encore une fois, tout ce que je souhaite, c’est que mademoiselle Clairon soit aussi touchante dans ce rôle que l’a été madame Denis. Si la pièce est bien jouée, elle pourra amuser votre Paris, tout autant que l’histoire de M. Damiens, que le parlement va donner au public en trois volumes in-4° (2).
Vous ferez comme il vous plaira avec Lekain et Clairon pour l’impression, si on imprime cette élégie amoureuse en dialogues ; car, après tout, Fanime n’est que cela ; mais de l’amour est quelque chose.
Il y a donc un Pagnon (3) de moins sur le globe. Ces gros petits crapoussins-là s’imaginent qu’il n’y a qu’à boire et manger ; ils crèvent comme des mouches, et nous maigrelets nous vivons.
Vivez, aimez-moi. Mille compliments à frère, à fils, au conducteur du char d’Assyrie. Bonjour.
1 – A Lausanne. (G.A.)
2 – Les Pièces originales du procès de Damiens sont en quatre volumes in-12. (G.A.)
3 – Ou plutôt Paignon, secrétaire du roi. (G.A.)
à M. le comte de Schowalow. (1)
Aux Délices, 24 Juin 1757.
Monsieur, j’ai reçu les cartes que votre excellence a eu la bonté de m’envoyer. Vous prévenez mes désirs, en me facilitant les moyens d’écrire une Histoire de Pierre-le-Grand, et de faire connaître l’empire russe. La lettre dont vous m’honorez redouble mon zèle. La manière dont vous parlez notre langue me fait croire que je travaillerai pour mes compatriotes, en travaillant pour vous et pour votre cour. Je ne doute pas que sa majesté l’impératrice n’agrée et n’encourage le dessein que vous avez formé pour la gloire de son père.
Je vois avec satisfaction, monsieur, que vous jugez comme moi que ce n’est pas assez d’écrire les actions et les entreprises en tout genre de Pierre-le-Grand, lesquelles, pour la plupart, sont connues : l’esprit éclairé, qui règne aujourd’hui dans les principales nations de l’Europe, demande qu’on approfondisse ce que les historiens effleuraient autrefois à peine.
On peut savoir de combien une nation s’est accrue ; quelle était sa population avant l’époque dont on parle ; quel est, depuis cette époque, le nombre de troupes régulières qu’elle entretenait, et celui qu’elle entretient ; quel a été son commerce, et comment il s’est étendu ; quels arts sont nés dans le pays ; quels arts y ont été appelés d’ailleurs, et s’y sont perfectionnés ; quel était à peu près le revenu ordinaire de l’Etat, et à quoi il monte aujourd’hui ; quelle a été la naissance et le progrès de la marine ; quelle est la proportion du nombre des nobles avec celui des ecclésiastiques et des moines, et quelle est celle de ceux-ci avec les cultivateurs, etc.
On a des notions assez exactes de toutes ces parties qui composent l’Etat, en France, en Angleterre, en Allemagne, en Espagne ; mais un tel tableau de la Russie serait bien plus intéressant, parce qu’il serait plus nouveau, parce qu’il ferait connaître une monarchie dont les autres nations n’ont pas des idées bien justes, parce qu’enfin ces détails pourraient servir à rendre Pierre-le-Grand, l’impératrice sa fille, et votre nation, et votre gouvernement, plus respectables. La réputation a toujours été comptée parmi les forces véritables des royaumes. Je suis bien loin de me flatter d’ajouter à cette réputation : ce sera vous, monsieur, qui ferez tout en m’envoyant les mémoires que vous voulez bien me faire espérer, et je ne serai que l’instrument dont vous vous servirez pour travailler à la gloire d’un grand homme et d’un grand empire.
Je vous avoue, monsieur, que les médailles sont de trop (2). Je suis confus de votre générosité, et je ne sais comment m’y prendre pour vous en témoigner ma reconnaissance. Je sens tout le prix de votre présent ; mais un présent non moins cher sera celui des mémoires qui me mettront nécessairement en état de travailler à un ouvrage qui sera le vôtre.
1 – Chambellan de l’impératrice de Russie. (G.A.)
2 –Voyez la lettre du mois de février à Bestucheff. On voit que Voltaire refuse encore ici un présent. (G.A.)
à la duchesse de Saxe-Gotha.
Aux Délices, près de Genève, 24 Juin 1757,
par Lyon et Strasbourg, chemin un peu long (1).
Madame, ce sont les lettres dont votre altesse sérénissime m’honore, qui sont charmantes. Vous ressemblez aux déesses d’Homère qui, selon madame Dacier, adoucissent le ton sévère des combats. Il me semble que votre esprit est comme vos Etats, tranquille au milieu des agitations publiques.
Le meilleur des mondes possibles est bien vilain depuis deux ans ; mais il y a longtemps qu’il est sur ce pied-là. Cette nouvelle secousse n’approche pas encore de celles des siècles passés ; mais avec le temps on pourra parvenir à égaler toutes les misères et toutes les horreurs des temps les plus héroïques. Il y aurait bien du malheur si des armées prussiennes, autrichiennes, russiennes, hanovriennes, françaises, etc., ne ruinaient pas au moins une cinquantaine de villes, ne réduisaient à la mendicité quelque cinquante mille familles, et ne faisaient périr quatre ou cinq cent mille hommes. Voilà déjà le quart de Prague en cendres. On ne peut pas dire encore Tout est bien ; mais cela ne va pas mal, et avec le temps l’optimisme sera démontré. Je ne sais cependant, madame, qui je dois féliciter davantage, ou ceux qui sont écrasés par des bombes avec leur femme et leurs enfants, ou ceux que la nature condamne à souffrir toute leur vie, et qui sont entre les mains des médecins pour achever leur belle destinée. J’ai l’honneur d’être du nombre des derniers, et sans cela j’aurais la consolation d’écrire plus souvent à votre altesse sérénissime.
J’ai quelque envie de vivre, madame, pour voir le dénouement de toute cette grande tragédie, qui n’en est encore qu’au second acte. Mais je voudrais vivre surtout pour me mettre à vos pieds ; car, quand même ce monde ne serait pas le meilleur des mondes, votre cour assurément pour moi la meilleure des cours possibles (2). Je ne sais, madame, aucune nouvelle dans ma retraite : tant mieux quand il n’y en a point ; car la plupart des nouvelles publiques sont des malheurs. Je suis toujours dans cette maison de campagne qui m’est chère par le nom du prince qui l’a occupée. J’y fais des vœux pour la prospérité de votre altesse sérénissime, et pour toute votre auguste maison. Je pense souvent à la grande maîtresse des cœurs, et, faute de papier, je finis avec un profond respect.
1 – Editeurs, E. Bayoux et A. François. (G.A.)
2 – Ces expressions nous indiquent que Voltaire méditait alors son Candide. (G.A.)
à M. le comte d’Argental.
Aux Délices, 25 Juin 1757.
Mon cher ange, je serais bien homme à courir à Plombières pour y faire ma cour à la moitié de mon ange ; mais pourquoi madame d’Argental met-elle son salut dans des eaux ? Le grand Tronchin prétend qu’elles ne valent rien et que la nature n’a point fait nos corps pour s’inonder d’eaux minérales. Madame de Muy, qui était mourante, est venue dans notre temple d’Epidaure, et s’en est retournée jeune et fraîche. C’est le lac qui est la fontaine de Jouvence ; ce n’est pas le précipice de Plombières.
Vous n’allez donc point aux eaux ! Vous jugez à Paris, vous y voyez des Iphigénie et des Astarbé (1) ; mais, je vous en conjure, mettez au cabinet les Fanime, ou du moins ne donnez cette nourriture légère qu’en temps de disette.
Je doute fort que mon héros passe par Plombières pour aller se battre en Allemagne ; cela n’aurait pas bon air pour un général d’armée. Il faut qu’un héros se porte bien, et ne prenne ni ne fasse semblant de prendre les eaux ; mais, s’il y va, il sera le second objet de mon voyage. Ce sera apparemment sur la fin d’août, à la seconde saison, que madame d’Argental ira boire. Je me flatte que ma santé, toute faible qu’elle est, mes travaux qui ne sont que petits, et les soins de la campagne, me permettront cette excursion hors de ma douce retraite.
Je n’ai point encore reçu la Vie de M. Damiens dont vous m’aviez flatté, mais je viens d’en lire un exemplaire qu’on m’a prêté. L’ouvrage est bien ennuyeux ; mais il y a une douzaine de traits singuliers qui sont assez curieux : au bout du compte, cet abominable homme n’était qu’un fou.
Vous n’êtes pas trop curieux, je crois, de nouvelles allemandes ; et comme vous ne m’en dites jamais de françaises, je devrais vous épargner mes rogatons tudesques. Cependant je veux bien que vous sachiez que, dans la pauvre armée du comte de Daun, il y a treize mille hommes qui n’ont ni culottes ni fusils, et que l’impératrice leur en fait faire à Vienne. En attendant, ils montrent leur cul au roi de Prusse ; mais il y a cul et cul. A l’égard de ceux qui sont dans Prague (2), mal nourris de chair de cheval, je ne sais pas ce qu’on en fera. Il n’y a pas d’apparence que le prince Charles imite la retraite des dix mille du maréchal de Belle-Isle. Le pain n’est pas à bon marché dans votre armée de Vestphalie. Vous me croyiez un auteur tragique, et je ne suis qu’un gazetier. Mon très cher ange, je vous aime de tout mon cœur, et je me dépite bien souvent d’être si loin de vous.
1 – Iphigénie en Tauride, tragédie de Guimond de La Touche, jouée le 4 Juin, et Astarbé, de Colardeau, jouée le 27 Février. (G.A.)
2 – Depuis le 21, les Autrichiens étaient débloqués, grâce à la victoire de Daun à Kollin. (G.A.)
à M. le maréchal duc de Richelieu.
Aux Délices, 2 Juillet 1757.
Qui ! moi, que je me donne avec mon héros le ridicule de parler de ce qui n’est pas de mon métier ? non assurément, je n’en ferai rien. Si vous avez envie d’avoir le modèle en question, envoyez vos ordres. Faites prier de votre part, ou Florian, ou Montigni (1) de l’Académie des sciences, de venir chez vous. Tous deux ont travaillé à cette machine. Elle est toute prête. C’est à mon héros à en juger, et ce n’est pas à moi chétif à l’ennuyer par des explications qui ne donnent jamais une idée nette. Il n’y a que les yeux qui puissent bien comprendre les machines.
Vous avez sans doute, monseigneur, tous les détails de la bataille (2) donnée le 18 en Bohême, et de la sortie exécutée le 21 par le prince Charles. Il paraît qu’on peut battre les Prussiens sans le secours d’une nouvelle machine. Mais, malgré les vingt-deux postillons sonnant du cor à Vienne, et malgré les cent bouches de la Renommée, on ne voit pas encore que les Prussiens aient évacué la Bohême. Ils paraissent encore être en force au camp de Kollin et auprès de Prague.
Je voudrais, pour bien des raisons, que ce fût mon héros qui les battît complètement. Ah ! quelle consolation charmante ce serait pour votre ancien courtisan, pour votre vieux idolâtre, de vous voir avant et après vos triomphes : Je ne sais pas trop ce que pourra mon corps malingre ; mais je réponds bien de mon âme. Où ne me conduirait-elle pas pour vous faire ma cour ? J’irais partout, hors à Paris. J’imagine que vous ferez plus d’un tour au-delà du Rhin, que vous verrez l’électeur palatin que vous passerez quelquefois dans la maison de campagne qu’il achève. Il m’honore de beaucoup de bontés. Ce ne sont pas les caresses du roi de Prusse : il ne me baise pas la main, et il ne met pas de soldats, la baïonnette au bout du fusil, au chevet du lit de ma nièce ; mais il daigne me témoigner quelque confiance. Je ne sais s’il ne serait pas mieux que j’allasse vous faire ma cour dans ce pays-là que dans Strasbourg, où vous n’aurez pas un moment à vous. J’aimerais mieux vous tenir un jour à la campagne, que quatre dans une ville bruyante. Mais où ne voudrais-je pas vous voir, vous entendre, vous renouveler mon tendre et profond respect !
1 – Voyez la lettre du 8 Janvier 1756 à madame de Fontaine. (G.A.)
2 – Celle de Kollin. (G.A.)