LA BIBLE EXPLIQUÉE - Partie 148

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LA BIBLE EXPLIQUÉE - Partie 148

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LA BIBLE EXPLIQUÉE.

 

 

 

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NOUVEAU TESTAMENT.

 

 

 

 

 

D'HÉRODE.

 

 

 

 

 

 

(Partie 148)

 

 

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SOMMAIRE HISTORIQUE

 

DES QUATRE ÉVANGILES

 

 

 

 

 

 

 

XIII. - Και όταν έφτασε στη συκιά, βρήκε εκεί μόνο φύλλα, γιατί δεν ήταν ώρα για σύκα.

 

"Et quand il vint au figuier, il n'y trouva que des feuilles, car ce n'était pas le temps des figues." (Marc., chap. XI, v. 13.)

 

 

 

      Les critiques s'élèvent avec violence contre le miracle que fait Jésus en séchant le figuier qui ne portait pas de figues avant la saison. Dispensons-nous de rapporter les railleries de Woolston et du curé Meslier ; et contentons-nous de dire avec les sages commentateurs, que, sans doute, Jésus désignait par là ceux qui ne devaient jamais porter des fruits de pénitence.

 

 

 

 

 

XIV. - .Θα υπάρξουν σημάδια στον ήλιο και στο φεγγάρι και στα αστέρια. Και τότε θα δουν τον Υιό του Ανθρώπου να έρχεται σε σύννεφο με μεγάλη μεγαλοπρέπεια και δόξα. Όταν βλέπετε αυτά τα πράγματα, να ξέρετε ότι η βασιλεία του Θεού πλησιάζει. Σας λέω την αλήθεια: Αυτή η γενιά δεν θα περάσει μέχρι να ολοκληρωθούν όλα αυτά.

 

 

"Il y aura des signes dans le soleil, et dans la lune, et dans les astres. Et ils verront alors le Fils de l'Homme venant dans une nuée avec grande majesté et gloire. Quand vous verrez ces choses, connaissez que le royaume de Dieu est proche. Je vous dis en vérité : Cette génération ne passera pas que tout cela ne s'accomplisse." (Luc., chap. XXI, v. 25-27.)

 

 

 

     Cette prédiction, qui ne s'est pas accomplie encore, a été un grand scandale aux critiques. Ils ont crié que c'était prédire la fin du monde, le jugement dernier, et Jésus venant dans les nuées prononcer ses arrêts sur le genre humain, qui devait périr avec le globe entier sous le règne de Tibère. Les apôtres ont été si persuadés de cette prédiction, que saint Paul dit expressément, dans son Épître aux Thessaloniciens : "Nous qui vivons et qui vous parlons, nous serons emportés dans les nuées pour aller au-devant du Seigneur au milieu de l'air."

 

      Saint Pierre, dans sa première Épître, dit en propres mots : "L'Évangile a été prêché aux morts : la fin du monde approche."

 

      Saint Jude dit : "Voilà le Seigneur avec des milliers de saints pour juger les hommes."

 

      Cette idée de la fin du monde, d'une nouvelle terre, et de nouveaux cieux, fut tellement enracinée dans la tête des premiers chrétiens, qu'ils assuraient que la nouvelle Jérusalem était déjà descendue du ciel pendant quarante nuits, et qu'enfin Tertullien la vit lui-même. On vit des vers grecs acrostiches imputés à une sybille, dans lesquels la Jérusalem nouvelle était prédite.

 

      C'est là ce qui a tant enhardi les critiques et les incrédules : ils n'ont jamais voulu comprendre le véritable sens caché de Jésus-Christ et des apôtres, et ils ont pris à la lettre ce qui n'est qu'une figure. Il est vrai qu'il y eut dans ces premiers siècles de notre Église une infinité de fraudes pieuses ; mais elles n'ont fait aucun tort aux vérités pieuses qui nous ont été annoncées (1).

 

 

 

 

1 - "Jésus certainement n'était pas fou, dit M. Peyrat à propos de ces mêmes versets, mais il avait la vivacité d'imagination et l'exaltation d'esprit qui caractérisent certains réformateurs aux époques de grandes crises, et, se regardant comme le Fils de l'Homme, il s'attribuait les qualités de ce personnage mystique... Jésus croyait que le monde allait finir." (G.A.)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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