COMMENTAIRES SUR LE ​​​​​​​CID - Partie 2

Publié le par loveVoltaire

COMMENTAIRES SUR LE ​​​​​​​CID - Partie 2

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REMARQUES SUR LE CID,

 

TRAGÉDIE REPRÉSENTÉE EN 1636.

 

 

(Partie 2)

 

 

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DÉDICACE DE LA TRAGÉDIE DU CID

 

A MADAME LA DUCHESSE D'AIGUILLON, etc.

 

 

 

 

 

 

      Marie-Magdeleine de Vignerod, fille de la sœur du cardinal et de René de Vignerod, seigneur de Pont-Courley. Elle épousa le marquis du Roure de Combalet, et fut dame d'atours de la reine ; elle fut duchesse d'Aiguillon, de son chef, sur la fin de 1637.

 

      Cette épître dédicatoire lui fut adressée au commencement de 1637 ; elle y est nommée madame de Combalet ; et dans l'édition de 1638 (1), on voit le nom de madame la duchesse d'Aguillon.

 

 

Votre générosité ne dédaigne pas d'employer en faveur des ouvrages qui vous agréent... ce grand crédit, etc.

 

 

      La duchesse d'Aiguillon avait un très grand crédit en effet sur son oncle le cardinal ; et sans elle Corneille aurait été entièrement disgracié : il le fait assez entendre par ces paroles. Ses ennemis acharnés l'avaient peint comme un esprit altier qui bravait le premier ministre, et qui confondait, dans un mépris général, leurs ouvrages et le goût de celui qui les protégeait. La duchesse d'Aiguillon rendit, dans cette affaire, un aussi grand service à son oncle qu'à Corneille : elle lui sauva, dans la postérité, la honte de passer pour l'approbateur de Colletet et l'ennemi du Cid et de Cinna.

 

 

 

 

 

1 – Dans les éditions de 1639 à 1666, elle est encore nommée madame de Combalet. (G.A.)

 

 

 

 

 

 

 

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