COLLECTION D’ANCIENS ÉVANGILES - Partie 1

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COLLECTION D’ANCIENS ÉVANGILES - Partie 1

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COLLECTION D’ANCIENS ÉVANGILES

 

ou

 

MONUMENTS DU PREMIER SIÈCLE DU CRISTIANISME,

 

 

 

EXTRAITS DE FABRICIUS, GRABIUS, ET AUTRES SAVANTS,

 

 

 

PAR L’ABBÉ B……

 

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– 1769 –

 

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Non enim doctas fabulas secuti notam fecimus vobis Domini nostri Jesu-Christi virtuiem et prœsentiam, sed speculatores facti illius magnitudinis.

 

Ce n’est point en suivant des contes fabuleux que nous vous avons fait connaître la vertu et la présence de Notre Seigneur Jésus-Christ, mais c’est après avoir été nous-mêmes les contemplateurs de sa grandeur.

 

IIe ÉPÎTRE DE SAINT PIERRE, ch. Ier, v.16.

 

 

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AVERTISSEMENT POUR LA PRÉSENTE ÉDITION.

 

 

 

          Cette collection d’Evangiles et d’ouvrages dits apocryphes parut au mois de mai 1769 : c’était quelques semaines après la fameuse communion du philosophe faite à Ferney par devant notaire, et en même temps que la publication des Lettres d’Amabed, de l’Histoire du Parlement de Paris et de la tragédie des Guèbres. Si Voltaire attribua ses Guèbres à feu Desmahis, s’il ne mit aucun nom d’auteur à son Histoire du Parlement, et s’il prit la signature de l’abbé Tamponet pour son roman d’Amabed, la traduction des Evangiles fut à son tour présentée comme étant l’œuvre de l’abbé B***. Ce chiffre désignait l’abbé Bigex, un des secrétaires du patriarche.

 

          Voltaire n’a jamais parlé de ce recueil dans ses lettres même les plus intimes. Il est à croire que l’avant-propos seul est de lui, et qu’il s’est contenté de choisir et de classer les manières traduites par Bigex. Quoi qu’il en soit, c’est pour la première fois que le gros public fut à même de lire des Evangiles autres que ceux du canon, et cette publication ne fut donc pas moins importante pour l’instruction que la Théologie portative et le Christianisme dévoilé, qui se débitaient alors. L’ouvrage circula assez librement, car, sauf l’avant-propos, où quelques plaisanteries décèlent l’intention maligne du traducteur, il n’y a là que de fidèles copies de pièces tirées du Codex apocryphus Novi Testamenti de Fabricius, et du Spicilegium SS, Patrum ut et hœreticorum seculi post Christum natum, I, II, III, de Grabius. – (G.A.)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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