SIÈCLE DE LOUIS XIV - Chapitre XXVI - Suite des particularités et anecdotes - Partie 1

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 SIÈCLE DE LOUIS XIV - Chapitre XXVI - Suite des particularités et anecdotes - Partie 1

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SIÈCLE DE LOUIS XIV

 

PAR

 

VOLTAIRE

 

 

 

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- Partie 1 -

 

 

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CHAPITRE XXVI.

 

 

 

Suite des particularités et anecdotes

 

 

 

 

 

 

 

          A la gloire, aux plaisirs, à la grandeur, à la galanterie, qui occupaient les premières années de ce gouvernement, Louis XIV voulut joindre les douceurs de l’amitié ; mais il est difficile à un roi de faire des choix heureux. De deux hommes auxquels il marqua le plus de confiance, l’un le trahit indignement, l’autre abusa de sa faveur. Le premier était le marquis de Vardes, confident du goût du roi pour madame de La Vallière (1). On sait que des intrigues de cour le firent chercher à perdre madame de La Vallière, qui, par sa place, devait avoir des jalouses, et qui, par son caractère, ne devait point avoir d’ennemis. On sait qu’il osa, de concert avec le comte de Guiche, et la comtesse de Soissons, écrire à la reine régnante une lettre contrefaite, au nom du roi d’Espagne, son père (2). Cette lettre apprenait à la reine ce qu’elle devait ignorer, et ce qui ne pouvait que troubler la paix de la maison royale. Il ajouta à cette perfidie la méchanceté de faire tomber les soupçons sur les plus honnêtes gens de la cour, le duc et la duchesse de Navailles. (1665) Ces deux personnes innocentes furent sacrifiées au ressentiment du monarque trompé. L’atrocité de la conduite de Vardes fut trop tard connue ; et Vardes, tout criminel qu’il était, ne fut guère plus puni que les innocents qu’il avait accusés, et qui furent obligés de se défaire de leurs charges et de quitter la cour (3).

 

          L’autre favori était le comte, depuis duc de Lauzun, tantôt rival du roi dans ses amours passagers (4), tantôt son confident, et si connu depuis, par ce mariage qu’il voulut contracter trop publiquement avec Mademoiselle ; et qu’il fit ensuite secrètement, malgré sa parole donnée à son maître.

 

          Le roi, trompé dans ses choix, dit qu’il avait cherché des amis, et qu’il n’avait trouvé que des intrigants. Cette connaissance malheureuse des hommes, qu’on acquiert trop tard, lui faisait dire aussi : « Toutes les fois que je donne une place vacante, je fais cent mécontents et un ingrat. »

 

          Ni les plaisirs, ni les embellissements des maisons royales et de Paris, ni les soins de la police du royaume, ne discontinuèrent pendant la guerre de 1666.

 

          Le roi dansa dans les ballets jusqu’en 1670. Il avait alors trente-deux ans. On joua devant lui, à Saint-Germain, la tragédie de Britannicus ; il fut frappé de ces vers :

 

 

Pour toute ambition, pour vertu singulière,

Il excelle à conduire un char dans la carrière ;

A disputer des prix indignes de ses mains ;

A se donner lui-même en spectacles aux Romains.

 

 

          Dès lors il ne dansa plus en public ; et le poète réforma le monarque. Son union avec madame la duchesse de La Vallière subsistait toujours, malgré les infidélités fréquentes qu’il lui faisait. Ces infidélités lui coûtaient peu de soins. Il ne trouvait guère de femmes qui lui résistassent, et revenait toujours à celle qui, par la douceur et par la bonté de son caractère, par un amour vrai, et même par les chaînes de l’habitude, l’avait subjugué sans art ; mais, dès l’an 1669, elle s’aperçut que madame de Montespan prenait de l’ascendant ; elle combattit avec sa douceur ordinaire ; elle supporta le chagrin d’être témoin longtemps du triomphe de sa rivale, et sans presque se plaindre ; elle se crut encore heureuse, dans sa douleur, d’être considérée du roi, qu’elle aimait toujours, et de le voir sans en être aimée.

 

          Enfin, en 1675, elle embrassa la ressource des âmes tendres, auxquelles il faut des sentiments vifs et profonds qui les subjuguent. Elle crut que Dieu seul pouvait succéder dans son cœur à son amant. Sa conversion fut aussi célèbre que sa tendresse. Elle se fit carmélite à Paris, et persévéra. Se couvrir d’un cilice, marcher pieds nus, jeûner rigoureusement, chanter la nuit au chœur, dans une langue inconnue, tout cela ne rebuta point la délicatesse d’une femme accoutumée à tant de gloire, de mollesse, et de plaisirs. Elle vécut dans ces austérités depuis 1675 jusqu’en 1710, sous le nom seul de sœur Louise de la Miséricorde. Un roi qui punirait ainsi une femme coupable serait un tyran ; et c’est ainsi que tant de femmes se sont punies d’avoir aimé. Il n’y a presque point d’exemple de politiques qui aient pris ce parti rigoureux. Les crimes de la politique sembleraient cependant exiger plus d’expiations que les faiblesses de l’amour ; mais ceux qui gouvernent les âmes n’ont guère d’empire que sur les faibles.

 

           On sait que quand on annonça à sœur Louise de la Miséricorde la mort du duc de Vermandois, qu’elle avait eu du roi, elle dit : « Je dois pleurer sa naissance encore plus que sa mort. » Il lui resta une fille, qui fut de tous les enfants du roi la plus ressemblante à son père, et qui épousa le prince Armand de Conti, neveu du Grand Condé.

 

          Cependant la marquise de Montespan jouissait de sa faveur avec autant d’éclat et d’empire que madame de La Vallière avait eu de modestie.

 

          Tandis que madame de La Vallière et madame de Montespan se disputaient encore la première place dans le cœur du roi, toute la cour était occupée d’intrigues d’amour. Louvois même était sensible. Parmi plusieurs maîtresses qu’eut de ministre, dont le caractère dur semblait si peu fait pour l’amour, il y eut une madame Dufresnoi, femme d’un de ses commis (5), pour laquelle il eut depuis le crédit de faire ériger une charge chez la reine. On la fit dame du lit : elle eut les grandes entrées. Le roi, en favorisant ainsi jusqu’aux goûts de ses ministres, voulait justifier les siens.

 

          C’est un grand exemple du pouvoir des préjugés et de la coutume, qu’il fût permis à toutes les femmes mariées d’avoir des amants, et qu’il ne le fût pas à la petite-fille de Henri IV d’avoir un mari. Mademoiselle, après avoir refusé tant de souverains, après avoir eu l’espérance d’épouser Louis XIV, voulut faire à quarante-quatre ans la fortune d’un gentilhomme. Elle obtint la permission d’épouser Péguilin (6), du nom de Caumont, comte de Lauzun, le dernier qui fut capitaine d’une des compagnies des cent gentilshommes au bec-de-corbin, qui ne subsistent plus, et le premier pour qui le roi avait créé la charge de colonel-général des dragons. Il y avait cent exemples de princesses qui avaient épousé des gentilshommes : les empereurs romains donnaient leurs filles à des sénateurs : les filles des souverains de l’Asie, plus puissants et plus despotiques qu’un roi de France, n’épousent jamais que des esclaves de leurs pères.

 

          Mademoiselle donnait sous ses biens, estimés vingt millions, au comte de Lauzun ; quatre duchés, la souveraineté de Dombes, le comté d’Eu, le palais d’Orléans qu’on nomme le Luxembourg. (1669) Elle ne se réservait rien, abandonnée tout entière à l’idée flatteuse de faire à celui qu’elle aimait une plus grande fortune qu’aucun roi n’en a fait à aucun sujet. Le contrat était dressé : Lauzun fut un jour duc de Montpensier. Il ne manquait plus que la signature. Tout était prêt, lorsque le roi, assailli par les représentations des princes, des ministres, des ennemis d’un homme trop heureux, retira sa parole, et défendit cette alliance (7). Il avait écrit aux cours étrangères pour annoncer le mariage ; il écrivit la rupture. On le blâma de l’avoir permis ; on le blâma de l’avoir défendu. Il pleura de rendre Mademoiselle malheureuse ; mais ce même prince, qui s’était attendri en lui manquant de parole, fit enfermer Lauzun, en novembre 1679, au château de Pignerol, pour avoir épousé en secret la princesse qu’il lui avait permis, quelques mois auparavant, d’épouser en public (8) ; Il fut enfermé dix années entières. Il y a plus d’un royaume où un monarque n’a pas cette puissance : ceux qui l’ont sont plus chéris quand ils n’en font pas d’usage. Le citoyen qui n’offense point les lois de l’Etat, doit-il être puni si sévèrement par celui qui représente l’Etat ? N’y a-t-il pas une très grande différence entre déplaire à son souverain et trahir son souverain ? Un roi doit-il traiter un homme plus durement que la loi ne le traiterait ?

 

          Ceux qui ont écrit (9) que madame de Montespan, après avoir empêché le mariage, irritée contre le comte de Lauzun qui éclatait en reproches violents, exigea de Louis XIV cette vengeance, ont fait bien plus de tort à ce monarque. Il y aurait eu à la fois de la tyrannie et de la pusillanimité à sacrifier à la colère d’une femme un brave homme, un favori qui, privé par lui de la plus grande fortune, n’aurait fait d’autre faute que de s’être trop plaint de madame de Montespan. Qu’on pardonne ces réflexions, les droits de l’humanité les arrachent. Mais en même temps l’équité veut que Louis XIV n’ayant fait dans tout son règne aucune action de cette nature, on ne l’accuse pas d’une injustice si cruelle. C’est bien assez qu’il ait puni avec tant de sévérité un mariage clandestin, une liaison innocente, qu’il eût mieux fait d’ignorer. Retirer sa faveur était très juste, la prison était trop dure.

 

          Ceux qui ont douté de ce mariage secret n’ont qu’à lire attentivement les Mémoires de Mademoiselle. Ces mémoires apprennent ce qu’elle ne dit pas. On voit que cette même princesse, qui s’était plainte si amèrement au roi de la rupture de son mariage, n’osa se plaindre de la prison de son mari. Elle avoue qu’on la croyait mariée ; elle ne dit point qu’elle ne l’était pas : et quand il n’y aurait que ces paroles : Je ne peux ni ne doit changer pour lui, elles seraient décisives (10).

 

          Lauzun et Fouquet furent étonnés de se rencontrer dans la même prison ; mais Fouquet surtout, qui dans sa gloire et dans sa puissance, avait vu de loin Péguilin dans la foule, comme un gentilhomme de province sans fortune, le crut fou quand celui-ci lui conta qu’il avait été le favori du roi, et qu’il avait eu la permission d’épouser la petite-fille de Henri IV avec tous les biens et les titres de la maison de Monpensier.

 

           Après avoir langui dix ans en prison, il en sortit enfin ; mais ce ne fut qu’après que madame de Montespan eut engagé Mademoiselle à donner la souveraineté de Dombes et le comté d’Eu au duc du Maine encore enfant, qui les posséda après la mort de cette princesse. Elle ne fit cette donation que dans l’espérance que M. de Lauzun serait reconnu pour son époux ; elle se trompa : le roi lui permit seulement de donner à ce mari secret et infortuné les terres de Saint-Fargeau et de Thiers, avec d’autres revenus considérables que Lauzun ne trouva pas suffisants. Elle fut réduite à être secrètement sa femme, et à n’en être pas bien traitée en public. Malheureuse à la cour, malheureuse chez elle, ordinaire effet des passions, elle mourut en 1693 (11).

 

          Pour le comte de Lauzun, il passa en Angleterre en 1688. Toujours destiné aux aventures extraordinaires, il conduisit en France la reine, épouse de Jacques II, et son fils au berceau. Il fut fait duc. Il commanda en Irlande avec peu de succès, et revient avec plus de réputation attachée à ses aventures que de considération personnelle. Nous l’avons vu mourir fort âgé et oublié (12), comme il arrive à tous ceux qui n’ont eu que de grands événements sans avoir fait de grandes choses.

 

          Cependant madame de Montespan était toute-puissante dès le commencement des intrigues dont on vient de parler.

 

          Athénaïs de Mortemar, femme du marquis de Montespan ; sa sœur aîné, la marquise de Thianges ; et sa cadette, pour qui elle obtint l’abbaye de Fontevrault, étaient les plus belles femmes de leur temps, et toutes trois joignaient à cet avantage des agréments singuliers dans l’esprit. Le duc de Vivonne, leur frère, maréchal de France, était aussi un des hommes de la cour qui avaient le plus de goût et de lecture. C’était lui à qui le roi disait un jour : « Mais à quoi sert de lire ? » Le duc de Vivonne, qui avait de l’embonpoint et de belles couleurs, répondit : « La lecture fait à l’esprit ce que vos perdrix font à mes joues. »

 

          Ces quatre personnes plaisaient universellement par un tour singulier de conversation mêlée de plaisanterie, de naïveté et de finesse, qu’on appelait l’esprit des Mortemar. Elles écrivaient toutes avec une légèreté et une grâce particulière. On voit par là combien est ridicule ce conte que j’ai entendu encore renouveler, que madame de Montespan était obligée de faire écrire ses lettres au roi par madame Scarron, et que c’est là ce qui en fit sa rivale, et sa rivale heureuse.

 

          Madame Scarron, depuis madame de Maintenon, avait à la vérité plus de lumières acquises par la lecture ; sa conversation était plus douce, plus insinuante. Il y a des lettres d’elle où l’art embellit le naturel, et dont le style est très élégant. Mais madame de Montespan n’avait besoin d’emprunter l’esprit de personne ; et elle fut longtemps favorite avant que madame de Maintenon lui fût présentée.

 

          Le triomphe de madame de Montespan éclata au voyage que le roi fit en Flandre en 1670. La ruine des Hollandais fut préparée dans ce voyage au milieu des plaisirs : ce fut une fête continuelle dans l’appareil le plus pompeux.

 

          Le roi, qui fit tous ses voyages de guerre à cheval, fit celui-ci pour la première fois dans un carrosse à glaces ; les chaises de poste n’étaient point encore inventées. La reine, Madame, sa belle-sœur, la marquise de Montespan, étaient dans cet équipage superbe, suivi de beaucoup d’autres ; et quand madame de Montespan allait seule, elle avait quatre gardes du corps aux portières de son carrosse. Le dauphin arriva ensuite avec sa cour, Mademoiselle avec la sienne : c’était avant la fatale aventure de son mariage : elle partageait en paix tous ces triomphes, et voyait avec complaisance son amant, favori du roi, à la tête de sa compagnie des gardes. On faisait porter dans les villes où l’on couchait les plus beaux meubles de la couronne. On trouvait dans chaque ville un bal masqué ou paré, ou des feux d’artifice. Toute la maison de guerre accompagnait le roi, et toute la maison de service précédait ou suivait. Les tables étaient tenues comme à Saint-Germain. La cour visita dans cette pompe toutes les villes conquises. Les principales dames de Bruxelles, de Gand, venaient voir cette magnificence. Le roi les invitait à sa table ; il leur faisait des présents pleins de galanterie. Tous les officiers des troupes en garnison recevaient des gratifications. Il en coûta plusieurs fois quinze cents louis d’or par jour en libéralités.

 

 

1 – « Ce don Juan espion, qui n’était pas fort jeune, dit M. Michelet, éclipsait tous les jeunes par l’agrément, l’adresse, les tours de chat, les petites noirceurs. Olympe (la Mancini, comtesse de Soissons) l’accepta… » (G.A.)

2 – La lettre fut écrite sous les yeux de Madame, femme de Monsieur, et remise au roi. (G.A.)

3 – Le 30 Mars 1665, c’est-à-dire un an après Vardes fut enlevé à deux cents lieues de Versailles, jeté dans un cachot où il resta dix-huit mois, puis fut interné vingt ans à Aigues-Mortes. (G.A.)

4 – Une nuit, allant chez une dame, le roi trouva que Lauzun l’avait prévenu et lui fermait la porte au nez. En 1663, il l’envoya à la Bastille avec ce mot : « Pour avoir plu aux dames. » Singulières mœurs ! (G.A.)

5 – Voyez l’Ingénu. (G.A.)

6 – On prononçait ainsi, mais le vrai nom est Puyguilhem. (G.A.)

7 – Plusieurs nobles, entre autres M. de Montausier, avaient appuyé le mariage. Monsieur et le prince de Condé s’y opposèrent. Si Lauzun n’eût pas ajourné la cérémonie, le roi n’aurait pas eu le temps de se dédire. (G.A.)

8 – Il ne l’épousa qu’à sa sortie de prison. La cause de sa détention arbitraire, c’est de s’être glissé, un jour, sous le lit de la Montespan pour surprendre les secrets de l’alcôve. (G.A.)

9 – L’origine de cette imputation, qu’on trouve dans tant d’historiens, vient du Ségraisiana. C’est un recueil posthume de quelques conversations de Ségrais, presque toutes falsifiées. Il est plein de contradictions ; et l’on sait qu’aucun de ces ana ne mérite de créance. (Voltaire)

10 – Encore une fois, le mariage n’est pas certain. (G.A.)

11 – On a imprimé, à la fin de ses Mémoires, une Histoire des amours de Mademoiselle et de M. de Lauzun. C’est l’ouvrage de quelque valet de chambre. On y a joint des vers dignes de l’histoire et de toutes les inepties qu’on était en possession d’imprimer en Hollande.

On doit mettre au même rang la plupart des contes qui se trouvent dans les Mémoires de madame de Maintenon, faits par le nommé La Beaumelle : il y est dit qu’en 1681 un des ministres du duc de Lorraine vint, déguisé en mendiant, se présenter dans une église à Mademoiselle, lui montra une paire d’Heures sur lesquelles il était écrit : « De la part du duc de Lorraine ; » et qu’ensuite il négocia avec elle pour l’engager à déclarer le duc son héritier. Cette fable est prise de l’aventure vraie ou fausse de la reine Clotilde. Mademoiselle n’en parle point dans ses Mémoires, où elle n’omet pas les petits faits. Le duc de Lorraine n’avait aucun droit à la succession de Mademoiselle ; de plus, elle avait fait, en 1679, le duc du Maine et le comte de Toulouse ses héritiers.

L’auteur de ces misérables Mémoires dit, que « le duc de Lauzun, à son retour, ne vit dans Mademoiselle qu’une fille brûlante d’un amour impur. » Elle était sa femme et il l’avoue. Il est difficile d’écrire plus d’impostures dans un style plus indécent. (Voltaire)

– Voltaire, qui, dans les chapitres précédents, a tant de fois critiqué les Mémoires de madame de Maintenon, en nomme ici l’auteur pour la première fois et trahit le secret de son acrimonie. La Beaumelle avait eu envers lui des torts qu’il ne lui pardonna jamais.

Les Mémoires pour servir à l’Histoire de madame de Maintenon et à celle du siècle passé forment cinq volumes, publiés à Hambourg ; 1756 ; in-12. Ils ont pour complément cinq volumes de Lettres de madame de Maintenon, imprimées à Glascow, aux dépens des libraires associés, en 1756. (E.B.)

12 – Lauzun mourut en 1723, à l’âge de quatre-vingt-dix ans. (G.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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