POÉSIE : Vers au chevalier de Rivarol

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POÉSIE : Vers au chevalier de Rivarol

Photo de PAPAPOUSS

 

 

 

 

 

VERS AU CHEVALIER DE RIVAROL.

 

 

 

 

 

 

 – 1777 –

 

 

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En vain ma muse surannée

Voudrait, ainsi que vous, rimer des vers aisés ;

Je sens que ma force est bornée,

Ma chaleur est éteinte, et mes sens sont usés :

Mais vous brillez à votre aurore ;

Vous êtes l’ami des Neuf Sœurs,

Et je vois vos talents éclore

Avec les plus belles couleurs.

Seize lustres brisent mon être ;

Je respire avec peine l’air ;

Mais vous commencez à paraître,

Et l’on voit le printemps renaître

Des tristes débris de l’hiver.

 

 

 

 

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