ESSAI SUR LES MŒURS ET L'ESPRIT DES NATIONS - Partie 15

Publié le par loveVoltaire

ESSAI SUR LES MŒURS ET L'ESPRIT DES NATIONS - Partie 15

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ESSAI

 

SUR LES MŒURS ET L’ESPRIT DES NATIONS

 

 

 

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(Partie 15)

 

 

 

 

 

 

 

XXIII. DES MYSTÈRES DES ÉGYPTIENS.

 

 

 

          Je suis bien loin de savoir quelle nation inventa la première ces mystères qui furent si accrédités depuis l’Euphrate jusqu’au Tibre. Les Egyptiens ne nomment point l’auteur des mystères d’Isis. Zoroastre passe pour en avoir établi en Perse ; Cadmus et Inachus, en Grèce ; Orphée, en Thrace ; Minos, en Crète. Il est certain que tous ces mystères annonçaient une vie future ; car Celse dit aux chrétiens (1) : « Vous vous vantez de croire des peines éternelles ; eh ! tous les ministres des mystères ne les annoncèrent-ils par aux initiés ? »

 

          Les Grecs, qui prirent tant de choses des Egyptiens, leur Tartharoth dont ils firent le Tartare, le lac dont ils firent l’Achéron, le batelier Caron dont ils firent le nocher des morts, n’eurent leurs fameux mystères d’Eleusine que d’après ceux d’Isis. Mais que les mystères de Zoroastre n’aient pas précédé ceux des Egyptiens, c’est ce que personne ne peut affirmer. Les uns et les autres étaient de la plus haute antiquité ; et tous les auteurs grecs et latins qui en ont parlé conviennent que l’unité de Dieu, l’immortalité de l’âme, les peines et les récompenses après la mort, étaient annoncées dans ces cérémonies sacrées.

 

          Il y a grande apparence que les Egyptiens, ayant une fois établi ces mystères, en conservèrent les rites ; car, malgré leur extrême légèreté, ils furent constants dans la superstition. La prière que nous trouvons dans Apulée, quand Lucius est initié aux mystères d’Isis, doit être l’ancienne prière. « Les puissances célestes te servent, les enfers te sont soumis, l’univers tourne sous ta main, tes pieds foulent le Tartare, les astres répondent à ta voix, les saisons reviennent à tes ordres, les éléments t’obéissent, etc. »

 

          Peut-on avoir une plus forte preuve de l’unité de Dieu reconnue par les Egyptiens, au milieu de toutes leurs superstitions méprisables ?

 

 

1 – Origène, liv. VIII.

 

 

 

 

 

XXIV. DES GRECS, DE LEURS ANCIENS DÉLUGES,

       DE LEURS ALPHABETS, ET DE LEURS RITES.

 

 

 

          La Grèce est un petit pays montagneux, entrecoupé par la mer, à peu près de l’étendue de la Grande-Bretagne. Tout atteste, dans cette contrée, les révolutions physiques qu’elle a dû éprouver. Les îles qui l’environnent montrent assez, par les écueils continus qui les bordent, par le peu de profondeur de la mer, par les herbes et les racines qui croisent sous les eaux, qu’elles ont été détachées du continent. Les golfes de l’Eubée, de Chalcis, d’Argos, de Corinthe, d’Actium, de Messène, apprennent aux yeux que la mer s’est fait des passages dans les terres. Les coquillages de mer dont sont remplies les montagnes qui renferment la fameuse vallée de Tempé, sont des témoignages visibles d’une ancienne inondation ; et les déluges d’Ogygès et de Deucalion, qui ont fourni tant de fables, sont d’une vérité historique : c’est même probablement ce qui fait des Grecs un peuple si nouveau. Ces grandes révolutions les replongèrent dans la barbarie, quand les nations de l’Asie et de l’Egypte étaient florissantes.

 

          Je laisse à de plus savants que moi le soin de prouver que les trois enfants de Noé, qui étaient les seuls habitants du globe, le partagèrent tout entier (1) ; qu’ils allèrent chacun à deux ou trois mille lieues l’un de l’autre fonder partout de puissants empires ; et que Javan, son petit-fils, peupla la Grèce en passant en Italie ; que c’est de là que les Grecs s’appelèrent Ioniens, parce que Ion envoya des colonies sur les côte de l’Asie-Mineure ; que cet Ion est visiblement Javan, en changeant I en Ja, et on en van. On fait de ces contes aux enfants ; et les enfants n’en croient rien :

 

 

Nec pueri credunt, nisi qui nondum ære lavantur.

 

JUVÉN., sat. II, v. 153.

 

 

          Le déluge d’Ogygès est placé communément environ 1020 années avant la première olympiade. Le premier qui en parle est Acusilaüs, cité par Jules Africain. Voyez Eusèbe dans sa Préparation évangélique. La Grèce, dit-on, resta presque déserte deux cents années après cette irruption de la mer dans le pays. Cependant on prétend que, dans le même temps, il y avait un gouvernement établi à Sicyone et dans Argos (2) ; on cite même les noms des premiers magistrats de ces petites provinces, et on leur donne le nom de Sasiléis, qui répond à celui de princes. Ne perdons point de temps à pénétrer ces inutiles obscurités.

 

          Il y eut encore une autre inondation du temps de Deucalion, fils de Prométhée. La fable ajoute qu’il ne resta des habitants de ces climats que Deucalion et Pyrrha, qui refirent des hommes en jetant des pierres derrière eux entre leurs jambes. Ainsi le genre humain se repeupla beaucoup plus vite qu’une garenne.

 

          Si l’on en croit des hommes très judicieux, comme Pétau le jésuite, un seul fils de Noé produisit une race qui, au bout de deux cent quatre-vingt-cinq ans, se montait à six cent vingt-trois milliards six cent douze millions d’hommes : le calcul est un peu fort. Nous sommes aujourd’hui assez malheureux pour que de vingt-six mariages il n’y en ait d’ordinaire que quatre dont il reste des enfants qui deviennent pères : c’est ce qu’on a calculé sur les relevés des registres de nos plus grandes villes. De mille enfants nés dans une même année, il en reste à peine six cents au bout de vingt ans. Défions-nous de Pétau et de ses semblables, qui font des enfants à coups de plume, aussi bien que de ceux qui ont écrit que Deucalion et Pyrrha peuplèrent la Grèce à coups de pierres.

 

          La Grèce fut, comme on sait, le pays des fables ; et presque publique. Par quel excès de démence, par quelle opiniâtreté absurde, tant de compilateurs ont-ils voulu prouver, dans tant de volumes énormes, qu’une fête publique établie en mémoire d’un événement était une démonstration de la vérité de cet événement ? Quoi ! parce qu’on célébrait dans un temple le jeune Bacchus sortant de la cuisse de Jupiter, ce Jupiter avait en effet gardé ce Bacchus dans sa cuisse ! Quoi ! Cadmus et sa femme avaient été changés en serpents dans la Béotie, parce que les Béotiens en faisaient commémoration dans leurs cérémonies : Le temple de Castor et de Pollux à Rome démontrait-il que ces dieux étaient venus combattre en faveur des Romains ?

 

          Soyez sûr bien plutôt, quand vous voyez une ancienne fête, un temple antique, qu’ils sont les ouvrages de l’erreur : cette erreur s’accrédite au bout de deux ou trois siècles ; elle devient enfin sacrée, et l’on bâtit des temples à des chimères.

 

          Dans les temps historiques, au contraire, les plus nobles vérités trouvent peu de sectateurs ; les plus grands hommes meurent sans honneur. Les Thémistocle, les Cimon, les Miltiade, les Aristide, les Phocion, sont persécutés ; tandis que Persée, Bacchus, et d’autres personnages fantastiques, ont des temples.

 

          On peut croire un peuple sur ce qu’il dit de lui-même à son désavantage, quand ces récits sont accompagnés de vraisemblance, et qu’ils ne contredisent en rien l’ordre ordinaire de la nature.

 

          Les Athéniens, qui étaient épars dans un terrain très stérile, nous apprennent eux-mêmes qu’un Egyptien nommé Cécrops, chassé de son pays, leur donna leurs premières institutions. Cela paraît surprenant, puisque les Egyptiens n’étaient pas navigateurs ; mais il se peut que les Phéniciens, qui voyageaient chez toutes les nations, aient amené ce Cécrops dans l’Attique. Ce qui est bien sûr, c’est que les Grecs ne prirent point les lettres égyptiennes, auxquelles les leurs ne ressemblent point du tout. Les Phéniciens leur portèrent leur premier alphabet ; il ne consistait alors qu’en seize caractères, qui sont évidemment les mêmes : les Phéniciens depuis y ajoutèrent huit autres lettres, que les Grecs adoptèrent encore.

 

          Je regarde un alphabet comme un monument incontestable du pays dont une nation a tiré ses premières connaissances. Il paraît encore bien probable que ces Phéniciens exploitèrent les mines d’argent qui étaient dans l’Attique, comme ils travaillèrent à celles d’Espagne. Des marchands furent les premiers précepteurs de ces mêmes Grecs, qui depuis instruisirent tant d’autres nations.

 

          Ce peuple, tout barbare qu’il était au temps d’Ogygès, paraît né avec des organes plus favorables aux beaux-arts que tous les autres peuples. Ils avaient dans leur nature je ne sais quoi de plus fin et de plus délié ; leur langage en est un témoignage ; car, avant même qu’ils sussent écrire, on voit qu’ils eurent dans leur langue un mélange harmonieux de consonnes douces et de voyelles qu’aucun peuple de l’Asie n’a jamais connu.

 

          Certainement le nom de Knath, qui désigne les Phéniciens, selon Sanchoniathon, n’est pas si harmonieux que celui d’Hellen ou Graïos (3), Argos, Athènes,  Lacédémone, Olympie, sonnent mieux à l’oreille que la ville de Reheboth. Sophia, la sagesse, est plus doux que Shochemath en syriaque et en hébreu. Basileus, roi, sonne mieux que Melk ou shak. Comparez les noms d’Agamemnon, de Diomède, d’Idoménée, à ceux de Mardokempad, Simordak, Sohasduck, Niricassolahssar. Josèphe lui-même, dans son livre contre Apion, avoue que les Grecs ne pouvaient prononcer le nom barbare de Jérusalem ; c’est que les Juifs prononçaient Hershalaïm : ce mot écorchait le gosier d’un Athénien ; et ce furent les Grecs qui changèrent Hershalaïm en Jérusalem.

 

          Les Grecs transformèrent tous les noms rudes syriaques, persans, égyptiens. De Coresh ils firent Cyrus ; d’Isheth et Oshireth ils firent Isis et Osiris, de Moph ils firent Memphis, et accoutumèrent enfin les Barbares à prononcer comme eux ; de sorte que du temps des Ptolémées, les villes et les dieux d’Egypte n’eurent plus que des noms à la grecque.

 

          Ce sont les Grecs qui donnèrent le nom à l’Inde et au Gange. Le Gange s’appelait Sannoubi dans la langue des brames ; l’Indus, Sombadipo. Tels sont les anciens noms qu’on trouve dans le Veidam.

 

          Les Grecs, en s’étendant sur les côtes de l’Asie-Mineure, y amenèrent l’harmonie. Leur Homère naquit probablement à Smyrne.

 

          La belle architecture, la sculpture perfectionnée, la peinture, la bonne musique, la vraie poésie, la vraie éloquence, la manière de bien écrire l’histoire, enfin la philosophie même, quoique informe et obscure, tout cela ne parvint aux nations que par les Grecs. Les derniers venus l’emportèrent en tout sur leurs maîtres.

 

          L’Egypte n’eut jamais de belles statues que de la main des Grecs. L’ancienne Balbek en Syrie, l’ancienne Palmyre en Arabie, n’eurent ces palais, ces temples réguliers et magnifiques, que lorsque les souverains de ces pays appelèrent les artistes de la Grèce.

 

          On ne voit que des restes de barbarie, comme on l’a déjà dit ailleurs, dans les ruines de Persépolis, bâtie par les Perses ; et les monuments de Balbek et de Palmyre sont encore, sous leurs décombres, des chefs-d’œuvre d’architecture.

 

 

1 – La Genèse groupe les peuples non par race, mais par climat, dit M Renan. Japhet, Sem et Cham représentent les trois zones boréale, moyenne et australe ; aucun de ces noms ne peut désigner une race, dans le sens scientifique que nous donnons à ce mot. (G.A.)

2 – Voltaire veut parler ici des Pélasges, premiers habitants de la Grèce. L’établissement des Hellènes date de 1500 à 1300 avant l’ère chrétienne. (G.A.)

3 – Voltaire avait d’abord écrit Hellenos ou Graïos. Larcher lui fit remarquer qu’il devait mettre Hellen ou Grai os. Nous ferons remarquer à notre tour qu’on dit aujourd’hui Hellenes et Graïes ; que les Hellènes étaient les habitants des plaines ; que les Graïes étaient les montagnards. (G.A.)

 

 

 

 

 

XXV. DES LÉGISLATEURS GRECS, DE MINOS,

D’ORPHÉE, DE L’IMMORTALITÉ DE L’ÂME.

 

 

 

 

          Que des compilateurs répètent les batailles de Marathon et de Salamine, ce sont de grands exploits assez connus ; que d’autres répètent qu’un petit-fils de Noé, nommé Sétim, fut roi de Macédoine, parce que dans le premier livre des Machabées, il est dit qu’Alexandre sortit du pays de Kittim ; je m’attacherai à d’autres objets.

 

          Minos vivait à peu près au temps où nous plaçons Moïse ; et c’est même ce qui a donné au savant Huet, évêque d’Avranches, quelques faux prétextes de soutenir que Minos né en Crète, et Moïse né sur les confins de l’Egypte, étaient la même personne ; système qui n’a trouvé aucun partisan, tout absurde qu’il est.

 

          Ce n’est pas ici une fable grecque ; il est indubitable que Minos fut un roi législateur. Les fameux marbres de Paros, monument le plus précieux de l’antiquité, et que nous devons aux Anglais, fixent sa naissance quatorze cent quatre-vingt-deux ans avant notre ère vulgaire (1). Homère l’appelle dans l’Odyssé le sage, le confident de Dieu. Flavien Josèphe cherche à justifier Moïse par l’exemple de Minos, et des autres législateurs qui se sont crus ou qui se sont dits inspirés de Dieu. Cela est un peu étrange dans un Juif, qui ne semblait pas devoir admettre d’autre dieu que le sien, à moins qu’il ne pensât comme les Romains ses maîtres, et comme chaque premier peuple de l’antiquité, qui admettait l’existence de tous les dieux des autres nations (2).

 

          Il est sûr que Minos était un législateur très sévère, puisqu’on supposa qu’après sa mort il jugeait les âmes des morts dans les enfers ; il est évident qu’alors la croyance d’une autre vie était généralement répandue dans une assez grande partie de l’Asie et de l’Europe.

 

          Orphée est un personnage aussi réel que Minos ; il est vrai que les marbres de Paros n’en font point mention ; c’est probablement parce qu’il n’était pas né dans la Grèce proprement dite, mais dans la Thrace. Quelques-uns ont douté de l’existence du premier Orphée, sur un passage de Cicéron, dans son excellent livre De la nature des dieux. Cotta, un des interlocuteurs, prétend qu’Aristote ne croyait pas que cet Orphée eût été chez les Grecs ; mais Aristote n’en parle pas dans les ouvrages que nous avons de lui. L’opinion de Cotta n’est pas d’ailleurs celle de Cicéron. Cent auteurs anciens parlent d’Orphée : les mystères qui portent son nom lui rendaient témoignage. Pausanias, l’auteur le plus exact qu’aient jamais eu les Grecs, dit que ses vers étaient chantés dans les cérémonies religieuses, de préférence à ceux d’Homère, qui ne vint que longtemps après lui. On sait bien qu’il ne descendit pas aux enfers ; mais cette fable même prouve que les enfers étaient un point de la théologie de ces temps reculés.

 

          L’opinion vague de la permanence de l’âme après la mort, âme aérienne, ombre du corps, mânes, souffle léger, âme inconnue, âme incompréhensible, mais existante ; et la croyance des peines et des récompenses dans une autre vie, étaient admises dans toute la Grèce, dans les îles, dans l’Asie, dans l’Egypte.

 

          Les Juifs seuls parurent ignorer absolument ce mystère ; le livre de leurs lois n’en dit pas un seul mot : on n’y voit que des peines et des récompenses temporelles. Il est dit dans l’Exode : « Honore ton père et ta mère, afin qu’Adonaï prolonge tes jours sur la terre ; » et le livre du Zend (Porte XI) dit : « Honore ton père et ta mère, afin de mériter le ciel. »

 

          Warburton, le commentateur de Shakespeare, et de plus auteur de la Légation de Moïse, n’a pas laissé de démontrer dans cette Légation que Moïse n’a jamais fait mention de l’immortalité de l’âme : il a même prétendu que ce dogme n’est point du tout nécessaire dans une théocratie. Tout le clergé anglican s’est révolté contre la plupart de ses opinions, et surtout contre l’absurde arrogance avec laquelle il les débite dans sa compilation trop pédantesque. Mais tous les théologiens de cette savante Eglise sont convenus que le dogme de l’immortalité n’est pas ordonné dans le Pentateuque. Cela est, en effet, plus clair que le jour.

 

          Arnauld, le grand Arnauld, esprit supérieur en tout à Warburton, avait dit longtemps avant lui dans sa belle apologie de Port-Royal, ces propres paroles : « C’est le comble de l’ignorance de mettre en doute cette vérité, qui est des plus communes, et qui est attestée par tous les Pères, que les promesses de l’ancien Testament n’étaient que temporelles et terrestres, et que les Juifs n’adoraient Dieu que pour les biens charnels. »

 

          On a objecté que si les Perses, les Arabes, les Syriens, les Indiens, les Egyptiens, les Grecs, croyaient l’immortalité de l’âme, une vie à venir, des peines et des récompenses éternelles, les Hébreux pouvaient bien aussi les croire : que si tous les législateurs de l’antiquité ont établi de sages lois sur ce fondement, Moïse pouvait bien en user de même ; que, s’il ignorait ces dogmes utiles, il n’était pas digne de conduire une nation ; que, s’il les savait et les cachait, il en était encore plus indigne.

 

          On répond à ces arguments que Dieu, dont Moïse était l’organe, daignait se proportionner à la grossièreté des Juifs. Je n’entre point dans cette question épineuse, et, respectant toujours tout ce qui est divin, je continue l’examen de l’histoire des hommes.

 

 

1 – Dans cet endroit des marbres d’Arandel, la date est effacée ; mais ils parlent de Minos comme d’un personnage réel ; et le lieu où se trouve le passage mutilé suffit pour indiquer à peu près l’époque de sa naissance ou de son règne. (K.)

2 – Quoi qu’en aient dit les critiques de Voltaire, ce Josèphe était un fripon qui ne croyait pas plus à Moïse qu’à Minos ; son raisonnement se réduit à ceci : « Vous regardez Minos comme un héros, quoiqu’il se soit dit inspiré : pourquoi n’avez-vous pas la même indulgence pour Moïse ? » (K.)

 

 

 

Publié dans Essai sur les mœurs

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