THÉÂTRE - LES SCYTHES - Partie 1
Photo de PAPAPOUSS
LES SCYTHES.
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TRAGÉDIE EN CINQ ACTES,
REPRÉSENTÉE SUR LE THÉÂTRE FRANÇAIS, LE 26 MARS 1767.
Avec la Famille extravagante, de Legrand.
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NOMS DES ACTEURS QUI JOUÈRENT DANS CETTE SOIRÉE :
BONNEVALLE, PAULIN, LEKAIN (Athamare), BRIZARD (Hermodan), MOLÉ (Indatire), DAUBERVAL (Sozame), AUGER, FEUILLIE, BELLEMONT, VELLENNE ; Mmes PRÉVILLE , LUZZY, LA CHASSAIGNE, LIVRY, DURANCY (Obéide).
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Recette : 3,630 livres.
Dans sa nouveauté, cette tragédie eut quatre représentations. (G.A.)
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AVERTISSEMENT POUR LA PRÉSENTE ÉDITION.
On était au plus fort du combat. Chaque jour un livre, une brochure, un pamphlet venait faire brèche au catholicisme, et Voltaire avait beau crier : « Je suis innocent, » on ne l’accusait pas moins de tout ce qui s’imprimait au nom de la raison. Voulant donc prouver son alibi, il écrivit en douze jours les Scythes, qu’il expédia vite à Paris pour qu’ils fussent représentés sans délai. « J’ai soixante-treize ans, disait-il, on ne soupçonnera pas un vieillard comme moi d’avoir écrit en une semaine cinq actes en vers, et l’on ne m’accusera pas d’autres sottises. » Mais, comme il venait d’envoyer sa pièce, on arrêta sur ses propres domaines une colporteuse avec un fourgon plein de livres rationalistes, et le fourgon et les chevaux appartenaient au seigneur de Ferney. A ce coup, Voltaire s’apprêta à fuir, et tout en s’apprêtant, il fit imprimer à Genève sa tragédie qui prouvait en sa faveur. Mais l’orage se dissipa, et la mise en vente des Scythes fut ajournée jusqu’à leur première représentation parisienne.
Cette pièce est mauvaise, assurément elle est même enfantine dans sa marche ; mais quelle curiosité n’éveille-t-elle pas lorsqu’on s’aperçoit qu’elle nous montre Voltaire à Ferney comme la comédie de l’Envieux nous l’a fait voir à Cirey ! Oui, ce vieillard proscrit, Sozame, c’est le patriarche peint par lui-même, et voilà madame Denis sa nièce sous les traits d’Obéide, et ce marquis persan Athamare n’est autre que le futur doyen des poètes sans-culottes, M. de Ximenès, qui rechercha longtemps cette nièce en mariage. Au lieu de Scythes, lisez Suisses ; au lieu de Persans, lisez Français ; et vous aurez la clef de toute cette bergerie dramatique, qui ne fut pas comprise à Paris, mais qui fut un moment la coqueluche des citoyens de Genève, de Lausanne, et surtout des habitants et habitués de Ferney. Sur le théâtre de Londres, la traduction des Scythes eut aussi le plus grand succès.
Georges AVENEL.
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ÉPÎTRE DÉDICATOIRE.
Il y avait autrefois en Perse un bon vieillard (1) qui cultivait son jardin car il faut finir par là, et ce jardin était accompagné de vignes et de champs, et paulum sivœ super his erat ; et ce jardin n’était pas auprès de Persépolis, mais dans une vallée immense, entourée des montagnes du Caucase, couvertes de neiges éternelles ; et ce vieillard n’écrivait ni sur la population, ni sur l’agriculture, comme on faisait par passe-temps à Babylone, ville qui tire son nom de Babil ; mais il avait défriché les terres incultes, et triplé le nombre des habitants autour de sa cabane.
Ce bon homme vivait sous Artaxercès, plusieurs années après l’aventure d’Obéide et d’Indatire ; et il fit une tragédie en vers persans, qu’il fit représenter par sa famille et par quelques bergers du mont Caucase ; car il s’amusait à faire des vers persans assez passablement, ce qui lui avait attiré de violents ennemis dans Babylone, c’est-à-dire, une demi-douzaine de gredins qui aboyaient sans cesse après lui, et qui lui imputaient les plus grandes platitudes et les plus impertinents livres qui eussent jamais déshonoré la Perse ; et il les laissait aboyer et griffonner, et calomnier ; et c’était pour être loin de cette racaille qu’il s’était retiré avec sa famille auprès du Caucase, où il cultivait son jardin.
Mais comme dit le poète persan Horace,
Principibus placuisse viris, non ultima laus est.
Il y avait à la cour d’Artaxercès un principal satrape, et son nom était Elovichis (2), comme qui dirait habile, généreux et plein d’esprit, tant la langue persane a d’énergie. Non-seulement le grand satrape Elochivis versa sur le jardin de ce bon homme les douces influences de la cour, mais il fit rendre à ce territoire les libertés et franchises dont il avait joui du temps de Cyrus ; et de plus il favorisa une famille adoptive du vieillard (3). La nation surtout lui avait une très grande obligation de ce qu’ayant le département des meurtres, il avait travaillé avec le même zèle et la même ardeur que Nalrisp, ministre de paix, à donner à la Perse à la Perse cette paix tant désire (4), ce qui n’était jamais arrivé qu’à lui.
Ce satrape avait l’âme aussi grande que Giafar le Barmécide, et Aboulcasem ; car il est dit dans les annales de Babylone, recueillies par Mir-kond, que lorsque l’argent manquait dans le trésor du roi, appelé l’oreiller, Elochivis en donnait souvent du sien ; et qu’en une année il distribua ainsi dix mille dariques, que dom Calmet évalue à une pistole la pièce. Il payait quelquefois trois cents dariques, ce qui ne valait pas trois aspres ; et Babylone craignait qu’il ne se ruinât en bienfaits.
Le grand satrape Nalrisp joignait aussi au goût le plus sûr et à l’esprit le plus naturel l’équité et la bienfaisance ; il faisait les délices de ses amis ; et son commerce était enchanteur : de sorte que les Babyloniens, tout malins qu’ils étaient, respectaient et aimaient ces deux satrapes ; ce qui était assez rare en Perse.
Il ne fallait pas les louer en face ; recalcitrabant undique tuti : c’était la coutume autrefois, mais c’était une mauvaise coutume, qui exposait l’encenseur et l’encensé aux méchantes langues.
Le bon vieillard fut assez heureux pour que ces deux illustres Babyloniens daignassent lire sa tragédie persane, intitulée les Scythes. Ils en furent assez contents. Ils dirent qu’avec le temps ce campagnard pourrait se former ; qu’il y avait dans sa rapsodie du naturel et de l’extraordinaire, et même de l’intérêt : et que pour peu qu’on corrigeât seulement trois cents vers à chaque acte, la pièce pourrait être à l’abri de la censure des malintentionnés ; mais les malintentionnés prirent la chose à la lettre.
Cette indulgence ragaillardit le bon homme, qui leur était bien respectueusement dévoué, et qui avait le cœur bon, quoiqu’il se permît de rire quelquefois aux dépens des méchants et des orgueilleux. Il prit la liberté de faire une épître dédicatoire à ses deux patrons, en grand style qui endormit toute la cour et toutes les académies de Babylone, et que je n’ai jamais pu retrouver dans les annales de la Perse.
1 – L’auteur désignait par cette anagramme M. le duc de Choiseul, et par Nalrisp, M. le duc de Praslin. (K.)
2 – Le duc de Choiseul avait fait accorder à Voltaire la franchise de ses terres, et s’était intéressé à la famille Calas. (G.A.)
3 – Paix de 1763. Voyez le Précis du siècle de Louis XV. (G.A.)
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PRÉFACE DE L’ÉDITION DE PARIS.
On sait que chez des nations polies et ingénieuses, dans des grandes villes comme Paris et Londres, il faut absolument des spectacles dramatiques : on a peu besoin d’élégies, d’odes, d’églogues ; mais les spectacles étant devenus nécessaires, toute tragédie, quoique médiocre, porte son excuse avec elle, parce qu’on en peut donner quelques représentations au public, qui se délasse, par des nouveautés passagères, des chefs d’œuvre immortels dont il est rassasié.
La pièce qu’on présente ici aux amateurs peut du moins avoir un caractère de nouveauté, en ce qu’elle peint des mœurs qu’on n’avait point encore exposées sur le théâtre tragique. Brumoy s’imaginait, comme on l’a déjà remarqué ailleurs (1), qu’on ne pouvait traiter que des sujets historiques. Il cherchait les raisons pour lesquelles les sujets d’invention n’avaient point réussi ; mais la véritable raison est que les pièces de Scudéry et de Boisrobert, qui sont dans ce goût, manquent en effet d’invention, et ne sont que des fables insipides, sans mœurs et sans caractères ; Brumoy ne pouvait deviner le génie.
Ce n’est pas assez, nous l’avouons, d’inventer un sujet dans lequel, sous des noms nouveaux, on traite des passions usées et des événements communs : omnia jam vulgata. Il est vrai que les spectateurs s’intéressent toujours pour une amante abandonnée, pour une mère dont on immole le fils, pour un héros aimable en danger, pour une grande passion malheureuse : mais, s’il n’est rien de neuf dans ces peintures, les auteurs alors ont le malheur de n’être regardés que comme des imitateurs. La place de Campistron (2) est triste ; le lecteur dit : Je connaissais tout cela, et je l’avais vu bien mieux exprimé.
Pour donner au public un peu de ce neuf qu’il demande toujours, et que bientôt il sera impossible de trouver un amateur du théâtre a été forcé de mettre sur la scène l’ancienne chevalerie, le contraste des mahométans et des chrétiens, celui des Américains et des Espagnols, celui des Chinois et des Tartares (3). Il a été forcé de joindre à des passions si souvent traitées des mœurs que nous ne connaissions pas sur la scène.
On hasarde aujourd’hui le tableau contrasté des anciens Scythes et des anciens Persans, qui peut-être est la peinture de quelques nations modernes. C’est une entreprise un peu téméraire d’introduire des pasteurs, des laboureurs, avec des princes, et de mêler les mœurs champêtres avec celles des cours. Mais enfin cette invention théâtrale (heureuse ou non) est puisée entièrement dans la nature. On peut même rendre héroïque cette nature si simple on peut faire parler des pâtres guerriers et libres avec une fierté qui s’élève au-dessus de la bassesse que nous attribuons très injustement à leur état, pourvu que cette fierté ne soit jamais boursouflée ; car qui doit l’être ? Le boursouflé, l’ampoulé, ne convient pas même à César. Toute grandeur doit être simple.
C’est ici, en quelque sorte, l’état de la nature mis en opposition avec l’état de l’homme artificiel, tel qu’il est dans les grandes villes. On peut enfin étaler dans les cabanes des sentiments aussi touchants que dans les palais.
On avait souvent traité en burlesque cette opposition si frappante des citoyens des grandes villes avec les habitants des campagnes, tant le burlesque est aisé, tant les choses se présentent en ridicules à certaines nations.
On trouve beaucoup de peintres qui réussissent dans le grotesque, et peu dans le grand. Un homme de beaucoup d’esprit, et qui a un nom dans la littérature, s’étant fait expliquer le sujet d’Alzire, qui n’avait pas encore été représentée, dit à celui qui lui exposait ce plan : « J’entends, c’est Arlequin sauvage. »
Il est certain qu’Alzire n’aurait pas réussi, si l’effet théâtral n’avait convaincu les spectateurs que ces sujets peuvent être aussi propres à la tragédie que les aventures des héros les plus connus et les plus imposants.
La tragédie des Scythes est un plan beaucoup plus hasardé. Qui voit-on paraître d’abord sur la scène ? Deux vieillards auprès de leurs cabanes, des bergers, des laboureurs. De qui parle t-on ? D’une fille qui prend soin de la vieillesse de son père, et qui fait le service le plus pénible. Qui épouse-t-elle ? Un pâtre qui n’est jamais sorti des champs paternels. Les deux vieillards s’asseyent sur un banc de gazon. Mais que des acteurs habiles pourraient faire valoir cette simplicité !
Ceux qui ne se connaissent en déclamation et en expression de la nature sentiront surtout quel effet pourraient faire deux vieillards, dont l’un tremble pour son fils, et l’autre pour son gendre, dans le temps que le jeune pasteur est aux prises avec la mort : un père, affaibli par l’âge et par la crainte, qui chancelle, qui tombe sur un siège de mousse, qui se relève avec peine, qui crie d’une voix entrecoupée qu’on coure au armes, qu’on vole au secours de son fils ; un ami éperdu qui partage ses douleurs et sa faiblesse, qui l’aide d’une main tremblante à se relever : ce même père qui, dans ces moments de saisissement et d’angoisses, apprend que son fils est tué, et qui, le moment d’après, apprend que son fils est vengé ; ce sont là, si je ne me trompe, de ces peintures vivantes et animées qu’on ne connaissait pas autrefois, et dont M Lekain a donné des leçons terribles qu’on doit imiter désormais.
C’est là le véritable art de l’acteur. On ne savait guère auparavant que réciter proprement des couplets, comme nos maîtres de musique apprenaient à chanter proprement. Qui aurait osé, avant mademoiselle Clairon, jouer dans Oreste la scène de l’urne comme elle l’a jouée ? qui aurait imaginé de peindre ainsi la nature, de tomber évanouie tenant l’urne d’une main, en laissant l’autre descendre immobile et sans vie ? Qui aurait osé, comme M. Lekain, sortir, les bras ensanglantés, du tombeau de Ninus, tandis que l’admirable actrice (4) qui représentait Sémiramis se traînait mourante sur les marches du tombeau même ? Voilà ce que les petits-maîtres et les petites-maîtresses appelèrent d’abord des postures, et ce que les connaisseurs, étonnés de la perfection inattendue de l’art, ont appelé des tableaux de Michel-Ange. C’est là en effet la véritable action théâtrale. Le reste était une conversation quelquefois passionnée.
C’est dans ce grand art de parler aux yeux qu’excelle le plus grand acteur qu’ait jamais eu l’Angleterre, M. Garrick, qui a effrayé et attendri parmi nous ceux mêmes qui ne savaient pas sa langue.
Cette magie a été fortement recommandée, il y a quelques années, par un philosophe (5) qui, à l’exemple d’Aristote, a su joindre aux sciences abstraites l’éloquence, la connaissance du cœur humain, et l’intelligence du théâtre : Il a été en tout de l’avis de l’auteur de Sémiramis, qui a toujours voulu qu’on animât la scène par un plus grand appareil, par plus de pittoresque, par des mouvements plus passionnés qu’elle ne semblait en comporter auparavant. Ce philosophe sensible a même proposé des choses que l’auteur de Sémiramis, d’Oreste, et de Tancrède, n’oserait jamais hasarder. C’est bien assez qu’il ait fait entendre les cris et les paroles de Clytmnestre qu’on égorge derrière la scène, paroles qu’une actrice doit prononcer d’une voix aussi terrible que douloureuse, sans quoi tout est manqué. Ces paroles faisaient dans Athènes un effet prodigieux ; tout le monde frémissait quand il entendait : ρέπει να προσφέρει το αυτί και πίσω από τα μάτια. Ce n’est que par degrés qu’on peut accoutumer notre théâtre à ce grand pathétique :
Mais il est des objets que l’art judicieux
Doit offrir à l’oreille, et reculer des yeux.
Souvenons-nous toujours qu’il ne faut pas pousser le terrible jusqu’à l’horrible. On peut effrayer la nature, mais non pas la révolter et la dégoûter.
Gardons-nous surtout de chercher dans un grand appareil, et dans un vain jeu de théâtre un supplément à l’intérêt et à l’éloquence. Il vaut cent fois mieux, sans doute, savoir faire parler ses acteurs que de se borner à les faire agir. Nous ne pouvons trop répéter que quatre beaux vers de sentiment valent mieux que quarante belles attitudes. Malheur à qui croirait plaire par des pantomimes, avec des solécismes ou avec des vers froids et durs, pires que toutes les fautes contre la langue ! Il n’est rien de beau en aucun genre, que ce qui soutient l’examen attentif de l’homme de goût.
L’appareil, l’action, le pittoresque, font un grand effet, sans doute : mais ne mettons jamais le bizarre et le gigantesque à la place de la nature, et le forcé à la place du simple ; que le décorateur ne l’emporte point sur l’auteur ; car alors, au lieu de tragédies, on aurait la rareté, la curiosité.
La pièce qu’on soumet ici aux lumières des connaisseurs est simple, mais très difficile à bien jouer : on ne la donne point au théâtre, parce qu’on ne la croit point assez bonne ; d’ailleurs, presque tous les rôles étant principaux, il faudrait un concert et un jeu de théâtre parfaits pour faire supporter la pièce à la représentation. Il y a plusieurs tragédies dans ce cas telles que Brutus, Rome sauvée, la Mort de César, qu’il est impossible de bien jouer dans l’état de médiocrité où on laisse tomber le théâtre, faute d’avoir des écoles de déclamation, comme il y en eut chez les Grecs, et chez les Romains leurs imitateurs.
Le concert unanime des acteurs est très rare dans la tragédie. Ceux qui sont chargés des seconds rôles ne prennent jamais de part à l’action ; ils craignent de contribuer à former un grand tableau ; ils redoutent le parterre, trop enclin à donner du ridicule à tout ce qui n’est pas d’usage. Très peu savent distinguer le familier du naturel. D’ailleurs la misérable habitude de débiter des vers comme de la prose, de méconnaître le rythme et l’harmonie, a presque anéanti l’art de la déclamation.
L’auteur, n’osant donc pas donner les Scythes au théâtre, ne présente cet ouvrage que comme une très faible esquisse, que quelqu’un des jeunes gens qui s’élèvent aujourd’hui pourra finir un jour.
On verra alors que tous les états de la vie humaine peuvent être représentés sur la scène tragique, en observant toujours toutefois les bienséances, sans lesquelles il n’y a point de vraies beautés chez les nations policées, et surtout aux yeux des cours éclairées.
Enfin, l’auteur des Scythes s’est occupé, pendant quarante ans, du soin d’étendre la carrière de l’art. S’il n’y a pas réussi, il aura du moins, dans sa vieillesse, la consolation de voir son objet rempli par des jeunes gens qui marcheront d’un pas plus ferme que lui dans une route qu’il ne peut plus parcourir.
1 – Voyez la Dissertation sur la Tragédie en tête de Sémiramis. (G.A.)
2 – Imitateur de Racine. (G.A.)
3 – Tancrède. – Zaïre. – Alzire. – L’Orphelin de la Chine.
4 – Mademoiselle Dumesnil.
5 – Diderot, dans ses Entretiens sur le Fils naturel. (G.A.)