DICTIONNAIRE PHILOSOPHIQUE : R comme RELIGION - Partie 1

Publié le par loveVoltaire

DICTIONNAIRE PHILOSOPHIQUE : R comme RELIGION - Partie 1

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R comme RELIGION.

 

 

 

 

 

 

SECTION PREMIÈRE.

 

 

          Les épicuriens, qui n’avaient nulle religion, recommandaient l’éloignement des affaires publiques, l’étude et la concorde. Cette secte était une société d’amis, car leur principal dogme était l’amitié. Atticus, Lucrèce, Memmius, et quelques hommes de cette trempe, pouvaient vivre très honnêtement ensemble, et cela se voit dans tous les pays. Philosophez tant qu’il vous plaira entre vous. Je crois entendre des amateurs qui se donnent un concert d’une musique savante et raffinée. ; mais gardez-vous d’exécuter ce concert devant le vulgaire ignorant et brutal ; il pourrait vous casser vos instruments sur vos têtes. Si vous avez une bourgade à gouverner, il faut qu’elle ait une religion.

 

          Je ne parle point ici de la nôtre ; elle est la seule bonne, la seule nécessaire, la seule prouvée, et la seconde révélée.

 

          Aurait-il été possible à l’esprit humain, je ne dis pas d’admettre une religion qui approchât de la nôtre, mais qui fût moins mauvaise que toutes les autres religions de l’univers ensemble ? et quelle serait cette religion ?

 

          Ne serait-ce point celle qui nous proposerait l’adoration de l’Être suprême, unique, infini, éternel, formateur du monde, qui le meut et le vivifie, cui nec simile nec secundum ; celle qui nous réunirait à cet Être des êtres pour prix de nos vertus, et qui nous en séparerait pour le châtiment de nos crimes ?

 

          Celle qui admettrait très peu de dogmes inventés par la démence orgueilleuse, éternels sujets de dispute ; celle qui enseignerait une morale pure, sur laquelle on ne disputât jamais ?

 

          Celle qui ne ferait point consister l’essence du culte dans de vaines cérémonies, comme de vous cracher dans la bouche, ou de vous ôter un bout de votre prépuce, ou de vous couper un testicule, attendu qu’on peut remplir tous les devoirs de la société avec deux testicules et un prépuce entier, et sans qu’on vous crache dans la bouche ?

 

          Celle de servir son prochain pour l’amour de Dieu, au lieu de le persécuter, de l’égorger au nom de Dieu ; celle qui tolérerait toutes les autres, et qui, méritant ainsi la bienveillance de toutes, serait seule capable de faire du genre humain un peuple de frères ?

 

          Celle qui aurait des cérémonies augustes dont le vulgaire serait frappé, sans avoir des mystères qui pourraient révolter les sages et irriter les incrédules ?

 

          Celle qui offrirait aux hommes plus d’encouragement aux vertus sociales que d’expiations pour les perversités ?

 

          Celle qui assurerait à ses ministres un revenu assez honorable pour les faire subsister avec décence, et ne leur laisserait jamais usurper des dignités et un pouvoir qui pourraient en faire des tyrans ? Celle qui établirait des retraites commodes pour la vieillesse et pour la maladie, mais jamais pour la fainéantise ?

 

          Une grande partie de cette religion est déjà dans le cœur de plusieurs princes, et elle sera dominante dès que les articles de paix perpétuelle que l’abbé de Saint-Pierre a proposés seront signés de tous les potentats.

 

 

 

 

 

SECTION II.

 

 

(1)

 

 

 

          Je méditais cette nuit ; j’étais absorbé dans la contemplation de la nature ; j’admirais l’immensité, le cours, les rapports de ces globes infinis que le vulgaire ne sait pas admirer.

 

          J’admirais encore plus l’intelligence qui préside à ces vastes ressorts. Je me disais : Il faut être aveugle pour n’être pas ébloui de ce spectacle ; il faut être stupide pour n’en pas reconnaître l’auteur ; il faut être fou pour ne pas l’adorer. Quel tribut d’adoration dois-je lui rendre ? ce tribut ne doit-il pas être le même dans toute l’étendue de l’espace, puisque c’est le même pouvoir suprême qui règne également dans cette étendue ? Un être pensant qui habite dans une étoile de la voie lactée ne lui doit-il pas le même hommage que l’être pensant sur ce petit globe où nous sommes ? La lumière est uniforme pour l’astre de Sirius et pour nous ; la morale doit être uniforme. Si un animal sentant et pensant dans Sirius est né d’un père et d’une mère tendres qui aient été occupés de son bonheur, il doit autant d’amour et de soins que nous en devons ici à nos parents. Si quelqu’un dans la voie lactée voit un indigent estropié, s’il peut le soulager et s’il ne le fait pas, il est coupable envers tous les globes (2). Le cœur a partout les mêmes devoirs : sur les marches du trône de Dieu, s’il a un trône, et au fond de l’abîme, s’il est un abîme.

 

          J’étais plongé dans ces idées, quand un de ces génies qui remplissent les intermondes descendit vers moi. Je reconnus cette même créature aérienne qui m’avait apparu autrefois pour m’apprendre combien les jugements de Dieu diffèrent des nôtres, et combien une bonne action est préférable à la controverse (3).

 

          Il me transporta dans un désert tout couvert d’ossements entassés ; et entre ces monceaux de morts il y avait des allées d’arbres toujours verts, et au bout de chaque allée un grand homme d’un aspect auguste, qui regardait avec compassion ces tristes restes.

 

          Hélas ! mon archange, lui dis-je, où m’avez-vous mené ? A la désolation, répondit-il – Et qui sont ces beaux patriarches que je vois immobiles et attendris au bout de ces allées vertes, et qui semblent pleurer sur cette foule innombrable de morts ? Tu le sauras, pauvre créature humaine, me répliqua le génie des intermondes ; mais auparavant il faut que tu pleures.

 

          Il commença par le premier amas. Ceux-ci, dit-il, sont les vingt-trois mille Juifs qui dansèrent devant un veau, avec les vingt-quatre mille  qui furent tués sur des filles madianites. Le nombre des massacrés pour des délits ou des méprises pareilles se monte à près de trois cent mille.

 

          Aux allées suivantes sont les charniers des chrétiens égorgés les uns par les autres pour des disputes métaphysiques. Ils sont divisés en plusieurs monceaux de quatre siècles chacun. Un seul aurait monté jusqu’au ciel ; il a fallu les partager.

 

          Quoi ! m’écriai-je, des frères ont traité ainsi leurs frères, et j’ai le malheur d’être dans cette confrérie !

 

          Voici, dit l’esprit, les douze millions d’Américains tués dans leur patrie, parce qu’ils n’avaient pas été baptisés. Eh, mon Dieu ! que ne laissiez-vous ces ossements affreux se dessécher dans l’hémisphère où leurs corps naquirent, et où ils furent livrés à tant de trépas différents ? Pourquoi réunir ici tous ces monuments abominables de la barbarie et du fanatisme ? – Pour t’instruire.

 

          Puisque tu veux m’instruire, dis-je au génie, apprends-moi s’il y a eu d’autres peuples que les chrétiens et les Juifs à qui le zèle et la religion malheureusement tournée en fanatisme aient inspiré tant de cruautés horribles. Oui, me dit-il ; les mahométans se sont souillés des mêmes inhumanités, mais rarement ; et lorsqu’on leur a demandé amman, miséricorde, et qu’on leur a offert le tribut, ils ont pardonné.

 

          Pour les autres nations, il n’y en a aucune depuis l’existence du monde qui ait jamais fait une guerre purement de religion. Suis-moi maintenant. Je le suivis.

 

          Un peu au-delà de ces piles de morts nous trouvâmes d’autres piles ; c’étaient des sacs d’or et d’argent, et chacune avait son étiquette : « Substance des hérétiques massacrés au dix-huitième siècle, au dix-sept, au seizième, » et ainsi en remontant : « Or et argent des Américains égorgés, etc. » Et toute ces piles étaient surmontées de croix, de mitre, de crosses, de tiares enrichies de pierreries.

 

          Quoi ! mon génie, ce fut donc pour avoir ces richesses qu’on accumula ces morts ? – Oui, mon fils.

 

          Je versai des larmes ; et quand j’eus mérité par ma douleur qu’il me menât au bout des allées vertes, il m’y conduisit.

 

          Contemple, me dit-il, les héros de l’humanité qui ont été les bienfaiteurs de la terre et qui se sont tous réunis à bannir du monde, autant qu’ils l’ont pu, la violence et la rapine. Interroge-les.

 

          Je courus au premier de la bande ; il avait une couronne sur la tête, et un petit encensoir à la main ; je lui demandai humblement son nom. Je suis Numa Pompilius, me dit-il ; je succédai à un brigand et j’avais des brigands à gouverner : je leur enseignai la vertu et le culte de Dieu ; ils oublièrent après moi plus d’une fois l’un et l’autre ; je défendis qu’il y eût dans les temples aucun simulacre, parce que la Divinité qui anime la nature ne peut être représentée. Les Romains n’eurent sous mon règne ni guerres ni séditions, et ma religion ne fit que du bien. Tous les peuples voisins vinrent honorer mes funérailles, ce qui n’est arrivé qu’à moi.

 

          Je lui baisai la main et j’allai au second ; c’était un beau vieillard d’environ cent ans, vêtu d’une robe blanche. Il mettait le doigt médium sur sa bouche, et de l’autre main il jetait des fèves derrière lui. Je reconnus Pythagore. Il m’assura qu’il n’avait jamais eu de cuisse d’or, et qu’il n’avait point été coq ; mais qu’il avait gouverné les Crotoniates avec autant de justice que Numa gouvernait les Romains, à peu près de son temps, et que cette justice était la chose du monde la plus nécessaire et la plus rare. J’appris que les pythagoriciens faisaient leur examen de conscience deux fois par jour. Les honnêtes gens ! et que nous sommes loin d’eux ! Mais nous qui n’avons été pendant treize cents ans que des assassins, nous disons que ces sages étaient des orgueilleux.

 

          Je ne dis mot à Pythagore pour lui plaire, et je passai à Zoroastre, qui s’occupait à concentrer le feu  céleste dans le foyer d’un miroir concave, au milieu d’un vestibule à cent portes qui toutes conduisent à la sagesse. Sur la principale de ces portes (4), je lus ces paroles, qui sont le précis de toute la morale et qui abrègent toutes les disputes de casuistes :

 

          « Dans le doute si une action est bonne ou mauvaise, abstiens-toi. »

 

          Certainement, dis-je à mon génie, les barbares qui ont immolé toutes les victimes dont j’ai vu les ossements n’avaient pas lu ces belles paroles.

 

          Nous vîmes ensuite les Zaleucus, les Thalès, les Anaximandre, et tous les sages qui avaient cherché la vérité et pratiqué la vertu.

 

          Quand nous fûmes à Socrate, je le reconnus bien vite à son nez épaté (5). Eh bien ! lui dis-je, vous voilà donc au nombre des confidents du Très-Haut ? Tous les habitants de l’Europe, excepté les Turcs et les Tartares de Crimée qui ne savent rien, prononcent votre nom avec respect. On le révère, on l’aime, ce grand nom, au point qu’on a voulu savoir ceux de vos persécuteurs. On connaît Mélitus et Anitus à cause de vous, comme on connaît Ravaillac à cause de Henri IV : mais je ne connais que ce nom d’Anitus, je ne sais pas précisément quel était ce scélérat par qui vous fûtes calomnié, et qui vint à bout de vous faire condamner à la ciguë.

 

          Je n’ai jamais pensé à cet homme depuis mon aventure, me répondit Socrate ; mais puisque vous m’en faites souvenir, je le plains beaucoup. C’était un méchant prêtre qui faisait secrètement un commerce de cuirs, négoce réputé honteux parmi nous. Il envoya ses deux enfants dans mon école. Les autres disciples leur reprochèrent leur père le corroyeur ; ils furent obligés de sortir. Le père irrité n’eut point de cesse qu’il n’eût ameuté contre moi tous les prêtres et tous les sophistes. On persuada au conseil des cinq cents que j’étais un impie qui ne croyait pas que la Lune, Mercure et Mars fussent des dieux. En effet, je pensais comme à présent qu’il n’y a qu’un Dieu, maître de toute la nature. Les juges me livrèrent à l’empoisonneur de la république ; il accourcit ma vie de quelques jours : je mourus tranquillement à l’âge de soixante et dix ans ; et depuis ce temps-là je passe une vie heureuse avec tous ces grands hommes que vous voyez et dont je suis le moindre.

 

          Après avoir joui quelque temps de l’entretien de Socrate, je m’avançai avec mon guide dans un bosquet situé au-dessus des bocages où tous ces sages de l’antiquité semblaient goûter un doux repos.

 

          Je vis un homme d’une figure douce et simple qui me parut âgé d’environ trente-cinq ans. Il jetait de loin des regards de compassion sur ces amas d’ossements blanchis, à travers lesquels on m’avait fait passer pour arriver à la demeure des sages. Je fus étonné de lui trouver les pieds enflés et sanglants, les mains de même, le flanc percé, et les côtes écorchées de coups de fouet. Eh, bon Dieu ! lui dis-je, est-il possible qu’un juste, un sage soit dans cet état ? je viens d’en voir un qui a été traité d’une manière bien odieuse ; mais il n’y a pas de comparaison entre son supplice et le vôtre. De mauvais prêtres et de mauvais juges l’ont empoisonné : est-ce aussi par des prêtres et par des juges que vous avez été assassiné si cruellement ?

 

          Il me répondit oui avec beaucoup d’affabilité.

 

          Et qui étaient donc ces monstres ?

 

          « C’étaient des hypocrites. »

 

          Ah ! c’est tout dire ; je comprends par ce seul mot qu’ils durent vous condamner au dernier supplice. Vous leur aviez donc prouvé, comme Socrate, que la Lune n’était pas une déesse, et que Mercure n’était pas un dieu.

 

          « Non, il n’était pas question de ces planètes. Mes compatriotes ne savaient point du tout ce que c’est qu’une planète ; ils étaient tous de francs ignorants. Leurs superstitions étaient toutes différentes de celles des Grecs. »

 

          Vous voulûtes donc leur enseigner une nouvelle religion ?

 

          « Point du tout ; je leur disais simplement : Aimez Dieu de tout votre cœur, et votre prochain comme vous-même, car c’est là tout l’homme. Jugez si ce précepte n’est pas aussi ancien que l’univers, jugez si je leur apportais un culte nouveau. Je ne cessais de leur dire que j’étais venu non pour abolir la loi, mais pour l’accomplir ; j’avais observé tous leurs rites ; circoncis comme ils l’étaient tous, baptisé comme l’étaient les plus zélés d’entre eux, je payais comme eux le corban ; je faisais comme eux la pâque, mangeant debout un agneau cuit dans des laitues. Moi et mes amis nous allions prier dans le temple ; mes amis même fréquentèrent ce temple après ma mort ; en un mot, j’accomplis toutes leurs lois sans en excepter une. »

 

          Quoi ! ces misérables n’avaient pas même à vous reprocher de vous être écarté de leurs lois ?

 

          « Non sans doute. »

 

          Pourquoi donc vous ont-ils mis dans l’état où je vous vois ?

 

          « Que voulez-vous que je vous dise : ils étaient fort orgueilleux et intéressés. Ils virent que je les connaissais ; ils surent que je les faisais connaître aux citoyens ; ils étaient les plus forts ; ils m’ôtèrent la vie : et leurs semblables en feront toujours autant, s’ils le peuvent, à quiconque leur aura trop rendu justice. »

 

          Mais, ne dîtes-vous, ne fîtes-vous rien qui pût leur servir de prétexte ?

 

          « C’est une erreur de copiste ; je leur dis que j’apportais la paix et non le glaive. Je n’ai jamais rien écrit ; on a pu changer ce que j’avais dit sans mauvaise intention. »

 

          Vous n’avez donc contribué en rien par vos discours, ou mal rendus, ou mal interprétés, à ces monceaux affreux d’ossements que j’ai vus sur ma route en venant vous consulter ?

 

          « Je n’ai vu qu’avec horreur ceux qui se sont rendus coupables de tous ces meurtres. »

 

          Et ces monuments de puissance et de richesse, d’orgueil et d’avarice, ces trésors, ces ornements, ces signes de grandeur que j’ai vus accumulés sur la route en cherchant la sagesse, viennent-ils de vous ?

 

          « Cela est impossible ; j’ai vécu, moi et les miens, dans la pauvreté et dans la bassesse : ma grandeur n’était que dans la vertu. »

 

          J’étais près de le supplier de vouloir bien me dire au juste qui il était. Mon guide m’avertit de n’en rien faire. Il me dit que je n’étais pas fait pour comprendre ces mystères sublimes. Je le conjurai seulement de m’apprendre en quoi consistait la vraie religion.

 

          « Ne vous l’ai-je pas déjà dit ? Aimez Dieu et votre prochain comme vous-même. »

 

          Quoi ! en aimant Dieu on pourrait manger gras le vendredi ?

 

          « J’ai toujours mangé ce qu’on m’a donné ; car j’étais trop pauvre pour donner à dîner à personne. »

 

          En aimant Dieu, en étant juste, ne pourrait-on pas être assez prudent pour ne point confier toutes les aventures de sa vie à un inconnu ?

 

          « C’est ainsi que j’en ai toujours usé. »

 

          Ne pourrai-je, en faisant du bien, me dispenser d’aller en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle ?

 

          « Je n’ai jamais été dans ce pays-là. »

 

          Faudrait-il me confiner dans une retraite avec des sots ?

 

          « Pour moi, j’ai toujours fait de petits voyages de ville en ville. »

 

          Me faudrait-il prendre parti pour l’Eglise grecque ou pour la latine ?

 

          « Je ne fais aucune différence entre le Juif et le Samaritain quand je fus au monde. »

 

          Eh bien, s’il en est ainsi, je vous prends pour mon seul maître. Alors il me fit un signe de tête qui me remplit de consolation. La vision disparut, et la bonne conscience me resta.

 

 

 

 

 

1 – Ce morceau est célèbre. Il rappelle certaines Visions de Jean-Paul Richter. Qu’on nous pardonne ce rapprochement qui, quoique étrange, ne nous semble pas moins juste. Jean-Paul connaissait bien son Voltaire. (G.A.)

 

2 – M. Michelet cite dans sa Régence cette phrase sublime avec non moins d’admiration que Lamenais répétait la célèbre phrase de Voltaire sur les inquisiteurs, juges de Galilée. Voyez l’article NEWTON. (G.A.)

 

3 – Voyez l’article DOGME.

 

4 – Les préceptes de Zoroastre sont appelés portes, et sont au nombre de cent.

 

5 – Voyez Xénophon.

 

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